Avec Charles Péguy de la Lorraine à la Marne: août-septembre 1914 |
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Avec Charles Péguy de la Lorraine À La Marne, Aôut-Septembre 1914 Boudon Victor No preview available - 2018 |
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Common terms and phrases
19e compagnie 22 août 276e régiment d'infanterie 55e division 5e bataillon Allemands allons Angivillers Armée arrive arrivons avons balles bataille Bislée blessés Boches bois Boitier brave broché camarades cantonnement CAPITAINE CLAUDE CASIMIR-PERIER capitaine Guérin carte CHARLES PÉGUY Chauconin colonel combat commandant Compagnie du 276e Conchy-les-Pots Cornillère Coulommiers courage départ derrière Dimanche embrasse fidèlement énergie ennemis faim fatigue ferme Fescamps forêt frontière fusillade gare glorieuse guerre HACHETTE héroïque hommes Iverny j'ai jours kilomètres l'armée l'ennemi l'état-major lendemain lettre lieutenant Péguy Lieuvillers Loupmont Madame Charles PÉGUY manquons totalement marche Marne MAURICE BARRÈS ment mètres mitraille mobilisation Monthyon mort Nonsard nuit obus officiers ordre paraît parisiens passer patrouilles PEGUY PÉGUY A Madame peloton petit poste quitte rapide retraite route Saint-Mihiel section septembre 1914 soir soldats sommes St-Germain terrible Thiaucourt tion train troupes tué Vadonville Vémars Victoire Victor Boudon Viéville Vilcey Vilcey-sur-Trey village Villeroy Vittonville voitures volume in-16 von Kluck Woël
Popular passages
Page xix - Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles( Couchés dessus le sol à la face de Dieu. Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu, Parmi tout l'appareil des grandes funérailles. Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles.
Page 133 - Au moment où s'engage une bataille dont dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière; tous les efforts doivent être employés à attaquer et à refouler l'ennemi.
Page xviii - Vous vous en allez outre mer, fit-il; or prenez garde au retour, car nul chevalier, ni pauvre ni riche, ne peut revenir qu'il ne soit honni, s'il laisse aux mains des Sarrasins le menu peuple de Notre-Seigneur, en compagnie duquel il est allé.
Page 149 - La sixième armée vient de soutenir pendant cinq .jours entiers, sans interruption ni accalmie, la lutte contre un adversaire nombreux et dont le succès avait jusqu'à présent exalté le moral. La lutte a été dure; les pertes par le feu, les fatigues dues à la privation de sommeil et parfois de nourriture ont dépassé tout ce que l'on pouvait imaginer; vous avez tout supporté avec une vaillance, une fermeté et une endurance que les mots sont impuissans à glorifier comme elles le méritent.
Page vi - Lotte, lui et moi, rêvions qu'il entrât rapidement à l'Académie. Il était content de tout cela, mais tout cela n'est rien que des broutilles et des herbes séchées auprès d'un vrai service qu'il m'a été donné de lui rendre, auprès d'une source d'eau vive qu'il me fut permis de faire jaillir et qui pour jamais le préserve de la mort. Le 12 décembre 1914, un soldat m'écrivait de l'hôpital N°...
Page 145 - Péguy, et feu à volonté ! > ; mais lui-même reste debout, la lorgnette à la main, dirigeant notre tir, héroïque dans l'enfer. < Nous tirons comme des enragés, noirs de poudre, le fusil nous brûlant les doigts. A chaque instant, ce sont des cris, des plaintes, des râles significatifs ; des amis chers sont tués à mes côtés.
Page x - ... et son témoignage nous apporte le Charles Péguy de l'éternité. Je ne dis pas simplement que dans ce Mémorial vous allez voir Péguy frappé debout au milieu de ses hommes et tel que la postérité l'accueille ; il vous apparaîtra au cours de ces trente jours de guerre comme un homme de la plus vieille France ; et vous verrez en action ce que vous avez déjà distingué dans la génialité de Péguy, un contemporain de Joinville et de Jeanne d'Arc, bref le Français de la France éternelle....
Page 149 - Maintenant que vous en connaissez les glorieuses satisfactions, vous ne la laisserez plus échapper. Quant à moi, si j'ai fait quelque bien, j'en ai été récompensé par le plus grand honneur qui m'ait été décerné dans une longue carrière: celui de commander des hommes tels que vous.