Bibliothèque universelle et revue suisse, Issue 2

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Bureau de la Bibliothèque universelle, 1919 - Agriculture
 

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Popular passages

Page 53 - Les Puissances signataires considèrent comme un devoir, dans le cas où un conflit aigu menacerait d'éclater entre deux ou plusieurs d'entre Elles, de rappeler à celles-ci que la Cour permanente leur est ouverte. En conséquence, Elles déclarent que le fait de rappeler aux Parties en conflit les dispositions de la présente Convention, et le conseil donné, dans l'intérêt supérieur de la paix, de s'adresser à la Cour permanente ne peuvent être considérés que comme actes de Bons Offices.
Page 52 - Dans les questions d'ordre juridique, et en premier lieu dans les questions d'interprétation ou d'application des conventions internationales, l'arbitrage est reconnu par les Puissances signataires comme le moyen le plus efficace et en même temps le plus équitable de régler les litiges qui n'ont pas été résolus par les voies diplomatiques.
Page 51 - Indépendamment de ce recours, les puissances signataires jugent utile qu'une ou plusieurs puissances étrangères au conflit offrent de leur propre initiative, en tant que les circonstances s'y prêtent, leurs bons offices ou leur médiation aux Etats en conflit.
Page 53 - Contractantes considèrent comme un devoir, dans le cas où un conflit aigu menacerait d'éclater entre deux ou plusieurs d'entre Elles, de rappeler à celles-ci que la Cour Permanente leur est ouverte. En conséquence, Elles déclarent que le fait de rappeler aux Parties en conflit les dispositions de la présente Convention, et le conseil donné, dans l'intérêt supérieur de la paix, de s'adresser à la Cour Permanente, ne peuvent être considérés que comme actes de bons offices.
Page 51 - En cas de dissentiment grave ou de conflit, avant d'en appeler aux armes, les Puissances signataires conviennent d'avoir recours, en tant que les circonstances le permettront, aux bons offices ou à la médiation d'une ou de plusieurs Puissances amies.
Page 200 - Le droit des gens est naturellement fondé sur ce principe, que les diverses nations doivent se faire dans la paix le plus de bien, et, dans la guerre, le moins de mal qu'il est possible, sans nuire à leurs véritables intérêts.
Page 392 - Mon cher frère, fais ton devoir ; l'on demande que ça. Dieu t'a donné la vie, il a le droit de te la reprendre. C'est maman qui le dit. « Nous t'embrassons de tout cœur, quoique nous voudrions bien te revoir avant. Les Prussiens sont ici. Le fils Jandou est mort.
Page 392 - J'apprends la nouvelle que Charles et Lucien sont morts dans la journée du 28 août. Eugène est blessé grièvement. Quant à Louis et Jean ils sont morts aussi. Rose est disparue. Maman pleure : elle dit que tu sois fort et désire que tu ailles les venger. J'espère que tes chefs ne te refuseront pas ça. Jean avait eu la Légion d'honneur; toi, succède-le.
Page 169 - ... taillés dans la pâte humaine. On voit encore ça et là un pied lamentable qui fait saillie, un dos qui s'arrondit en bosse dans un pan de contrefort. Peu à peu on dissimule toute cette misère par des revêtements de sacs à terre, mais ce n'est qu'un écran insuffisant : l'affreuse odeur acre qui vous prend à la gorge, le bruissement incessant des grosses mouches vertes qui s'agitent sur ces débris, vous rappellent assez où l'on est. Et dire que des hommes vivent là dedans, dans...
Page 162 - Ah 1 quel spectacle! Rien, vous m'entendez bien, rien, ni les dessins, ni les photos, ni les descriptions, ne peut donner une idée de cette terrifiante et sublime réalité. Quelle épopée \ Les sanglots me suffoquent ; je voudrais les acclamer, ces braves gens, mais les mots s'étranglent dans ma gorge. Comment vous les dépeindre? Vous vous rappelez les objets recouverts d'une couche pierreuse que nos parents rapportaient autrefois d'une visite aux sources pétrifiantes d'Allyre? Eh bien, c'est...

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