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L'ouvrage complet formera environ 200 livraisons à 10 centimes, et sera illustré de plus de 800 gravures; se publie également en 20 séries brochées à 1 fr. la série.

La quatrième série, qui vient de paraître à la librairie Furne et Jouvet, et chez tous les libraires, est consacrée aux chemins de fer. L'histoire de la découverte de la locomotive et des voies ferrées, l'établissement successif de ce mode de transport dans les divers pays de l'Europe, avec la biographie des principaux ingéhieurs qui ont concouru à l'invention ou au perfectionnement des chemins de fer, enfin la description de la locomotive et de ses différents organes, tel est le contenu de cette quatrième série, qui est accompagnée de nombreuses et magnifiques illustrations.

Le succès et la popularité des Merveilles de la science, de M. Louis Figuier, augmentent de jour en jour.

Thèse pour l'obtention du titre de pharmacien de première classe, sur l'acide phénique, au point de vue pharmaceutique; par FRANÇOIS-LOUIS PARISEL, ex-interne des hôpitaux ; thèse présentée et soutenue le 7 août 1866 devant l'École supérieure de pharmacie. Paris, J.-B. BAILLIERE et fils, rue Hautefeuille, 19.

Cette thèse fait connaître des faits d'un haut intérêt et des applications utiles.

De l'isomérie; par le docteur EDME BOURGOIN, pharmacien en chef de l'hôpital du Midi, licencié ès sciences physiques. Paris, 1866, 1 vol. Librairie F. SAVY, rue Hautefeuille, 24.

Essai de bibliographie et d'histoire, contenant la reproduction de plaquettes rares et curieuses, et le catalogue raisonné des ouvrages relatifs à l'histoire de Bourbonne et de ses thermes; par le docteur BOUGARD, médecin consultant à Bourbonne-les-Bains, membre de la Société d'hydrologie médicale de Paris, de la Société de médecine de Strasbourg, etc. Paris, 1866,

1 vol. Chez Auguste AUBRY, rue Dauphine, 16.

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Cet ouvrage, qui a été présenté à l'Académie de médecine, contient l'histoire archéologique et médicale de Bourbonne-les-Bains et de ses eaux.

Il serait à désirer qu'un travail semblable fût fait sur les sources

minérales de la France; mais que de temps, que d'argent à dépenser pour une semblable collection; quel est le libraire qui voudrait entreprendre une semblable publication? Un ouvrage complet sur les eaux minérales ne peut être entrepris que par une commission spéciale et aux frais de l'État.

Quoi qu'il en soit, M. Bougard a donné un bon exemple.

Essai sur les caractères physiques, organoleptiques et chimiques que doivent présenter les principales préparations pharmaceutiques; par P. H. LEPAGE (de Gisors), pharmacien de première classe, lauréat de plusieurs Sociétés savantes, membre du conseil d'hygiène du département de l'Eure, etc., etc.-Évreux, 1866, 1 vol. Imprimerie Auguste HÉRISSEY.

Ce travail mérite de fixer l'attention de nos confrères, qui tous connaissent les travaux qui sont déjà dus à M. Lepage.

Faits pour ́servir à l'histoire technique de l'ar-
senic; par M. J. GIRARDIN, doyen et professeur de chimie de la
Faculté des sciences dé Lille, correspondant de l'Institut, etc.
A Lille. Imprimerie DANEL.

Le nom de l'auteur recommande cet opuscule, que nous avons lu avec un vif intérêt.

Des moyens pratiques de constater la mort par l'électricité; par le docteur BONNEJOY, ancien élève des hôpitaux. — Paris, 1866, 1 vol. J.-B. BAILLIÈRE et fils, rue Hautefeuille, 19.

Considérations sur l'usage et l'abus de l'eau-devie et des autres liqueurs fortes; par M. J. GIRARDIN, doyen et professeur de chimie à la Faculté des sciences de Lille, correspondant de l'Institut, etc. Lille; imprimerie DANEL.

Notice sur l’épidémie actuelle; par CORRIEZ, pharmacien-médecin. Amiens, typographie LAMBERT-CARON, place du Grand-Marché.

528 JOURNAL DE CHIMIE, DE PHARMACIE ET DE TOXICOLOGIE.

Composition des cendres végétales; par EUGÈNE MARCHAND, pharmacien, membre de l'Institut des provinces, correspondant de la Société impériale et centrale d'agriculture de France, etc. Au Havre, imprimerie LEPELLETIER.

On sait que de nombreux travaux sont dus à M. Marchand, qui, chaque année, nous fait connaître des travaux intéressants pour tous ses confrères.

