Ofterwitz, lieu de fa prifon, & avoient déja brifé fes chaînes, lorfque Hermanne y arriva avec le refte de ses guerriers. Fréderic ne voulant pas porter les armes contre fon pere, demanda feulement l'interpofition de fon ami pour obtenir fon pardon. Hermanne, touché de cette générofité dans les vainqueurs, & confultant même la prudence, qui ne lui permit pas de mefurer encore une fois fes forces avec celles du chevalier d'Edelin & ses alliés, confentit à fe réconcilier avec fon fils, & à approuver fon mariage. Fréderic & fon épouse étoient déja aux pieds du vieux comte pour lui demander fa bénédiction, lorfque la reine de Hongrie parut avec fa confidente, toutes les deux déguisées en guerriers. Hermanne s'étant déclaré fatisfait de fa bru, & lui ayant fouhaité toutes les profpérités, il la releva dans fes bras, & fe tournant vers fon fils, il lui dir, en lui tendant la main, & toi, reçois la bénédiction de ton pere.... Dans ce même moment, la reine accourt, & plonge un poignard dans le cœur de Véronique, en s'écriant : Et voici le préfent de nôces que te donne ta fœur. (Oberl, allgem. litter. qeitung.) POEMS by Mrs. Robinson, &c. Les poèfies de Mde. ROBINSON. In-8vo. pag. 223. Broché, une guinée. Bell. Londres, 1791. On reproche affez généralement un défaut N d'originalité & d'invention à notre fiecle dans prefque tout le département des belles-lettres: il nous paroît que la poéfie au moins devroit être à l'abri de cette inculpation. Pendant ces dernieres années, une race de verfificateurs s'eft produite en grande abondance, déterminée au moins à fe diftinguer par la nouveauté de leurs expreffions, par des figures furprenantes, & par des combinaisons faites pour frapper vivement les imaginations. Rejettant les modes ufuelles de defcription & la phraféologie ordinaire, ces auteurs faftidieux mettent toute leur étude à introduire des termes nouveaux & des idées fantafques, & le mérite auquel ils prétendent le plus, c'eft de provoquer l'attention & d'exciter l'admiration. Nous avons bien de la peine à décider fur cette nouvelle espece de poéfie. Dans certaines occafions nous nous trouvons enchantés par la beauté de quelques paffages choifis, pendant que dans d'autres nous fommes fi éblouis par le brillant de leurs images, que nous ne pouvons les difcerner à raifon d'un trop grand éclat. Cette recherche continuelle après quelque chofe de nouveau eft auffi ancienne que les jours de Longin, qui regarde même cette propenfion comme la source féconde, d'où découlent prefque tous les vices qui dépravent nos ftyles & gâtent nos compofitions. (*) Ces obfervations 'n'affectent en aucune maniere les poéfies que nous préfentons ici à nos lecteurs, & qui ne pourront pas manquer de donner une fatisfaction entiere à la nombreuse lifte d'illuftres foufcripteurs qui orne les premieres pages de cet élégant volume. Il contient des pieces détachées au nombre de foixante-feize, entre lesquelles on trouve des odes, des élégies, des fonnets, des flances & une grande variété de pieces non adreffées. Nous en préfenterons les échantillons fuivans. Ode to Health. » Come, bright-eyed maid, Pure offspring of the tranquil mind; With olive wreaths of em'ral hue; Warm gales and funny show'rs that hang upon her I'll feek thee in Italia's bow'ts, (*) Άπαντα μὲν τοι, τὰ ὅλως άσεμνα διὰ μίαν ἐμφύεται τοις λόγοις άπαν, διὰ τὸ περὶ τὰς νόησεις καινό σπῖδον περὶ ὁ δη μάλισα κορι βαντιῶσιν οι νῦν LOMGINUS de fublim, seû. v. Melody's foul-touching throng Strike the faft lute, or trill the melting fong : Dropt from the lus'trous lips of morn; There I'll prefs from herbs and flow'rs Whofe magie potency can heal The throb of agonizing pain, And thro' the purple (welling pain Heav'n opes for thee it's aromatic flore Bur where, O where, shall cherish'd forrow find At thy fell touch I wake to woe: In vain I clinb th' embroider'd hill Sprinkling May's tears upon the folded rofe Or bound along the tufted grove, Youth's april morn shall ne'er return. Bid my heart's current own a temp’rate glow, And from its crimson source in tepid channels flow, « STANCES. "When fragrant gales, and fummer show'rs O then my joyful heart did fay, Sure this is nature's holy-day! But when the yellow leaf did fade, And ev'ry gentle flow'r decay'd; |