Histoire naturelle, générale et particulière, Volume 20F. Dufart, an VIII, 1799 - Mammals |
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abyssins arabes assez austral avoient avoit barbe basanés beau blafards borandiens Bruce bruns Ceylan chaleur cheveux noirs chinois Circassie climat continent corps côté couleur olivâtre crêpus d'hommes Dampier dégré détroit de Davis détroit de Magellan différentes enfans espèce étoient étoit européens femmes finois font fort Dauphin froid géans groenlandais grosses habitans habitent hollandais hommes blancs hottentots Idem îles îles Nicobar indiens j'ai jambes jaune jusqu'à Kamtschatka Klingstedt koriaques l'Afrique l'Amérique l'île laids lapons latitude Lettres édifiantes lèvres long-tems longs Madagascar Magellan mangent méridionale mulâtres n'ont nations naturels négresse nord nouvelle Zemble Nubie oreilles orientales paroissent paroît patagons pays peau Pérou peuples pieds plat poil portent pouces pourroit presque quimos quoiqu'ils race Recueil des voyages ressemblent robustes samoïèdes sauvages Sénégal sensation septentrionale seroit seulement SONNINI sourcils Sumatra sur-tout taille tartares tems terre trouve vibrations visage large vivent voisins voyageurs Voyez l'Histoire Voyez le Recueil Voyez les Voyages yeux petits
Popular passages
Page 56 - Cet état de tranquillité donna de nouvelles forces à mes sens, j'étais assis à l'ombre d'un bel arbre, des fruits d'une couleur vermeille descendaient en forme de grappe à la portée de ma main, je les touchai légèrement, aussitôt ils se séparèrent de la branche, comme la figue s'en sépare dans le temps de sa maturité.
Page 56 - ... j'étais intérieurement rempli de cet air embaumé, ma bouche s'ouvrit pour l'exhaler, elle se rouvrit pour en reprendre, je sentis que je possédais un odorat intérieur plus fin, plus délicat encore que le premier, enfin je goûtai.
Page 54 - Cette précaution me fut utile, je m'étais remis en mouvement et je marchais la tête haute et levée vers le ciel, je me heurtai légèrement contre un palmier ; saisi d'effroi, je portai ma main sur ce corps étranger, je le jugeai tel, parce qu'il ne me rendit pas sentiment pour sentiment; je me détournai avec une espèce d'horreur, et je connus pour la première fois qu'il y avait quelque chose hors de moi (1).
Page 58 - Tout fut effacé, tout disparut. La trace de mes pensées fut interrompue, je perdis le sentiment de mon existence. Ce sommeil fut profond ; mais je ne sais s'il fut de longue durée, n'ayant point encore l'idée du temps, et ne pouvant le mesurer.
Page 454 - L'air et la terre influent beaucoup sur la forme des hommes, des animaux, des plantes : qu'on examine dans le même canton les hommes qui habitent les terres élevées, comme les coteaux ou le dessus des collines, et qu'on les compare avec ceux qui occupent le milieu des vallées voisines, on trouvera que les premiers sont agiles, dispos, bien faits, spirituels, et que les femmes y sont communément jolies, au lieu que dans le plat pays, où la terre est...
Page 324 - Toutes ces histoires, sur lesquelles les voyageurs se sont étendus avec tant de complaisance, se réduisent à des récits de faits particuliers , et signifient seulement que tel sauvage a mangé son ennemi , tel autre l'a brûlé...
Page 446 - La chaleur du climat est la principale cause de la couleur noire. Lorsque cette chaleur est excessive, comme au Sénégal et en Guinée, les hommes sont tout à fait noirs ; lorsqu'elle est un peu moins forte, comme sur les côtes orientales de l'Afrique , les hommes sont moins noirs; lorsqu'elle commence à devenir un peu plus tempérée , comme en Barbarie , au Mogol , en Arabie , etc.
Page 54 - Je commençai à soupçonner qu'il y avait de l'illusion dans cette sensation qui me venait par les yeux; j'avais vu distinctement que ma main n'était qu'une petite partie de mon corps, et je ne pouvais comprendre qu'elle fût augmentée au point de me paraître d'une grandeur démesurée, je résolus donc de ne me fier qu'au toucher qui ne m'avait pas encore trompé, et d'être en garde sur toutes les autres façons de sentir et d'être. Cette précaution me fut utile, je m'étais remis en mouvement...
Page 52 - Je fixai mes regards sur mille objets divers : je m'aperçus bientôt que je pouvais perdre et retrouver ces objets, et que j'avais la puissance de détruire et de reproduire, à mon gré, cette belle partie de moi-même; et quoiqu'elle me parût immense en grandeur par la quantité...
Page 226 - ... l'inceste sont des habitudes vertueuses en Mingrélie ; l'on s'y enlève les femmes les uns aux autres; on y prend sans scrupule sa tante , sa nièce, la tante de sa femme ; on épouse deux ou trois femmes à la fois, et chacun entretient autant de concubines qu'il veut.