Réflexions d'un chimiste philosophe sur les maladies épidémiques, la fièvre des marais, le choléra, la peste, la variole, la fièvre jaune, etc.; par M. A. GAUDIN, circulateur du Bureau des longitudes. - Prix : 1 fr. Paris, chez Charles GAUDIN, rue de la Perle, 9, et chez l'Auteur, rue Oudinot, 6.

Société de secours des Amis des sciences. Compterendu de la neuvième séance annuelle tenue le 4 mai à la Sorbonne. Prix: 3 fr. Paris, imprimerie générale de Ch. LAHURE, rue de Fleurus, 9.

Le but que s'est proposé le célèbre fondateur de cette Société, que le temps ne lui a pas permis de voir prospérer, est bien connu.

La publication que nous annonçons démontre que l'œuvre du baron Thenard se continue, et que des secours annuels viennent soulager ceux qui, placés haut dans la science, n'ont pu laisser à leurs femmes et à leurs enfants des moyens d'existence, que là science ne donne pas toujours, même à ceux qui sont considérés comme illustres.

Annales médico-psychologiques, Journal destiné à recueillir tous les documents relatifs à l'aliénation mentale, aux névroses, à la médecine légale des aliénés; par MM. BAILLARGER, docteur-médecin à la Salpêtrière, et CERISE, membre de l'Académie de médecine. - Paris, 1866. Victor MASSON et fils, place de l'École-de-Médecine.

Le Gérant: A. CHEVALLIER.

54931 PARIS. TYPOGRAPHIE DE RENOU ET MAULDE, RUE DE RIVOLI, No 144.

DE

CHIMIE MÉDICALE,

DE PHARMACIE ET DE TOXICOLOGIE.

5me Série; Tome II; N° 10. Octobre 1866.

CHIMIE.

NOUVEAUX RÉACTIFS DE LA GLYCOSE.

En traitant l'acide picrique par un corps réducteur tel que le sulfate ferreux en présence d'un alcali, on le transforme en acide picramique. Ayant reconnu qu'une réaction analogue a lieu en présence de la glycose, M. Braun se sert de l'acide picrique lorsqu'il s'agit de reconnaître cette matière sucrée, car il s'est assuré qu'elle n'est produite ni par la mannite ni par le sucre de canne, mais par la glycose et la lactine.

La liqueur d'épreuve contient :

Acide picrique..
Eau.....

250

1 partie.

Le liquide sucré étant porté à 90 degrés, on y laisse tomber quelques gouttes du réactif ci-dessus et l'on porte à l'ébullition ; le liquide devient d'un rouge plus ou moins foncé suivant la concentration. M. Braun a, avec succès, appliqué cette réaction à l'examen des urines diabétiques.

Une réaction préconisée par MM. Francqui et de Vyvère est une modification de celle précédemment indiquée par M. Boettger et fondée sur la réduction de l'oxyde de bismuth.

Les deux chimistes belges emploient l'oxyde bismuthique à

5e SÉRIE. II.

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l'état alcalin et obtiennent ainsi un réactif bien plus impressionnable; voici comment : de l'azotate de bismuth ayant été précipité par un grand excès de potasse, on chauffe modérément le tout et l'on ajoute de l'acide tartrique; le précipité se dissout avant même que la réaction alcaline ait cessé de se manifester, et le réactif est prêt. Quelques gouttes ajoutées à une urine diabétique suffiront ponr produire, à l'ébullition, un dépôt noir de bismuth métallique.

Les auteurs se sont assurés que les principes habituellement contenus dans l'urine sont sans action sur le réactif, sauf toutefois l'albumine qui le brunit, sans doute par suite de la production d'un peu de sulfure de bismuth. Aussi conseillent-ils d'éliminer, avant tout, ce principe azotosulfuré, ce qui complique un peu l'opération.

APPLICATION DE LA CHIMIE A LA CONSERVATION D'UN LABORATOIRE. On lit dans divers journaux l'article suivant :

« Dans le cours de la dernière guerre en Allemagne, un pro«fesseur de chimie qui voulait empêcher, dit l'International, les << soldats ennemis de pénétrer dans le cabinet de physique et de «< chimie de l'École spéciale dont la garde lui était confiée, orga<< nisa, à l'entrée du cabinet, une production incessante de gaz hydrosulfurique. Seize fois les envahisseurs firent ouvrir le << cabinet, et seize fois l'horrible infection qui s'en exhalait les « força de faire refermer la porte, sans que personne eût eu le << temps ou la hardiesse de toucher aux instruments et autres << objets que renfermait cette collection. >>

Il est à notre connaissance qu'à Paris un chimiste avait eu une idée semblable à celle que nous venons de faire connaître.

Ce chimiste, qui craignait les résultats qui peuvent suivre les émeutes, avait disposé, dans son appartement, des appareils qui étaient préparés pour fournir un dégagement de chlore.

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