» partifan ou leur flatteur. Heureux leurs adverfaires, quand cette haine ne va pas jufqu'à » la perfécution, & qu'elle se borne à cet ana> thême connu, dont il eft facile de fe con foler: Et nul n'aura d'efprit que nous & nos amis ! Le compte que nous venons de rendre n'eft qu'une invitation pour nos lecteurs à fe familiarifer avec la morale & le génie du philofophe de Chéronée, qu'ils ne peuvent connoître plus agréablement que par cette nouvelle traduction. (Journal encyclopédique.) t ment REPORT from the felect committee, &c. Rapport du comité choift pour examiner & arrêter lesdifférens comptes & mémoires préfentés à la chambre des communes, pendant cette féance de parle relativement au revenu & aux dépenfes publiques, & pour en rapporter à la chambre la famme emiere pendant les cing dernieres années; & de déterminer, on même tems, quel en fera probablement le montant annuel à l'avenir; comme auffi de déclarer les changemens qui ont pris place dans la dette publique, depuis le 5 janvier 1786. Imprimé par ordre de la chambre, le ro mai 1791. 8vo. 5 sh. Debrett, 1791, Londres. Les établiffemens frayeux, introduits par la ES police des royaumes modernes, ont chargé de i detres les revenus de la plupart des nations de Europe, & fait gémir les peuples fous un fardeau d'impôts additionnels. 1 L'étude des finances a adopté depuis ce tems une forme plus complexe; fes détails font-devenus extrêmement minutieux, fes calculs diffi ciles, fes recherches abftrufes, & on emploie aujourd'hui une grande portion de la vie humaine, avant que de fe faire une idée claire du revenu & des dépentès d'un grand royaume. 5 Le comité choifi, nommé pendant la derniere féance du parlement, pour examiner les différens comptes préfentés aux communes de la GrandeBretagne, paroiffent avoir confacré uné grande partie de leur tems & de leur travail à cet objet. Nous fuivrons le même ordre qu'ils ont adopté, & nous rangerons pareillement notre travail fous les mêmes chefs de revenu, de dépenfes & de dette nationale. I. REVENU. Ancien revenu. Taxes permanentes. Le produit net des branches différentes du revenu ordinaire, exclufivement de la taxe fur les terres & fur la dreche, pendant chacune des einq années derniérement échues, depuis le 6 de janvier 1786, jusqu'au 5 de janvier 1791, tous les deux inclus, femble avoir été, felon le rapport des officiers défignés, comme il s'enfuit: 1786 livres sterlins 11,867,055 (*) (*) Après en avoir déduit 512,500 livres ferlins de Le comité de 1786 régla ses opérations dans la fuppofition que les taxes permanentes qui avoient alors lieu, produiroient, felon les apparences, 12,797,471. annuellement Il paroît toutefois qu'année commune, le produis actuel dé ces taxes a monté à 12,879,308. Un changement fait dans la taxe impofée fur les chevaux, dans la féance de 1786, occafionna une diminution de 37,687 dans le montant de cet impôt, & une diminution ultérieure prir place dans la taxe impofée fur les linons, impofée en 1784, & abrogée en 1785. L'eftimation annuelle du produit annuel futur de ce qu'on avoit droit d'attendre de la percep tion de certains droits, qu'ils confidéroient.comme devant probablement différer dans leur valeur actuelle, de celle de l'année immédiatement précédente, fut calculée par le comité de 1786, Ils ont produit année commu ne, nonobftani la diminution de l'impofition fur les chevaux 2,107,186. 2,122,600 Taxes annuelles. La taxe fonciere, après en avoir déduit toutes les charges, préalablement à droits fufpendus par la compagnie des Indes orientaFes. C'est toujours de livres fterlins qu'il s'agira dans cet article. fon paiement dans l'échiquier, hormis le paie ment de la milice, fut calculée à 1,967,650. Elle eft aujourd'hui évaluée à 1,972,000. La taxe fur la dreche, fut eftimée à 632 350. Les compres des années 1786, 1787 & 1788, font les feuls qui paroiffent complets, & le prix commun, payé dans l'échiquier, des aides accor dés pour les befoins de ces années, a été 597,171. Revenu futur. Taxes, permanentes. Afin d'évaluer le produit des taxes permanentes, le comité ne l'a pas cru néceffaire de chercher une période plus éloignée que celle de trois ans en arriere. Le total du montant depuis le 6 janvier 1788, jufqu'au 5 de janvier 1791, les deux jours inclus, paroît être de 40,513,688. Après avoir fait les deductions néceffaires, l'année commune de ces trois ans fera 13,472.285. Hifera difficile de fixer, avec une exactitudeprécife, le montant actuel de ces taxes, avant leur perception. Les taxes annuelles. On a adopté l'eftimation de la taxe foncière, fur le pied rapporté ci'defus. Il eft donc évalué à 1,972,000 Les droits fur la dreche appréciés fur le pied cinq années completes précédentes $86,500. Cette eftimation donne le total fuivant: 9 Taxes permanentes 13,472,286 . 1,972,000 Taxes fur la dreche 6.586,000 5 les droits fufpendus, acquittés depuis par la compagnie des Indes-Orientales: les arrérages des taxes foncieres, & de dreche, les épargnes fur les comptes de l'armée, &c. Les profits de la loterie annuelle font comptés à 1,212,692, & nous fommes fâchés de voir qu'on préfente cet article comme l'objet d'une conféquence toujours renaiffante. II. Dépenfes. Dépenfes paffées. La totalité des dépenses encourues pendant les cinq dernieres années, fous les chefs de l'intérêt, & des charges de la dette nationale, de l'intérêt des billets de l'échiquier, de la lifte civile, -des charges fur les fonds aggrégés & confolidés, de la marine, de l'armée, -de l'artillerie, de la milice, 'des fervices mêlés & des droits appropriés, paroît, exclufivement de l'armement de 1790, former les fommes fuivantes : 99. Pour l'année 1786 *5,720,543 N. B. Les deux dernieres années font calcu lées 'exclufivement de la milice, Dipenfes futures. Les intérêts annuels & autres charges fur les dettes publiques, font évaluées Les dépenses annuelles, qui feront probablement encourues fous le chef des billeis de l'échiquier 9.317,972 260,000 |