Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle: La comtesse Hélène Potocka. 9. éd

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Calmann Lévy, 1888
 

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Page 87 - Félicité passée Qui ne peux revenir : Tourment de ma pensée, Que n'ai-je, en te perdant, perdu le souvenir!
Page 341 - ... et de la considération la plus distinguée avec laquelle j'ai l'honneur d'être,
Page 466 - Adieu, fortune, honneurs! adieu, vous et les vôtres Je viens ici vous oublier. Adieu, toi-même, amour, bien plus que tous les autres Difficile à congédier.
Page 399 - Le maréchal prince de Ligne a été reconnu, par tous les Français, pour l'un des plus aimables hommes de France , et rarement ils accordaient ce suffrage à ceux qui n'étaient pas nés parmi eux. Peut-être même le prince de Ligne est-il le seul étranger qui, dans le genre français , soit devenu modèle , au lieu d'être imitateur.
Page 277 - ... cela, et m'a priée de la lui demander. Si elle a la bonté de le permettre , j'en serais bien aise, et je prendrais cet enfant dans mon régiment jusqu'à ce qu'il pût être mieux.
Page 287 - ... ne se contentant pas du tapage qu'elle me faisait au réveil, à la parade et à la retraite tous les jours, en faisait là encore autant. Cela cependant et trois salves de mousqueterie tirées au nez de mes chevaux, qui en manquèrent de me casser le cou, faisaient le plus bel effet du monde pendant la nuit la plus obscure et une pluie à verse. » Ainsi mon départ fut éventé. Je ne sais s'il en coûta quelques larmes à mes anges de chanoinesses, mais tout ce qui était levé dans la maison...
Page 465 - J'étais victorieux, aimé et jeune ! On se trouve si loin, si loin de ces beaux moments qui ont passé si vite, et qu'une chanson qu'on a entendue alors, un arbre au pied duquel on a été assis, rappellent en faisant fondre en larmes ! J'étais là, dit-on, le soir de cette fameuse bataille.
Page 225 - Veut-on avoir leur portrait ? toujours suants à force de courir les places publiques, les cabarets, pour y vendre ; presque tous bossus, une barbe rousse ou noire et toujours crasseuse, teint livide , brèchedents , nez long et de travers, le regard craintif et incertain ; tête branlante, cheveux crépus épouvantables ; genoux picotés de rouge et découverts, pieds longs et en dedans ; les yeux caves, menton long, effilé; bas noirs troués et tombant sur leurs jambes desséchées; chapeau jaune...
Page 89 - ... si merveilleuse, que tous les oiseaux, les animaux et les poissons y étaient peints avec les arbres, les fruits et les plantes de la terre, les rochers, les raretés et les coquillages de la mer, le soleil, la lune, les étoiles, les astres et les planètes des cieux.

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