Souvenirs de la Révolution et de l'Empire, Volume 1 |
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assez auroit avoient avoit Bassal beau Biographie bourreau Brissot c'étoit Charles Pichegru Charlotte Corday chose citoyen civilisation cœur Compagnies de Jéhu Conciergerie Convention nationale crime député Dernier Homme devoient devoit Dieu discours Duchâtel Ducos Duperret Duprat enfants esprit étoient étoit Euloge Schneider faisoit falloit Fauchet Fonfrède Fouquier-Tinville Fréron gens Gensonné Gironde GIRONDINS gloire Grainville guillotine idées j'ai j'avois j'étois jamais jeune jour jugement l'échafaud l'histoire l'homme laisser liberté littérature long-temps main Mainvielle malheur Marat mémoire ment mœurs monarchie monde Montagne morale mort mourir n'auroit n'avoient n'avoit n'en n'y avoit noble Nodier parle paroît parole passer passions peine pensée peuple peut-être Pichegru PIERRE ROMOND poésie politique pouvoit premier presque qu'un René-François Dumas républicaines République reste révolution révolutionnaire rien Robespierre Robespierre l'aîné s'étoient s'il Saint-Just sais sang Schneider sentiment seroit seul société populaire solennel souvenirs Strasbourg talent terreur tête théâtre tion tribune Valazé venoit Vergniaud Viger voilà
Popular passages
Page 377 - Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.
Page 303 - Que la nature force à se venger eux-mêmes, Et dont les troncs pourris exhalent dans les vents De quoi faire la guerre au reste des vivants, Sont les titres affreux dont le droit de l'épée, Justifiant César, a condamné Pompée.
Page 134 - ... comme un loup excédé par des chasseurs, l'effroyable nouveauté de ce spectacle suspendirent un moment la fureur de la troupe. Il s'en aperçut et transigea : « Messieurs, dit-il, à la mort ! j'y vais ! « j'y vais de tout mon cœur! mais que personne ne « m'approche, ou celui qui m'approche, je le brûle, si ee « n'est monsieur, continua-t-il en montrant le bourreau.
Page 135 - Quand il vit que cette concession étoit faite, il prit un de ses pistolets aux dents, tira de sa ceinture un poignard, et se le plongea dans la poitrine jusqu'au manche. Il resta debout et en parut étonné. On voulut se précipiter sur lui : « Tout beau ! messieurs, cria-t-il en dirigeant de nouveau sur les hommes qui se...
Page 123 - Compagnons de Jéhu, et fort bien approprié à leur cruel ministère, Jéhu étant, comme on sait, un roi d'Israël qui avoit été sacré par Elisée, sous la condition de punir les crimes de la maison d'Achab et de Jézabel et de mettre à mort tous les prêtres de Baal. La révolution , habile à ne...
Page 318 - Duc d'York et à tous les écrivains royaux les patentes de cette dignité ridicule, qu'ils m'ont expédiées les premiers. Il ya trop d'insolence, à des rois qui ne sont pas sûrs de conserver leurs couronnes, de s'arroger le droit d'en distribuer à d'autres.
Page 293 - Vergniaud est terreà-terre comme celle qu'il auroit faite, au barreau de Bordeaux, dans quelque discussion sur un mur mitoyen. A peine son imagination l'emporte dans cet admirable mouvement : « Je sais, Robespierre, que la liberté est toujours « active comme la flamme; qu'elle est inconciliable avec « ce calme parfait qui ne convient qu'à des esclaves. Si « on s'étoit borné à nourrir le feu sacré qui brûle dans « mon cœur aussi ardemment que dans vos âmes im« pétueuses , de cruels...
Page 152 - Forestier était fils d'un cordonnier du village de Chaudron, en Anjou, et il a joué le rôle le plus brillant à l'armée, près des Princes, dans les cours étrangères, partout enfin jusqu'à sa mort, arrivée vers 1808.
Page 130 - Il avoit une de ces physionomies qu'on ne peut pas oublier, et qui se composent d'un mélange inexprimable de douceur et de force, de tendresse et d'énergie. Quand il se livroit à l'éloquente pétulance de ses inspirations, il s'élevoit jusqu'à l'enthousiasme.
Page 317 - Les bons et les méchants disparoissent « de la terre, mais à des conditions différentes .. Non, « Chaumette, non, la mort n'est pas un sommeil éternel. « La mort est le commencement de l'immortalité. » Les probabilités de la haute fortune politique de Robespierre étoient changées.