Le printemps d'un prescrit, suivi de mélanges en prose

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Giguet et Michaud, 1808 - 322 pages
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 150 - L'âme entière frémit en contemplant tant de néant et tant de grandeur. Lorsqu'on cherche une expression assez magnifique pour peindre ce qu'il ya de plus élevé, l'autre moitié de l'objet sollicite le terme le plus bas pour exprimer ce qu'il ya de plus vil.
Page 5 - ... auteurs. ART. 4. Tout contrefacteur sera tenu de payer au véritable propriétaire une somme équivalente au prix de trois mille exemplaires de l'édition originale. ART. 5. Tout débitant d'édition contrefaite, s'il n'est pas reconnu contrefacteur, sera tenu de payer au véritable propriétaire une somme équivalente au prix de cinq cents exemplaires de l'édition originale.
Page 146 - Et moi aussi je suis soldat français ! désormais je ri aurai plus d'autre moustache , en plaçant cette mèche précieuse sur sa lèvre supérieure ; maintenant je suis sûr de vaincre les ennemis de la France, et je marche à la victoire.
Page 40 - Et les enfants du nord, dans leur fuite orageuse > Sur la cime des monts ont porté les frimas. Le beau soleil de mai levé sur nos climats , Féconde les sillons , rajeunit les bocages , Et de l'hiver oisif affranchit ces rivages. La s.ève emprisonnée en ses étroits canaux...
Page 115 - C'est la voix d'ithona qui demande des pleurs. Ces antiques forêts, leurs mobiles ombrages, L'aspect changeant des lacs, des mont? et des nuages, Rappellent à son cœur tout ce quil a chéri. Oh ! qui pourra jamais voir sans être attendri L'éclat demi-voilé de l'horizon plus sombre, Ce mélange confus du soleil et de l'ombre , Ces combats indécis de la nuit et du jour , Ces feux mourants épars sur les monts d'alentour, Ce brillant occident où le soleil étale Sa chevelure d'or et sa robe...
Page 150 - En vain , pour défendre son trône , il parut se lever avec la majesté de son siècle , et une arrière-garde de huit siècles de rois ; en vain son geste menaçant épouvanta les ennemis des morts , lorsque , précipité dans une fosse commune , il tomba sur le sein de Marie de Médicis : tout fut détruit. Dieu , dans l'effusion de sa colère...
Page 113 - Sorti de son terrier, le lapin imprudent Vient tomber sous les coups du chasseur qui l'attend ; Et par l'ombre du soir, la perdrix rassurée Redemande aux échos sa compagne égarée. Quand la fraîcheur des nuits descend sur les coteaux, Le peuple des cités court oublier ses maux Dans ces brillants jardins, sous ces vastes portiques Qu'embellissent des arts les prestiges magiques.
Page 149 - France, et s'en retournaient en disant en dedans d'eux-mêmes, comme saint Grégoire : Ce royaume est réellement le plus grand parmi les nations; mais il s'est élevé un vent de la colère autour de l'édifice de la Mort ; les flots des peuples ont été poussés sur lui, et les hommes étonnés se demandent encore comment le temple d'ÀMMON a disparu sous les sables des déserts.
Page 89 - Là naissent au hasard le muguet, la jonquille , Et des rosés de mai la brillante famille; Le riche bouton d'or, et l'odorant jasmin ; Le lis tout éclatant des feux purs du matin ; Le tournesol, géant de l'empire de Flore , Et le tendre souci qu'un or pâle colore.
Page 42 - Pourcoastruire leurs nids, les hôtes des bocages Vont chercher dans les prés, dans les cours des hameaux, Les débris des gazons, la laine des troupeaux. L'un a placé son nid sous la verte fougère ; D'autres au tronc mousseux, à la branche légère, Ont confié l'espoir d'un mutuel amour; Les passereaux...

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