L'Année historique: ou Revue annuelle des questions et des évènements politiques en France, en Europe et dans les principaux états du monde. Premiere (et deuxième) année

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L. Hachette et Cie, 1860 - 1047 pages
 

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Popular passages

Page 3 - Je regrette que nos relations avec votre gouvernement ne soient pas aussi bonnes que par le passé. Mais je vous prie de dire à l'Empereur que mes sentiments personnels pour lui ne sont pas changés.
Page 409 - Les deux souverains favoriseront la création d'une Confédération italienne. Cette Confédération sera sous la présidence honoraire du Saint-Père. L'Empereur d'Autriche cède à l'Empereur des Français ses droits sur la Lombardie, à l'exception des forteresses de Mantoue et de Peschiera, de manière que la frontière des possessions autrichiennes partirait du rayon extrême de la forteresse de Peschiera, et s'étendrait en ligne droite le long...
Page 80 - L'Autriche, .en faisant entrer son armée sur le territoire du Roi de Sardaigne, notre allié, nous déclare la guerre. Elle viole ainsi les traités, la justice, et menace nos frontières. Toutes les grandes puissances ont protesté contre cette agression, le Piémont ayant accepté les conditions qui devaient assurer la paix, on se demande quelle peut être la raison de cette invasion soudaine...
Page 80 - C'est que l'Autriche a amené les choses à cette extrémité qu'il faut qu'elle domine jusqu'aux Alpes ou que l'Italie soit libre jusqu'à l'Adriatique; car, dans ce pays, tout coin de terre demeuré indépendant est un danger pour son pouvoir.
Page 96 - L'empereur d'Autriche cède ses droits sur la Loinbardie à l'empereur des Français, qui les remet au roi de Sardaigne. « L'empereur d'Autriche conserve la Vénétie, mais elle fait partie intégrante de la Confédération italienne.
Page 98 - Lorsque après une heureuse campagne de deux mois, les armées française et sarde arrivèrent sous les murs de Vérone, la lutte allait inévitablement changer de nature, tant sous le rapport militaire que sous le rapport politique. J'étais fatalement obligé d'attaquer de front un ennemi retranché derrière de grandes forteresses, protégé , contre toute diversion sur ses flancs par la neutralité des territoires qui l'entouraient ; .et, en...
Page 99 - Croyez-vous donc qu'il ne m'en ait pas coûté de mettre un frein à l'ardeur de ces soldats qui, exaltés par la victoire, ne demandaient qu'à marcher en avant?
Page 58 - Principautés danubiennes n'a pu se terminer qu'après de nombreuses difficultés qui ont nui à la pleine satisfaction de leurs désirs les plus légitimes, et si l'on me demandait quel intérêt la France avait dans ces contrées lointaines qu'arrose le Danube, je répondrais que l'intérêt de la France est partout où il ya une cause juste et civilisatrice à faire prévaloir.
Page 98 - Il fallait partout franchement se fortifier du concours de la révolution. Il fallait répandre encore un sang précieux qui n'avait que trop coulé déjà ; en un mot, pour triompher, il fallait risquer ce qu'il n'est permis à aucun souverain de mettre en jeu que pour l'indépendance de son pays.
Page 80 - Le but de cette guerre est donc de rendre l'Italie à ellemême et non de la faire changer de maître, et nous aurons à nos frontières un peuple ami, qui nous devra son indépendance.

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