Mémoires historiques et politiques du règne de Louis XVI, depuis son mariage jusqu'à sa mort: Ouvrage composé sur des pièces authentiques fournies à l'auteur, avant la révolution, par plusieurs ministres et hommes d'état; et sur les pièces justificatives recueillies, après le 10 août, dans les cabinets de Louis XVI, à Versailles, et au château des Tuilleries, Volume 3 |
Contents
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Common terms and phrases
affaires américains anglais armée avaient cabinet caractère cardinal Catherine CHAPITRE circonstance clergé comte de Saint-Germain comte de St.-Germain comte de Vergennes conseil cour de Londres cour de Rome cour de Vienne couronne Danemarck déclara détruire diplomatie duc d'Aiguillon duc de Choiseul économistes ennemis esprit établi état factions finances force Frédéric Ganganelli général génie Georges III gleterre gouvernemens gouvernement guerre Gustave hommes intérêts Kaunitz l'abbé l'Angleterre l'Autriche l'Espagne l'état l'Europe l'opposition liberté long-tems lord Chatam Louis XVI madame de Pompadour maison d'Autriche maison de Bourbon Malesherbes maréchal maréchal de Broglie Marie-Thérèse maritime Maurepas mémoires ment militaire ministre mœurs monarchie monarque n'avait Naples nation OBSERVATIONS DE LOUIS opérations opinions opposé paix parlemens parlement peuple philosophie plan politique Pologne pouvait principes projets protestans Prusse puissance réformes règne de Louis reine religion REMARQUE DE LOUIS république révolution royaume Russie secrète sire Suède sur-tout systême talens tems tion trône troupes Turgot Versailles voulait zèle
Popular passages
Page 91 - Nous nous hâtons de rejeter une pareille maxime. Dieu en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes.
Page 148 - On attend vos ordres spéciaux pour contribuer au bien public, pour respecter les droits d'autrui, quelquefois même pour user des siens propres. Vous êtes forcé de statuer sur tout, et le plus souvent par des volontés particulières, tandis que vous pourriez gouverner comme Dieu par des lois générales, si les parties intégrantes de votre empire avaient une organisation régulière et des rapports connus.
Page 140 - La cause du mal, sire, vient de ce que votre nation n'a point de constitution. C'est une société composée de différents ordres mal unis et d'un peuple dont les membres n'ont entre eux que...
Page 142 - ... faire donner à tous une instruction qui leur manifeste bien les obligations qu'ils ont à la société et à votre pouvoir qui la protège, les devoirs que ces obligations leur imposent, l'intérêt qu'ils ont à remplir ces devoirs pour le bien public et pour le leur propre.
Page 420 - On demande sur quoi retrancher, et chaque ordonnateur dans sa partie soutiendra que presque toutes les dépenses particulières sont indispensables. Ils peuvent dire de fort bonnes raisons, mais comme il n'y en a point pour faire ce qui est impossible, il faut que toutes ces raisons cèdent à la nécessité absolue de l'économie.
Page 152 - Turgot, peut se faire cette année, et au commencement de l'année prochaine ; mais ce ne serait que dans les premiers jours d'octobre, après que toutes les récoltes seront décidées et connues, quepourraient se tenir les assemblées municipales d'élection.
Page 152 - Dès le moment de leur ouverture, il n'existe plus, entre le roi et sa nation, des intermédiaires qu'une armée, et il est fâcheux et douloureux de lui confier la défense de l'autorité de l'État, contre l'Assemblée des Français. Le système de M. Turgot est un beau rêve ; c'est une autre utopie particulière, qui part d'un homme qui a de bonnes vues, mais qui bouleverserait l'État actuel.
Page 420 - Il est indispensable qu'il puisse discuter avec eux, en présence de Votre Majesté, le degré de nécessité des dépenses proposées. Il est surtout nécessaire que, lorsque vous aurez, Sire, arrêté l'état des fonds de chaque département, vous défendiez à celui qui en est chargé d'ordonner aucune dépense nouvel le sans en avoir auparavant concerté avec la finance les moyens d'y pourvoir.
Page 114 - il y avait en France un homme gauche, épais, lourd, né avec plus de rudesse que de caractère, plus d'entêtement que de fermeté, d'impétuosité que de tact, charlatan d'administration ainsi que de vertu, fait pour décrier l'une, pour dégoûter de l'autre, du reste sauvage par amour-propre, timide par orgueil, aussi étranger aux hommes, qu'il n'avait jamais connus, qu'à la chose publique, qu'il avait toujours mal aperçue; il s'appelait Turgot.
Page 152 - Nos parlements sont dans l'usage d'accorder tout ce qu'on leur demande à la charge des peuples; ils sont dans l'usage de tout refuser et de se laisser exiler, quand on leur demande quelque impôt, à leur préjudice individuel. En assemblant les propriétaires de mon royaume pour leur demander l'assise de l'impôt, c'est le moyen de les opposer à l'impôt demandé. L'abbé Terray a bien prouvé qu'on n'est bien sûr de l'impôt, que lorsqu'il est levé par l'ordre de celui qui ne le paye pas, ou...