Douze journées de la Révolution: poëmes

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Perrotin, 1835 - 396 pages
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 34 - Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.
Page 267 - Allons, enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé, Contre nous, de la tyrannie, L'étendard sanglant est levé, bis.
Page 59 - Je l'ai vu, je l'ai touché ce vieux corselet de fer, inventé pour retenir un homme par toutes les articulations du corps, et le réduire, comme Thésée dans les enfers , à une éternelle immobilité.
Page 299 - Robespierre jeune. Je suis aussi coupable que mon frère: je partage ses vertus ; je veux partager son sort. Je demande aussi le décret d'accusation contre moi.
Page 300 - J'invite mes collègues à partir « sur le champ , afin que le soleil ne se lève « pas avant que la tête des conspirateurs soit
Page 395 - Ces brigands ne sont plus représentants du- peuple , mais les représentants du poignard] que ce titre leur reste ! qu'il les suive partout! et lorsqu'ils oseront se montrer au peuple, que tous les doigts les désignent sous ce nom mérité de représentants du poignard !
Page 59 - ... impénétrables à la lumière. Le jour de la révélation est arrivé ; les os se sont levés à la voix de la liberté française, ils déposent contre les siècles de l'oppression et de la mort prophétisent la régénération de la nature humaine et la vie des nations, etc., etc.
Page 395 - Murat et Leclerc ébranlent alors un bataillon de grenadiers, et le conduisent à la porte des cinq-cents. Ils s'avancent jusqu'à l'entrée de la salle. A la vue des baïonnettes, les députés poussent des cris affreux, comme ils avaient fait à la vue de Bonaparte. Mais un roulement de tambours couvre leurs cris. — Grenadiers, en avant! s'écrient les officiers. Les grenadiers entrent dans la salle , et dispersent les députés, qui s'enfuient les uns par les couloirs, les autres par les fenêtres....
Page 298 - France qu'il avait formé une liste de proscription ; je n'ai' pas voulu récriminer ; mais j'ai vu hier la séance des jacobins ; j'ai frémi pour la patrie ! J'ai vu se former l'armée du nouveau Cromwel , et je me suis armé d'un poignard pour lui percer le sein si la Convention nationale n'avait pas le courage de le décréter d'accusation,^( Marques d'approbation réitérées.
Page 360 - C'était intéresser les armées à la révolution par leur vote même. A peine ces résolutions furent-elles prises , que les ennemis si nombreux et si divers de la convention s'en montrèrent désolés. Peu importait la constitution à la plupart d'entre eux. Toute constitution leur convenait, pourvu qu'elle donnât lieu à un renouvellement général de tous les membres du gouvernement. Les royalistes voulaient ce renouvellement pour amener du trouble, pour réunir le...

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