Histoire politique et littéraire de la presse en France, Issue 4Poulet-Malassis et De Broise, 1860 - French newspapers |
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18 fructidor Actes des Apôtres amis aristocrates arrêté article assemblées assez auteurs avaient Bailly Bastille Brissot c'était café calomnie Camille Desmoulins cause chose Chronique Cinq-Cents citoyens clubs colporteurs comité Conseil Conseil des Cinq-Cents Constitution Convention Courrier de Provence crier décret défenseur demande dénoncer députés despotisme Directoire écrits Egout ennemis Estienne Etats généraux feuilles périodiques folliculaires Fréron Gazette Gorsas gouvernement hommes imprimé imprimeurs incendiaires j'ai Jacobins juges justice l'Ami des Citoyens l'Ami du Peuple l'Assemblée nationale l'auteur l'opinion publique l'Orateur du Peuple législatif lettres libelles liberté licence liste Logographe lois Marat Maton ment Messieurs ministre Mirabeau Moniteur motion Mottié mouchards municipalité nation naux numéro pamphlets papiers parler passer patrie pensée Père Duchesne politique porter premier presse principes proclamation public rédacteur républicains République Révolution révolutionnaire Royou s'il séance sentiments Sentinelle sera seul sieur Gorsas société teurs tion titre toyens tribunal de police tribune trouve vérité voix
Popular passages
Page 241 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Page 109 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.
Page 432 - Que la première de vos lois consacre à jamais la liberté de la presse, la liberté la plus inviolable, la plus illimitée, la liberté sans laquelle les autres ne seront jamais conquises, parce que c'est par elle seule que les peuples et les rois peuvent connaître leur droit de l'obtenir, leur intérêt de l'accorder...
Page 86 - Tous deux me pressèrent d'écrire pour une cause qui avait besoin de l'intime réunion de tous les hommes propres à la faire valoir. La guerre était déclarée. La cour, visiblement d'accord avec l'Autriche, trahissait nos armées ; il fallait éclairer le peuple sur tant de complots ; j'écrivis la Sentinelle, Le ministre de l'intérieur en faisait les frais. Ma très-modique fortune n'aurait pu suffire à l'impression d'un journal-affiche, dont plusieurs numéros furent tirés à plus de vingt...
Page 429 - ... l'effroi des tyrans. Sans la liberté de la presse, il ne peut exister ni instruction ni constitution. Et qu'on ne vienne pas objecter la licence qui peut en résulter : les restrictions en ce genre , ainsi que dans tous les autres, ne gênent que les honnêtes gens, comme la contrebande ne sert que les fripons : il en est de cette précieuse liberté comme de la lance célèbre qui seule pouvait guérir les blessures qu'elle avait faites.
Page 445 - Il est donc vrai que, loin d'affranchir la nation, on ne cherche qu'à river ses fers ! que c'est en face de la nation assemblée qu'on ose produire ces décrets auliques, où l'on attente à ses droits les plus sacrés, et que, joignant l'insulte à la dérision, on a l'incroyable impéritie de lui faire envisager cet acte de despotisme et...
Page 322 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 438 - A quoi voulant pourvoir : Ouï le rapport, et tout considéré; le roi étant en son conseil , a ordonné et ordonne que les...
Page 457 - ... vertueux citoyens. La prudence ne permet pas de dévoiler toutes les circonstances délicates, toutes les crises périlleuses, tous les dangers personnels, toutes les menaces...
Page 461 - Cependant, pour éviter toute équivoque et tout délai, je déclare que si l'on vous a chargé de nous faire sortir d'ici, vous devez demander des ordres pour employer la force; car nous ne quitterons nos places que par la puissance des baïonnettes (1).