La famille Aubert de Gaspé

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La Compagnie J. E. Mercer, imprimeurs, 1907 - Québec (Province) - 199 pages
 

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Popular passages

Page 181 - ... car tel est nostre plaisir, et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait mettre nostre scel à ces dites présentes.
Page 115 - J'étais heureux! Que me fallait-il de plus ! Je laissais bien, le soir, avec regret tous les objets qui m'avaient amusé, mais la certitude de les revoir le lendemain me consolait; aussi étais-je levé dès l'aurore pour reprendre les jouissances de la
Page 128 - En effet pourquoi ces nuages sombres attristentils mon âme ? les enfants de la génération future passeront bien vite, une nouvelle surgira. Les hommes sont comme les vagues de l'Océan, comme les feuilles innombrables des bosquets de mon domaine ; les tempêtes des vents d'automne dépouillent mes bocages, mais d'autres feuilles aussi vertes couronneront leur sommet.
Page 189 - Vous avez été longtemps méconnus, mes anciens frè-. res du Canada ! Vous avez été indignement calomniés. Honneur à ceux qui ont réhabilité votre mémoire ! Honneur, cent fois honneur à notre compatriote, M. Garneau, qui a déchiré le voile qui couvrait vos exploits ! Honte à nous qui. au lieu de fouiller les anciennes chroniques si glorieuses pour notre race, nous contentions de baisser la tête sous le reproche humiliant de peuple conquis...
Page 128 - They have gone without their fame. The sons of future years shall pass away. Another race shall arise. The people are like the waves of ocean : like the leaves of woody Morven, they pass away in the rustling blast, and other leaves lift their green heads on high.
Page 178 - Roi de France et de Navarre, « A tous présens et à venir, salut.
Page 180 - Paris, et à tous autres nos justiciers et officiers qu'il appartiendra, que ces présentes ils...
Page 120 - ... ses frères. Je comptais sans la main de Dieu appesantie sur l'insensé, architecte de son propre malheur! Deux de mes enfants tombèrent si dangereusement malades, à deux époques différentes, que les médecins, désespérant de leur vie, m'annonçaient chaque jour leur fin prochaine. C'est alors, ô mon fils! que je ressentis toute la lourdeur de mes chaînes. C'est alors que je pus m'écrier comme la mère du Christ: «Approchez et voyez s'il est douleur comparable à la mienne!
Page 128 - Pourquoi m'attrister ? quatre-vingts enfants, * petits-enfants et arrière-petits-enfants porteront le deuil du vieux chêne que le souffle de Dieu aura renversé. Et si je trouve grâce au tribunal de mon souverain juge, s'il m'est donné de rejoindre l'ange de vertu qui a embelli le peu de jours heureux que j'ai passés dans cette vallée de tant de douleurs, nous prierons ensemble pour la nombreuse postérité que nous avons laissée sur la terre.
Page 120 - C'est alors que je pus m'écrier comme la mère du Christ : "Approchez et voyez s'il est douleur comparable à la mienne ! " Je savais mes enfants moribonds, et je n'en étais séparé que par la largeur d'une rue. Je voyais, pendant de longues nuits sans sommeil, le mouvement qui se faisait auprès de leur couche, les lumières errer d'une chambre à l'autre ; je tremblais à chaque instant de voir disparaître ces signes de vie qui m'annonçaient que mes enfants requéraient encore les soins de...

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