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Mithoff 7-00-31

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fil-le gente pu-cel-le faite au

tour; riche vi - lain à

·la fa

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mour. Mon pere,hé - las! je vous en

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lain? fe-rai-je fen-me d'an vi

laip?

QUAND il eft riche, Hymen confole; S'il eft pauvre, il porte porte malheur. Fillé, j'ai donné ma parole.

-

·Mon père, j'ai donné mon cœur.

– Or, diamans, robe nouvelle,
Chez toi vont fondre chaque jour.
-Que Dieu paniffe la Pucelle
Qui pour de l'or vend fon amour!

-Si tu trahis mon efpérance,
Ma douce Fille, j'en ́mourrai.
A ce mot, plus de réfistance.
-Mon père, ch bien ! j'obtizai.
Majs, dans mon ame consternée,
Ce vieux refrein va retentir :
Sans amour vienne l'hyme::ée,
Point ne viendra fans repentir.

parure,

ENCOR plus laid par fa
Le prétendu vient à la fin;
Fier & joyeux de l'aventure,
Il chantoit le long du chemin :

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Argent fait tout dans cette vie, Argent, le Roi des autres Rois; » Il donne aux fots, esprit, génie, » Et noble mie au villageois «.

MARIEZ-NOUS, beau fire Prêtre.
Volontiers, Belle! voulez-vous

Pour votre ami le reconnoître !

On me le donne pour époux.

A cet époux, j'espère à peine

Etre fidelle un mois entier.

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- C'eft votre affaire; c'est la fienne : La mienne eft de vous marier.

LA Dame, en fon dépit extrême,
Difoit tout bas: » Ciel en courroux!
» Vous m'ôtez donc l'ami que j'aime,
» Pour me donner un fot époux « !
L'époux la mène en fa demeure:
Dicu! reprit-elle en fanglottant!
Las! en entrant ici je pleure,
Pour ne plus rire qu'en fortant.

EN ce moment l'Amant arrive :
-Ah! bel ami, je yais mourir.
Il faifit la belle captive,
La monte en croupe, & de courir.
Le zèle ardent charme les Belles;
Et vous diriez, en le voyant,
Que l'Amour a donné fes ailes
Au beau courfier qui va fuyant.

L'EPOUX furvient, pleure & s'écrie:
Rendez-la-mei; las! c'eft mon bien.”
J'ai tout donné pour cette Mie.
Qui, répond-elle j'en convien:
Vous m'avez, comme une denrée,
Bien achetée en bons ducats;
Mais je ne me fuis pas lyrée :

Je reads l'argent, & je m'en vas.

(Par M. Imbert.)

A MLLE. DE GARCINS, Vers la fin des repréfentations de fon début.

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ous avez, nous dit-on, certain Maître en-
chanteur,

A qui de vos fuccès vous devez tout l'honneur ;
Aimable de Garcins, oui, oui, la chofe eft sûre ;
J'oferai dire plus : votre jeu fi charmant
N'eft que calqué fidèlement; ....
Mais votre Maître cft la Nature.

( Par M. D***. T******. )

LE LIEUTENANT GASCON,

CONTE.

FIGEAC, favez-vous la nouvelle ?

-Non, mon Général; quelle eft-elle ?
Une étoile que l'on mettra

Sur l'habit du Preux le plus digne,

Dorénavant annoncera.

Chaque trait de valeur infigne.

-Sandis, pour cet arrangement

Combien jé dois au Miniftère !
Avant qu'il foit un an dé guerre,
Jé fembléral 18 firmament,

(Par M. le Marq. de Fulvy.)

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