quera dans la huitaine, & les assembléesbderdépartement indiqueront, aussi-tôt après, leur formation, celles desdites maisons qu'ils préféreront de supprimer en vertu du présent décret, pour lės emplacemens, être mis ensuite en vente en exécution, & conformément au décret du 19 dé .cembre dernier. ». 10 દેવા કહ્યું,”

Le troisieme décret a souffert plus de difficul tés; il a essuyé plusieurs amendemens, & même des oppositions assez marquées. Nous allons le donner tel qu'il a passé.

* 2 muqia ei apie Shan $157590 € Décret sur la déclaration des bénéfices,&'l

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L'assemblée nationale décrete que tous pos sesseurs de bénéfices ou de pensions sur bénéfices , sur les économȧts, sur le clergé général, ou sur celui des dioceses, ou sur les biens ecclésiastiques quelconques, à quelque titre que ce soit même les chevaliers de Malte, de SaintLazare, les chancinesses & toutes personnes enfin, - sans exception, seront tenus, dans le mois de la publication du présent décret, de déclarer devant les officiers municipaux de la ville où ils se trouveront, ou de la ville la plus prochaine, le-nombre, le titre des bénéfices qu'ils possedent & le lieu de leur situation, ainsi que toutes les pen

sions dont ils peuvent jouir soit sur d'autres bé-nefices, soit sur les économats, soit sur le clergés sinon & faute par eux de faire ladite déclaration, qu'ils seront déchus des bénéfices & penisions qu'ils auront omis de déclarer! › L'» L'assemblée nationale décrete, en outre, que les officiers municipaux, devant qui lesdites Idéclarations, seront faites, seront tenus d'en tenir registre, & de les envoyer à l'assemblée natio Inale dans la huitaine du jour où elles auront été reçues.

Décrete pareillement que les membres de L'assemblée nationale, possesseurs de bénéfices & pensions, pourront faire leurs déclarations au co--mité ecclésiastique, & qu'au surplus elles seront toutes faites sur papier libre & sans frais.

1. Le clergé, en partie, s'est récrié contre la clause comminatoire insérée dans le décret. L'abbé 3de Baremont a été le premier à la combattre ; -c'est provoquer, disoit-il, la mauvaise foi que

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de montrer une injuste défiance. L'évêque Ide sl Clermont, toujours formalisé lorsque Pon veut toucher à l'encensoir, s'est récrié fortement contre -cette clause, &, quoique président du comité >ecclésiastique, il a soutenu que cette disposition el da décret n'avoit point été lue ni convenue dans -nle comité.oz ang lapis, nevzemur vant el ref

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M. Treilhard a soutenu la these contraire, & a donné des raisons si plausibles, qu'une grande partie de l'assemblée a cru que le prélat au moins s'est trompé comme l'on persistoit à vouloir soutenir que le clergé porteroit jusqu'au scrupule l'exactitude dans des déclarations, un honorable membre s'est levé, & a dit hautement que des curés de son pays avoient fait des déclarations si infidelesde leurs bénéfices, qu'ils les avoient portés à deux tiers de moins qu'ils ne devoient. Ces faits sont authentiques, s'est-t-il écrié ;.. on a voulu, moi-même, me faire porteur de ces déclarations, & je les ai renvoyées à leur auteur. Une, infinité d'assertions, semblables se sont faites entendre dans plusieurs parties de la salle, ce qui fait que l'assemblée a préféré de ne point se départir de la rigidité de ses principes, aux risques même de blesser la délicatesse ecclésiastique, et elle a adopté la clause comminatoire, qui ne peut point choquer, ni nuire, ni blesser, l'honnête ecclésiastique, qui veut faire sa déclaration dans les termes de la vérité...

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M. de Cazalès a observé qu'il valoit mieux charger les officiers municipaux de l'envoi des dé340 clarations, que les titulaites eux-mêmes, à la charge

à ceux-ci d'en tenir registre. Ces observations ont été adoptées & insérées dans le dernier décret.

Les Ste chanoinesses de Remiremont, se croyant probablement au-dessus des décrets de l'assemblée, ont procédé à la nomination d'une abesse. Cette infraction aux loix est sans conséquence; elle présente seulement une opiniâtreté constante dans les anciens préjugés; mais un arrêt du conseil a déja annulle la nomination ; & probablement ces dames rentreront dans leur devoir.

M. Prevers, maître de pension à Picpus à Picpus, sont venus déposer sur l'autel de la sur l'autel de la patrie le quart de

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leurs revenus, c'es-à-dire, le quart de leurs menus1. sist plaisirs. Ces jeunes éleves dont l'aurore voit naître la revolution, ont voulu contribuer de leurs facultés à défricher un champ dont ils recueilleront les fruits. Il est bon d'apprendre de bonne-heure aux enfans à sacrifier pour la patrie: ainsi j'exhorte les parens & les maîtres à ne pas diminuer le prix des sacrifices de leurs enfans par des compensations déplacées. Il faut que les enfans sentent toute la plénitude de leur sacrifice: il est donc essentiel de leur faire subir strictement des privations qu'ils ont consenties: c'est le moyen de préparer des hommes à la patrie. Comme tout ce qui intéresse cet âge ue peut qu'agréer, je donne leur discours.

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Pleins de respect & d'admiration pour les resi présentans de la nation, entraînés par les vertus; dont ils sont le modéle & l'exemple inous ver nons, au nom dr tous nos camarades, déposer sur l'autel de la patrie le quart de nos menusplaisirs. Puisse ce tribut, Messieurs, vous vêtre agréable, & vous annoncer la soumission que nos jeunes cœurs promettent à vos décrets; nous perons bien plus dignes de les exécuter, lorsque nos maîtres auront reçu le plan d'éducation que vous leur promettez, Nous jurons, en attendant, de nous rendre, dignes d'un tel bienfait; notre desir le plus cher est de devenir citoyens actifs d'une nation qui ne veut plus reconnoître de prés férence que celle que a donnent les vertus, neb La simplicité des expressions fait honneur au goût du maître qui les éleve, & leur sacrifice peint la beauté de son ame. Le patriotisme, dont l'aurore débute par des sacrifices, fait espérer des miracles, & doit flatter infiniment les parens de ces enfans patriotes.

M. le président a répondu C'est au nom de la patrie que je vous marque la satisfaction' de l'assemblée elle voit avec plaisir la forme des vertus civiles dans le coeur des jeunes citoyens. L'assemblée vous permet d'assister à sa séance. T

On est passé à l'ordre du jour, sans entendre