Fables amusantes: avec une table générale & particulière des mots & de leur signification en anglois, selon l'ordre des fables, pour en rendre la traduction plus facile à l'écolier. Par M. Perrin

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chez B. Law; T. Cadell, P. Elmsly, 1796 - 220 pages
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 14 - J'ai vu deux taureaux se battre. — Qu'est-ce que cela nous fait ? — Quoi ! vous n'appréhendez pas le malheur qui nous menace ? — Quel malheur donc ? Je n'en vois aucun pour nous, quand ils se mettraient en pièces : leur espèce est si différente de la nôtre. Cela est vrai...
Page 108 - L'arbre étant pris pour juge, ce fut bien pis encore. — Je mets l'homme à l'abri [L. 69. 1.] des oragee, de la chaleur, et de la pluie. En été, il trouve sous mes branches une ombre agréable; je produis des fleurs et du fruit; cependant, après mille services, un manant me fait tomber à...
Page 30 - UNE laitière, ayant un pot au lait sur la tête, allait gaiement au marehé ; elle comptait en elle-même le prix de son lait. Huit pintes à trois sous la pinte, font vingt-quatre sous ; le compte est juste. Vingt-quatre sous sont plus qu'il ne me faut pour acheter une poule. La poule fera des œufs ; ces œufs deviendront poulets; il me sera facile de les élever dans la petite cour de notre maison, et je défie le renard, tout rusé qu'il est, d'en approcher. En vendant mes poulets j'aurai assez...
Page 60 - ... ambassadeurs ; l'article le plus essentiel était, que le premier ne mangerait pas les petits de l'autre. Les connaissez-vous ? demanda le hibou. Non, répondit l'aigle. — Tant pis. — Peignez-les moi, ou me les montrez : foi d'honnête aigle, je n'y toucherai jamais.
Page 5 - Elles convinrent* donc d'aller ensemble chercher de l'eau ailleurs. Après avoir beaucoup voyagé, elles arrivèrent auprès d'un puits. " Venez,* commère," dit l'une à l'autre, "descendons,* sans chercher* plus loin."* "Vous parlez bien* à votre aise...
Page 5 - Le Chat et la Chauve-souris. Un chat ayant été une fois pris dans un filet, promit à un rat qui l'en avait délivré,, de ne jamais manger ni rats ni souris. Il arriva un jour qu'il attrapa une chauve-souris dans une grange. Maître Grippeminaud fut d'abord embarrassé ; mais il ne le fut pas longtemps. " Je n'ose te manger comme souris, dit-il, mais je te croquerai comme oiseau...
Page 8 - Enfin il rencontra son maître, qu'il voulut épouvanter aussi ; mais le bon homme, apercevant quelque chose de long aux deux côtés de la tête de l'animal, lui dit : Maître baudet, quoique vous soyez vêtu comme un lion, vos oreilles vous trahissent, et montrent que vous n'êtes réellement qu'un âne.
Page 46 - Frère, dit un renard de bon appétit à un vieux coq perché sur les branches d'un chêne, nous ne sommes plus ennemis : je viens t'annoncer une paix générale ; descends vite que je t'embrasse.
Page 2 - Comme vous marchez vous-mqaie, repondit la fille : cela m'est naturel. Puis-je aller autrement que vous ne faites ? Je vous vois toujours aller à reculons, vous, mon père, mes frères, mes sœurs, et toute la famille.
Page 20 - ... fermée ; il frappa pourtant à la porte : un jeune âne, fils du malade, y alla pour voir qui c'était. Mon ami, dit le loup, de grâce, ouvrez-moi la porte. Comment se porte votre père ? Je suis venu exprès pour le voir : c'est mon ami, et je m'intéresse heaucoup à sa santé.

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