Œuvres complettes de J. J. Rousseau, citoyen de Genève: PolitiqueChez Bélin, Caille, Grégoire, Volland, 1793 |
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... possible pour quiconque renonce à tout . Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme , et c'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volon- té . Enfin c'est une convention vaine et contra ...
... possible pour quiconque renonce à tout . Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme , et c'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volon- té . Enfin c'est une convention vaine et contra ...
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... possible . C'est ce qu'il y a de commun dans ces différens intérêts qui forme le lien social , et s'il n'y avait pas quelque point dans lequel tous les intérêts s'accordent , nulle société ne saurait exister . Or , c'est uniquement sur ...
... possible . C'est ce qu'il y a de commun dans ces différens intérêts qui forme le lien social , et s'il n'y avait pas quelque point dans lequel tous les intérêts s'accordent , nulle société ne saurait exister . Or , c'est uniquement sur ...
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... de tous leurs droits et pour en revêtir les rois avec tout l'art possible . C'eût bien été aussi le goût de Barbeyrac , qui dédiait sa traduction au roi d'Angleterre George I. Mais malheureuse- ment l'expulsion de Jacques 40 CONTRAT DU.
... de tous leurs droits et pour en revêtir les rois avec tout l'art possible . C'eût bien été aussi le goût de Barbeyrac , qui dédiait sa traduction au roi d'Angleterre George I. Mais malheureuse- ment l'expulsion de Jacques 40 CONTRAT DU.
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... possible : ne souffrez ni des gens opulens ni des gueux . Ces deux états natu- rellement inséparables sont également funestes au bien commun ; de l'un sortent les fauteurs de la tyrannie et de l'autre les tyrans ; c'est toujours entr ...
... possible : ne souffrez ni des gens opulens ni des gueux . Ces deux états natu- rellement inséparables sont également funestes au bien commun ; de l'un sortent les fauteurs de la tyrannie et de l'autre les tyrans ; c'est toujours entr ...
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... possible à la chose publique , il y a diverses relations à considérer . Premièrement l'action du corps entier agissant sur lui - même , c'est - à - dire le rapport du tout au tout , ou du souverain à l'Etat ; et ce rapport est compo- sé ...
... possible à la chose publique , il y a diverses relations à considérer . Premièrement l'action du corps entier agissant sur lui - même , c'est - à - dire le rapport du tout au tout , ou du souverain à l'Etat ; et ce rapport est compo- sé ...
Contents
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Common terms and phrases
abus acte aisément ames assemblées avantage besoin Caligula centuries CHAPITRE chefs choses citoyens civil comices conserver constitution contrat social corps politique démocratie diète diétines dieux dire doit doivent donner élections enfans éphores établir Etat fesait force forme gouvernemens gouvernement Grotius guerre habitans hommes institution jamais jugement l'autre l'élection l'Etat l'ordre équestre laisser liberté liberum veto libre licteurs lois lui-même Lycurgue magistrats manière maximes membres ment mieux mœurs moyen n'en nation nature nombre nonces ôter pacte social palatinats palatins par-là par-tout patriciens patrie pays peuple Pologne pouvoir premier prince public publique puissance exécutive puissance législative puisse qu'à qu'un raison rapport représentans république république de Venise république romaine reste rien rois Romains Rome Romulus s'il sénat sénateurs serait seul simple sitôt sorte souverain souveraineté Sparte starosties suffrages sujets sur-tout tion toyen tribunat tribus trouve tyran usurper verain vernement Voilà vois voix volonté générale volonté particulière voudrais vrai
Popular passages
Page 21 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre .qu'auparavant.
Page 39 - Les charlatans du Japon dépècent, dit-on, un enfant aux yeux des spectateurs; puis jetant en l'air tous ses membres l'un après l'autre, ils font retomber l'enfant vivant et tout rassemblé. Tels sont à peu près les tours de gobelets de nos politiques; après avoir démembré le corps social par un prestige digne de la foire, ils rassemblent les pièces on ne sait comment.
Page 58 - Les lois ne sont proprement que les conditions de l'association civile. Le peuple, soumis aux lois, en doit être l'auteur; il n'appartient qu'à ceux qui s'associent de régler les conditions de la société. Mais comment les régleront-ils? Sera-ce d'un commun accord , par une inspiration subite? Le corps politique at-il un organe pour énoncer ses volontés? Qui lui donnera la prévoyance nécessaire pour en former les actes et les publier d'avance?
Page 231 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 80 - Il est encore en Europe un pays capable de législation ; c'est l'île de Corse. La valeur et la constance avec laquelle ce brave peuple a su recouvrer et défendre sa liberté mériterait bien que quelque homme sage lui apprît à la conserver. J'ai quelque pressentiment qu'un jour cette petite île étonnera l'Europe.
Page 156 - Le peuple anglais pense être libre , il se trompe fort ; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement : sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien.
Page 22 - De plus, l'aliénation se faisant sans réserve, l'union est aussi parfaite qu'elle peut l'être et nul associé n'a plus rien à réclamer. Car s'il restait quelques droits aux particuliers, comme il n'y aurait aucun supérieur commun qui pût prononcer entre eux et le public, chacun étant en quelque point son propre juge prétendrait bientôt l'être en tous, l'état de nature subsisterait et l'association deviendrait nécessairement tyrannique ou vaine.
Page 230 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 62 - Cet emploi , qui constitue la république , n'entre point dans sa constitution : c'est une fonction particulière et supérieure qui n'a rien de commun avec l'empire humain ; car si celui qui commande aux hommes ne doit pas commander aux lois, celui qui commande aux lois ne doit pas non plus commander aux hommes...
Page 30 - ... qu'il possède. Pour ne pas se tromper dans ces compensations , il faut bien distinguer la liberté naturelle, qui n'a pour bornes que les forces de l'individu, de la liberté civile, qui est limitée par la volonté générale ; et la possession , qui n'est que l'effet de la force ou le droit du premier occupant, de la propriété, qui ne peut être fondée que sur un titre positif.