Les siècles littéraires de la France: ou Nouveau dictionnaire, historique, critique, et bibliographique, de tous les écrivains français, morts et vivans, jusqu'à la fin du XVIIIe. siècle, Volume 2Chez l'auteur imprimeur-libraire, 1803 - France |
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Popular passages
Page 169 - de l'espèce humaine, affranchie de toutes ses chaînes, soustraite à l'empire du hasard, comme à celui des ennemis de ses progrès, et marchant d'un pas ferme et sûr dans la route de la vérité , de la vertu et du bonheur, présente au philosophe un spectacle
Page 169 - détruira plus par une compensation funeste, en ramenant les préjugés et l'esclavage. Cette contemplation est pour lui un asyle, où le souvenir de ses persécuteurs ne. peut le poursuivre, où vivant par la pensée avec l'homme rétabli dans les droits comme dans la dignité de sa nature, il oublie celui que l'avidité, la crainte ou
Page 184 - le visage assez agréable, un grand ne^ , la bouche belle, les yeux pleins de feu, la physionomie vive, des traits fort marqués, et propres à être transmis à la postérité dans une médaille ou dans un buste. Sa prononciation n'était pas tout-à-fait nette. Il
Page 183 - En plusieurs provinces de France, il était passé en proverbe de dire : Cela. est beau comme le Cid. Corneille avait dans son cabinet cette pièce traduite dans toutes les langues de l'Europe , hormis l'esclavone et la turque. Les Espagnols, dont il
Page 259 - conclut, malgré beaucoup de difficultés, le mariage du duc d'Yorck, depuis Jacques II, avec la princesse de Modène. Il fut chargé de la conduire en Angleterre, où il fit encore dans la suite un autre voyage par ordre du roi. Le reste de sa vie n'est plus que celle d'un courtisan, à cela près
Page 454 - met le frère à la porte de sa propre demeure, en fait autant aux autres qui accourent au bruit, et s'enferme seul à double tour. Le supérieur arrive, et Duval ne lui ouvre la porte qu'après lui avoir fait accepter Une capitulation. Les deux points principaux du traité , furent
Page 16 - sa supériorité, et qui s'indigne qu'on la lui dispute. Quel homme fut jamais plus tranchant , plus impérieux , plus décisif, plus divinement infaillible à son gré? La moindre opposition qu'on osait lui faire , était toujours une œuvre de satan, un crime digne du feu
Page 185 - point le mérite de ce pays-là. Rien n'était égal à son incapacité pour .les affaires , que son aversion ; les plus légères lui causaient de l'effroi et de la terreur. Il avait plus d'amour pour l'argent , que d'habileté pour en amasser.
Page 258 - cent vers au roi. Il les avait faits exactement comptés, et placés dans sa mémoire ; et ces trois efforts n'avaient pas été troublés par le cours rapide du jeu, ni par les différentes attentions promptes et vives qu'il demande à chaque instant. Sa poésie lui valut
Page 308 - le compter pour peu de chose dans sa famille; et ne le regardant plus que sous le titre odieux de philosophe, tâchaient de l'effacer de leur mémoire , comme s'il eût été la honte de. sa race. On lui donna une marque bien cruelle de cette indifférence à la mort de son père