Œuvres complettes de J. J. Rousseau, citoyen de Genève: PolitiqueChez Bélin, Caille, Grégoire, Volland, 1793 |
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... laisser le temps d'exposer les miennes . On doit concevoir par - là que ce qui géné ralise la volonté est moins le nombre des voix que l'intérêt commun qui les unit , car dans cette institution chacun se soumet nécessai- rement aux ...
... laisser le temps d'exposer les miennes . On doit concevoir par - là que ce qui géné ralise la volonté est moins le nombre des voix que l'intérêt commun qui les unit , car dans cette institution chacun se soumet nécessai- rement aux ...
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... laisser l'autorité civile à ses chefs que l'autorité militaire à ses généraux . Il est vrai encore qu'on ne saurait en pa- reil cas observer avec trop de soin toutes les formalités requises pour distinguer un acte régulier et légitime d ...
... laisser l'autorité civile à ses chefs que l'autorité militaire à ses généraux . Il est vrai encore qu'on ne saurait en pa- reil cas observer avec trop de soin toutes les formalités requises pour distinguer un acte régulier et légitime d ...
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... les suffrages . La première , s'il plaît au souverain de conserver la présente forme de gouverne- ment . La seconde , s'il plaît au peuple d'en laisser l'administration à ceux qui en sont actuellement chargés . SOCIA L. 167.
... les suffrages . La première , s'il plaît au souverain de conserver la présente forme de gouverne- ment . La seconde , s'il plaît au peuple d'en laisser l'administration à ceux qui en sont actuellement chargés . SOCIA L. 167.
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Jean-Jacques Rousseau. laisser l'administration à ceux qui en sont actuellement chargés . Je suppose ici ce que je crois avoir dé- montré , savoir qu'il n'y a dans l'Etat aucune loi fondamentale qui ne se puisse révoquer , non pas même ...
Jean-Jacques Rousseau. laisser l'administration à ceux qui en sont actuellement chargés . Je suppose ici ce que je crois avoir dé- montré , savoir qu'il n'y a dans l'Etat aucune loi fondamentale qui ne se puisse révoquer , non pas même ...
Page 172
... , que le gouvernement a toujours grand soin de ne laisser qu'à ses membres ; mais cette im- portante matière demanderoit un traité à part , et je ne puis tout dire dans celui- CHAPITRE II . Des suffrages . N. voit par le 172 CONTRAT DU.
... , que le gouvernement a toujours grand soin de ne laisser qu'à ses membres ; mais cette im- portante matière demanderoit un traité à part , et je ne puis tout dire dans celui- CHAPITRE II . Des suffrages . N. voit par le 172 CONTRAT DU.
Contents
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Common terms and phrases
abus acte aisément ames assemblées avantage besoin Caligula centuries CHAPITRE chefs choses citoyens civil comices conserver constitution contrat social corps politique démocratie diète diétines dieux dire doit doivent donner élections enfans éphores établir Etat fesait force forme gouvernemens gouvernement Grotius guerre habitans hommes institution jamais jugement l'autre l'élection l'Etat l'ordre équestre laisser liberté liberum veto libre licteurs lois lui-même Lycurgue magistrats manière maximes membres ment mieux mœurs moyen n'en nation nature nombre nonces ôter pacte social palatinats palatins par-là par-tout patriciens patrie pays peuple Pologne pouvoir premier prince public publique puissance exécutive puissance législative puisse qu'à qu'un raison rapport représentans république république de Venise république romaine reste rien rois Romains Rome Romulus s'il sénat sénateurs serait seul simple sitôt sorte souverain souveraineté Sparte starosties suffrages sujets sur-tout tion toyen tribunat tribus trouve tyran usurper verain vernement Voilà vois voix volonté générale volonté particulière voudrais vrai
Popular passages
Page 21 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre .qu'auparavant.
Page 39 - Les charlatans du Japon dépècent, dit-on, un enfant aux yeux des spectateurs; puis jetant en l'air tous ses membres l'un après l'autre, ils font retomber l'enfant vivant et tout rassemblé. Tels sont à peu près les tours de gobelets de nos politiques; après avoir démembré le corps social par un prestige digne de la foire, ils rassemblent les pièces on ne sait comment.
Page 58 - Les lois ne sont proprement que les conditions de l'association civile. Le peuple, soumis aux lois, en doit être l'auteur; il n'appartient qu'à ceux qui s'associent de régler les conditions de la société. Mais comment les régleront-ils? Sera-ce d'un commun accord , par une inspiration subite? Le corps politique at-il un organe pour énoncer ses volontés? Qui lui donnera la prévoyance nécessaire pour en former les actes et les publier d'avance?
Page 231 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 80 - Il est encore en Europe un pays capable de législation ; c'est l'île de Corse. La valeur et la constance avec laquelle ce brave peuple a su recouvrer et défendre sa liberté mériterait bien que quelque homme sage lui apprît à la conserver. J'ai quelque pressentiment qu'un jour cette petite île étonnera l'Europe.
Page 156 - Le peuple anglais pense être libre , il se trompe fort ; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement : sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien.
Page 22 - De plus, l'aliénation se faisant sans réserve, l'union est aussi parfaite qu'elle peut l'être et nul associé n'a plus rien à réclamer. Car s'il restait quelques droits aux particuliers, comme il n'y aurait aucun supérieur commun qui pût prononcer entre eux et le public, chacun étant en quelque point son propre juge prétendrait bientôt l'être en tous, l'état de nature subsisterait et l'association deviendrait nécessairement tyrannique ou vaine.
Page 230 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 62 - Cet emploi , qui constitue la république , n'entre point dans sa constitution : c'est une fonction particulière et supérieure qui n'a rien de commun avec l'empire humain ; car si celui qui commande aux hommes ne doit pas commander aux lois, celui qui commande aux lois ne doit pas non plus commander aux hommes...
Page 30 - ... qu'il possède. Pour ne pas se tromper dans ces compensations , il faut bien distinguer la liberté naturelle, qui n'a pour bornes que les forces de l'individu, de la liberté civile, qui est limitée par la volonté générale ; et la possession , qui n'est que l'effet de la force ou le droit du premier occupant, de la propriété, qui ne peut être fondée que sur un titre positif.