Mémoires et lettres de Mme de Maintenon, Volume 1J.E. Dufour et P. Roux, 1789 - France |
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aimé aimoit Albret alloit amant amis amour assez Aubigné auroit avoient avoit beauté belle bigné Cardillac cardinal CHAPITRE chevalier chevalier de Méré cœur comte comtesse Constans d'Aubigné cour courtisans d'Albret d'Au d'Aubi d'Aubigné avoit d'Aumale dame déja devoit dévotion Dieu disoit donnoit duchesse épousa esprit étoient étoit faisoit femme fille foiblesse Fouquet Françoise Geneve gloire gné goût grace Guiche Henri homme Jeanne jours L'abbé Scaron l'amour l'esprit Lezey Louis Louis XIV Madame d'Aubigné madame de Maintenon madame de Montespan madame de Neuillant Madame de Villette madame Scaron mademoiselle d'Aubigné Maillezais maison maîtresse Mancini mari mariage Marie Mancini marquise Mazarin mémoires mille ministre Mlle monde mort n'avoit n'étoit Navarre Ninon passion pension pere plaisirs Poitou pouvoit premiere prince prit reconnoissance reine reine-mere religion religionnaires répondit Richelieu satyre secret seigneur sentiment seroit Sire Talcy Théodore Agrippa d'Aubigné Trimouille Valliere vertu Villarceaux vouloit voulut voyoit
Popular passages
Page 138 - ... suffisante. Scarron , de son côté , dit à un de ses amis : — Je ne lui ferai pas de sottises, mais je lui en apprendrai beaucoup. Peut-être est-ce grâce à cette éducation qu'elle gagna le cœur de Sa Majesté Très-Chrétienne. — Scarron , écrit naïvement le peu naïf La Beaumelle , « n'avoit alors de mouvement libre que celui des yeux, de la langue et de la main.
Page 166 - Son esprit était fait exprès pour sa beauté, grand, doux, agréable, bien tourné. Elle parlait juste et naturellement, de bonne grâce et sans affectation. Elle savait le monde et mille choses dont elle ne se souciait pas de faire vanité. Elle ne faisait pas la belle...
Page 166 - Ils étaient noirs, brillants, doux, passionnés et pleins d'esprit; leur éclat avait je ne sais quoi qu'on ne saurait exprimer : la mélancolie douce y paraissait quelquefois avec tous les charmes qui la suivent presque toujours; l'enjouement s'y faisait voir à son tour avec tous les attraits que la joie peut inspirer, et l'on peut assurer après sans mensonge que Lyrianne avait mille appas inévitables.
Page 126 - Il va courir la foire et en attire toute l'attention. Les femmes l'entourent : les unes s'enfuient, les autres le déplument ; tout se réunit contre lui et bientôt le beau masque a plus l'air d'un chanoine que d'un Américain. A ce spectacle, le peuple s'attroupe, est indigné, crie au scandale. Scarron se dégage de la foule. Poursuivi, dégouttant de miel et d'eau, partout relancé, aux abois, il trouve un pont, le saute héroïquement et va se cacher dans des roseaux.
Page 191 - son attention à le fuir, cherche du moins à se consoler par l'illusion. Il l'a fait peindre en profil, sortant du bain, à mi-jambe, l'œil ardent, la bouche riante, les cheveux noirs et flottants, tenant de la main gauche une éponge, et de la droite une toile qui échappe arrêtée par un ruban attaché d'un diamant : la toile fuit; le bras gauche, une épaule d'ivoire et les environs s'offrent aux regards passionnés d'un génie brun, laid et vif; le génie tient un miroir qui réfléchit, aussi...
Page 199 - D'eux-mêmes sont venus s'y rendre, Je n'ai pas cherché les moyens De leur plaire ou de les surprendre : Prison ou liberté, je leur donne à choisir. Je le dis donc sans être vaine : Je prends mes captifs sans plaisir, Et je sais les garder sans peine...
Page 281 - Dame , une grande quan» tité d'étoffe à mes pieds , qui a fi bonne » grace, que je trouve à cela quelque V
Page 161 - Vois sur quoi ton erreur se fonde , Scarron , de croire que le monde • . , Te va voir pour ton entretien: Quoi ! ne vois.tu pas , grosse bête , Si tu grattais un peu ta tête Que tu le devinerais bien...
Page 176 - Car il eft vrai, malgré moi-même* Que notre hymen fut un carême , Qui la doit mettre en appétit. Qu'elle en ufe donc un petit! Et que fa fage politique N'ufe plus d'un paralytique^ Mais qu'elle jouiffe du bien Que permet le facré Ken.
Page 180 - Mais, comme je la connais, elle soutiendra bien des assauts avant que de se rendre, et ce qu'on la voit si libre, et qui engage beaucoup de gens auprès d'elle, ne leur doit pas faire espérer d'en venir à bout; car ce n'est qu'une marque de sa confiance, et qu'elle sait bien à quoi s'en tenir. Ce qui me fâche d'elle, je vous l'avoue, c'est qu'elle s'attache trop à son devoir, malgré tous ceux qui tâchent de l'en corriger.