Jean-Jacques RousseauGarnier frères, 1921 - 458 pages |
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aime amant âme amis amour assez bientôt Bomston bonté naturelle caractère Chenonceaux cher chose chrétienne citoyen Clarens cœur Confessions Contrat social crime d'Alembert d'Étange David Hume dernier désormais devait Diderot dire Discours dit-il doute écrit écrit-il effet enfants enfin érotique femme fille Genève Genevois Grimm Holbach homme honnête humaine Hume j'ai j'avais jamais Jean-Jacques Jean-Jacques Rousseau jeune jours juger Julie l'amitié l'amour l'auteur l'Emile l'Ermitage l'Héloïse l'homme laisser Larnage lettre livre lui-même m'en malade Malesherbes malheur méchant Meillerie ment Mme d'Épinay Mme d'Houdetot Mme d'Orbe Mme de Warens Mme de Wolmar monde morale Motiers Moultou mystique nature nesque névropathe pair d'Angleterre parler passé passion pensée personne philosophe platonisme plume pourtant premier psychologie Quiétisme raison rationnel reste rêveries rien roman romanesque Rous Rousseau Saint-Lambert Saint-Preux savons seau séjour sens sentiments sera seul social Sophie sophisme sorte souvent surplus tard Thérèse tion trouve vérité vertu vis-à-vis voilà vrai yeux
Popular passages
Page 86 - L'exemple des sauvages qu'on a presque tous trouvés à ce point, semble confirmer que le genre humain était fait pour y rester toujours, que cet état est la véritable jeunesse du monde, et que tous les progrès ultérieurs ont été, en apparence, autant de pas vers la perfection de l'individu et, en effet, vers la décrépitude de l'espèce.
Page 170 - ... des sociétés de créatures parfaites , aussi célestes par leurs vertus que par leurs beautés , d'amis sûrs, tendres, fidèles, tels que je n'en trouvai jamais ici-bas. Je pris un tel goût à planer ainsi dans l'empyrée, au milieu des objets charmants dont je...
Page 398 - Moi seul. Je sens mon cœur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent.
Page 15 - Dans cette étrange situation, mon inquiète imagination prit un parti qui me sauva de moi-même et calma ma naissante sensualité; ce fut de se nourrir des situations qui m'avaient intéressé dans mes lectures, de les rappeler, de les varier, de les combiner, de me les approprier tellement que je devinsse un des personnages que j'imaginais...
Page 90 - On veut toujours son bien, mais on ne le voit pas toujours : jamais on ne .corrompt le peuple, mais souvent on le trompe, et c'est alors seulement qu'il paraît vouloir ce qui est mal.
Page 352 - Laisse, mon ami, ces vains moralistes , et rentre au fond de ton âme : c'est là que tu retrouveras toujours la source de ce feu sacré qui nous embrasa tant de fois de l'amour des sublimes vertus...
Page 170 - L'impossibilité d'atteindre aux êtres réels me jeta dans le pays des chimères ; et ne voyant rien d'existant qui fût digne de mon délire, je le nourris dans un monde idéal que mon imagination créatrice eut bientôt peuplé d'êtres selon mon cœur.
Page 9 - Il n'était question d'abord que de m'exercer à la lecture par des livres amusants; mais bientôt l'intérêt devint si vif, que nous lisions tour à tour sans relâche, et passions les nuits à cette occupation. Nous ne pouvions jamais quitter qu'à la fin du volume. Quelquefois mon père, entendant le matin les hirondelles, disait tout honteux : Allons nous coucher; je suis plus enfant que toi.
Page 62 - ... poitrine ; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue et j'y passe une demi-heure dans...
Page 276 - J'admire vos talens, je m'amuse de vos rêveries, qui, soit dit en passant, vous occupent trop et trop long-temps. Il faut, à la fin, être sage et heureux. Vous avez fait assez parler de vous par des singularités peu convenables à un véritable grand homme. Démontrez à vos...