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NOTE

SUR

UN NOUVEAU PROCÉDÉ D'ANALYSE

DES ALLIAGES ZINCO-CUPRIFÈRES,

PAR M. ADOLPHE BOBIERRE.

Mes recherches sur la composition des alliages destinés à doubler les navires, m'ont amené, d'une manière incidente, à examiner la constitution chimique des laitons consommés par la marine. Je n'ai pas tardé à reconnaître, en cette circonstance, que la séparation du zine du cuivre offrait des difficultés nombreuses, et que les procédés connus étaient, sinon insuffisants, du moins peu convenables, pour donner, dans tous les cas examinés, des résultats précis.

Un récent mémoire de MM. Rivot et Bouquet, inséré dans les

Annales de physique et de chimie, fournit des détails intéressants sur les inconvénients de l'acide sulfhydrique ou des sulfures solubles, lorsqu'on veut précipiter le cuivre seul, dans les liqueurs qui contiennent en même temps du zinc en dissolution. L'emploi combiné de l'ammoniaque et de la potasse, proposé par ces chimistes, fournit souvent des chiffres trop élevés d'oxide de cuivre, lorsqu'on n'a pas le soin de laver parfaitement l'oxide recueilli sur le filtre avec de l'eau alcaline (1). Tel qu'il est, ce procédé est, du reste, celui qui m'a paru le meilleur et le plus rapide, dans le cours de mes premiers essais.

L'élégant procédé de dosage du cuivre proposé par M. Pelouze, et auquel les opérateurs ont souvent recours, pour séparer le cuivre de certains alliages stannifères, n'est plus exactement applicable dans le cas où l'on a dans une liqueur du cuivre associé à une assez forte proportion de zinc.

La méthode qui consiste à attaquer les alliages par le chlore, de manière à volatiliser le zinc à l'état de chlorure est peu exacte; une partie du chlorure de zinc formé restant mélangé au chlorure de cuivre, ou se condensant à une trop faible distance du point de l'appareil où la réaction a eu lieu; enfin,

(1) J'ai souvent remarqué, en effectuant la séparation de l'oxide cuivrique de l'oxide zincique, par l'emploi corrélatif de l'ammoniaque et de la potasse, que la liqueur filtrée abandonnait, dans la douille de l'entonnoir, une notable proportion d'oxide de zinc, dès que, sous l'influence du lavage prescrit par les auteurs, l'eau pure se substituait à l'eau très-alcaline nécessaire pour tenir l'oxide de zinc en dissolution.

A ce moment, ce qui se passe dans la douille de l'entonnoir arrive aussi dans le filtre.

Il faut une certaine habitude pour se mettre en garde contre cette cause d'erreur, par le moyen, très-simple d'ailleurs, que j'indique plus haut.

le procédé qui consiste à calciner au rouge-blanc un alliage zinco-cuprifère au sein d'une masse de charbon ne répond nullement aux conditions d'exactitude et de régularité nécessitées par un tel genre d'opération.

La méthode analytique que je propose est basée sur un principe connu. On sait que la volatilité du zinc permet de séparer ce métal du cuivre; on sait également qu'un courant d'hydrogène entraîne facilement le zinc en vapeur.

Soumettre un alliage zinco-cuprifère à l'action d'une chaleur rouge pendant 3/4 d'heure au plus, dans une petite nacelle en porcelaine, faire passer un rapide courant d'hydrogène à sa surface tel est le système dont l'application sur un grand nombre d'échantillons m'a invariablement fourni des résultats d'une remarquable exactitude.

L'appareil que j'emploie se compose :

1o D'un ballon d'une capacité de 1 litre 1/2 environ, dans lequel l'hydrogène prend naissance par la réaction de l'acide sulfurique sur l'eau, sous l'influence du zinc en grenaille;

2o D'un tube dessicateur en U, ou d'une éprouvette à tubulure inférieure ;

3o D'un tube de porcelaine disposé dans le laboratoire d'un fourneau à réverbère ordinaire.

A ce tube en porcelaine est adapté un petit tube effilé, qui termine l'appareil.

Tout étant ainsi disposé, et le ballon renfermant du zinc en grenaille et de l'eau, on introduit dans le tube de porcelaine une petite nacelle contenant soit un alliage de cuivre et de zinc, soit un bronze renfermant du zine, soit enfin un mélange d'oxide de zinc et d'oxide de cuivre ou d'oxide de zinc, d'oxide de cuivre et d'oxide d'étain; on verse alors de l'acide sulfurique dans le ballon; et, lorsque l'on pense que l'hydrogène a expulsé tout l'air, on procède au chauffage de la substance à analyser.

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