Voyage aux régions équinoxiales du nouveau continent, fait en 1790, 1800, 1801, 1802, 1803 et 1804, Volume 4

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Librairie grecque-latine-allemande, 1817 - South America
 

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Popular passages

Page 55 - Plantes équinoxiales, recueillies au Mexique, dans l'Ile de Cuba, dans les provinces de Caracas, de Cumana et de Barcelone, aux Andes de la NouvelleGrenade, de Quito et du Pérou, et sur les bords du Rio-Negro, de l'Orénoque et de la rivière des Amazones, ouvrage rédigé par A.
Page 202 - Humboldt, trouve un contre-poids d'une autre espèce, et dont l'action devient de jour en jour plus puissante. Parmi les blancs, un sentiment d'égalité a pénétré toutes les âmes. Partout où les hommes de couleur sont regardés ou comme esclaves ou comme affranchis, c'est la liberté héréditaire, c'est la persuasion intime de ne compter parmi ses ancêtres que des hommes libres, qui constituent la noblesse. Dans les colonies, la véritable marque extérieure de cette noblesse est la couleur...
Page 44 - Essai politique sur le royaume de la Nouvelle Espagne ; avec un atlas physique et géographique, fondé sur des observations astronomiques, des mesures trigonométriques et des nivellemens barométriques.
Page 48 - Recueil d'observations astronomiques, d'opérations trigonométriques et de mesures barométriques, faites pendant le cours d'un voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent, depuis 1799 jusqu'en...
Page 226 - ... développer. Une telle supposition n'est pas rigoureuse dans toute sa généralité. Les pins du Mexique manquent sur les Cordillères du Pérou. La Silla de Caracas n'est pas couverte de ces chênes qui, dans la NouvelleGrenade, végètent à la même hauteur ». A partir de ces observations, il conclut : « L'identité des formes indique une analogie de climats ; mais sous des climats analogues, les espèces peuvent être singulièrement diverses »œ.
Page 27 - Bonpland, s'étant levé pour jouir dela fraîcheur, fut frappé du nombre prodigieux de météores qui se succédèrent pendant quatre heures sans interruption ; il n'y avait pas un espace du ciel, égal en étendue à trois diamètres de la lune, que l'on ne vît à chaque instant rempli de bolides et d'étoiles filantes. Le même phénomène fut remarqué sur une grande partie de la terre. Quoique M. de Humboldt ait signalé la multiplicité des météores ignés sous le ciel tropical, rien n'autorise...
Page 56 - Sous le beau ciel du midi, la lumière et la magie des couleurs aériennes embelh'ssent une terre presque dénuée de végétaux. Le soleil n'éclaire pas seulement , il colore les objets, il les enveloppe d'une vapeur légère qui, sans altérer la transparence de l'air, rend les teintes plus harmonieuses, adoucit les effets de lumière, et répand dans la nature le calme qui se reflète dans notre âme.
Page 188 - Humboldt dit aussi, en parlant de la grêle des tropiques : « II ne tombe pas de grêle dans les basses régions des tropiques ; mais on en a observé à Caracas , presque tous les quatre ou cinq ans. On a même vu de la grêle dans des vallées plus basses encore ; et ce phénomène , lorsqu'il s'y présente, fait une vive impression sur le peuple. La chute des aérolithes est moins rare chez nous que ne l'est la grêle dans la zone torride, malgré la fréquence des orages, à 3oo toises d'élévation...
Page 52 - D'autres formes, au contraire, augmentent des pôles vers l'équateur, et peuvent être considérées dans notre hémisphère comme des formes méridionales : telles sont les rubiacées , les malvacées, les euphorbiacées , les légumineuses et les composées. D'autres enfin atteignent leur maximum dans la zone tempérée même, et diminuent également vers l'équateur et les pôles. Telles sont les labiées, les crucifères et les ombellifères.
Page 48 - Ollmanns ; ouvrage auquel on a joint des recherches historiques sur la position de plusieurs points importants pour les navigateurs et pour les géographes, 2 vol.

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