Histoire de l'Empereur Nicolas (trente années de règne).

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H. Plon, 1857 - History - 486 pages
 

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Popular passages

Page 422 - cette terre à un asservissement perpétuel, si, dans cette dernière lutte, la liberté de la Pologne doit succomber « sous les ruines de ses villes et les cadavres de ses défenseurs, notre ennemi ne régnera que sur des déserts, et « tout bon Polonais emportera en mourant cette consolation...
Page 292 - ... dignité nationale. On s'est écrié d'un commun accord : Partout où nos canons peuvent atteindre , nos alliés doivent être respectés. « De là l'ordre donné à nos escadres d'entrer dans la mer Noire, et d'empêcher par la force, s'il le fallait, le retour d'un semblable événement. De là la notification collective envoyée au cabinet de SaintPétersbourg pour lui annoncer que, si nous empêchions les Turcs de porter une guerre agressive sur les côtes appartenant à la Russie , nous...
Page 434 - J'ai donc accepté cette tâche noble et pénible, et j'ai écarté toutes les considérations personnelles qui se réunissaient pour me faire désirer d'en être dispensé, parce que j'ai senti que la moindre hésitation de ma part pourrait compromettre l'avenir de la France et le repos de tous nos voisins.
Page 433 - Charte et de nos institutions qu'il était impossible d'obtenir, il aurait suffi d'un peu de prudence et de modération pour que ce gouvernement pût aller longtemps comme il allait. Mais depuis le 8 août 1829, la nouvelle composition du nouveau ministère m'avait fort alarmé.
Page 40 - Et au milieu de tous ces troubles qui agitent l'Europe, et de toutes ces doctrines qui ébranlent l'édifice social, il n'ya que la Russie qui reste forte et intacte. Croyez-moi, Messieurs, c'est un vrai bonheur d'appartenir à ce pays et de jouir de sa protection. — Si vous vous conduisez bien, si vous remplissez tous vos devoirs, ma sollicitude paternelle s'étendra sur vous tous, et, malgré tout ce qui s'est passé, mon gouvernement pensera toujours à votre bien-être. Rappelez-vous bien ce...
Page 239 - ... la satisfaction due à nos justes réclamations, nous avons jugé indispensable de faire entrer nos troupes dans les principautés danubiennes, afin de montrer à la Porte où peut la conduire son opiniâtreté. Toutefois, même à présent, notre intention n'est point de commencer la guerre ; par l'occupation des principautés, nous voulons avoir entre les mains un gage qui nous réponde en tout état de cause du rétablissement de nos droits. • Nous ne cherchons point de conquêtes ; la Russie...
Page 439 - Se pénétrer de cette vérité : que le commerce des Indes est le commerce du monde et que celui qui peut en disposer exclusivement est le souverain de l'Europe.
Page 433 - ... générale sur les mesures que nous devions en attendre. Néanmoins, l'attachement aux lois, l'amour de l'ordre ont fait de tels progrès en France, que la résistance à ce ministère ne serait certainement pas sortie des voies parlementaires si, dans son délire, ce ministère lui-même n'eût donné le fatal signal par la plus audacieuse violation de la charte et par l'abolition de toutes les garanties de nos libertés nationales, pour lesquelles il n'est guère de Français qui ne soit prêt...
Page 294 - Turquie la confirmation des droits et priviléges qui leur ont été acquis, depuis longtemps, au prix du sang russe, je n'ai demandé autre chose que ce qui découlait des traités. Si la Porte avait été laissée à elle-même, le différend qui tient en suspens l'Europe eût été depuis longtemps aplani, Une influence fatals est seule venue se jeter à la traverse.
Page 55 - M et un tas d'autres, qui ne méritent pas même d'êtr,e nommés, qui, hautains avec leurs inférieurs, rampent devant celui qu'ils craignent. « Enfin, mon cher ami, je ne me sens pas du tout fait pour la place que j'occupe dans ce moment et encore moins pour celle qui m^est destinée un jour et à laquelle je me suis juré de renoncer, soit d'une manière, soit de l'autre.

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