Poésies de M.-J. Chénier |
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Poésies de M.-J. Chénier: Précédées d'une Notice Et Accompagnées de Notes ... Marie-Joseph Chénier No preview available - 2017 |
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Popular passages
Page 9 - Ces reptiles hideux, sifflant dans la poussière , En vain sèment le trouble entre son ombre et moi : Scélérats, contre vous elle invoque la loi. Hélas ! pour arracher la victime aux supplices, De mes pleurs chaque jour fatiguant vos complices, J'ai courbé devant eux mon front humilié : Mais ils vous ressemblaient, ils étaient sans pitié.
Page 9 - Lion ramènera l'année, 0 mon frère, je veux, relisant tes écrits, Chanter l'hymne funèbre à tes mânes proscrits. Là, souvent tu verras, près de ton mausolée, Tes frères gémissants, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d'ombre et des fleurs...
Page 93 - C'est le bon sens, la raison qui fait tout. Vertu, génie, esprit, talent et goût. Qu'est-ce vertu ? raison mise en pratique ; Talent ? raison produite avec éclat ; Esprit ? raison qui finement s'exprime ; Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat ; Et le génie est la raison sublime.
Page 9 - Demandait à grands cris du sang et non des lois ! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie, Ceux-là même dans l'ombre armant la calomnie, Me reprochent le sort d'un frère infortuné Qu'avec la calomnie ils ont assassiné ! L'injustice agrandit une âme libre et fière.
Page 116 - La victoire en chantant nous ouvre la barrière ; La liberté guide nos pas, Et du nord au midi la trompette guerrière A sonné l'heure des combats. Tremblez, ennemis de la France, Rois ivres de sang et d'orgueil ! Le peuple souverain s'avance ; Tyrans, descendez au cercueil. • La république nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir.
Page 117 - Sur le fer, devant Dieu, nous jurons à nos pères, A nos épouses, à nos sœurs, A nos représentants, à nos fils, à nos mères, D'anéantir les oppresseurs. En tous lieux, dans la nuit profonde Plongeant la féodalité, Les Français donneront au monde Et la paix et la liberté.
Page 114 - Source de vérité, qu'outrage l'imposture, De tout ce qui respire éternel protecteur, Dieu de la liberté, père de la nature, Créateur et conservateur ! 0 toi ! seul incréé, seul grand, seul nécessaire, Auteur de la vertu, principe de la loi, Du pouvoir despotique immuable adversaire, La France est debout devant toi.
Page li - Chénier apporta et lut ce projet ; c'était une véritable amplification de rhétorique , déclamée avec l'affectation d'un écolier à voix de Stentor. Elle me donna sa mesure. On peut faire des vers et porter dans un autre genre de travail la justesse d'un bon esprit ; mais Chénier voulait encore être poète en écrivant de la prose et de la politique. Voilà , me dis-je , un homme mal placé...
Page 7 - Ah ! si quelque insensé" défendait leur système, Regarde, lui dirais-je, et prononce toi-même. Vois le crime, usurpant le nom de Liberté; Rouler dans nos remparts son char ensanglanté ; Vois des pertes sans deuil, des morts sans mausolées ; Les grâces, les vertus d'un long crêpe voilées ; Près d'elles le génie éteignant son flambeau, Et les beaux-arts pleurant sur un vaste tombeau.
Page 124 - Mais, ferme dans ma route, et vrai dans mes discours , Tel je fus, tel je suis, tel je serai toujours. Gorgé de honte et d'or, un impudent Maurice...