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ANNALES HISTORIQUES

DU COMTÉ DE

NEUCHATEL ET VALANGIN

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DU COMTÉ DE

NEUCHATEL ET VALANGIN

DEPUIS

JULES-CÉSAR JUSQU'EN 1722

CONTENANT:

LA PART QUE CE COMTÉ A EUE

DANS LES RÉVOLUTIONS DE L'HELVÉTIE, DES ROYAUMES DE
BOURGOGNE, DE L'EMPIRE ET DES LIGUES SUISSES; LES COMTES DE
NEUCHATEL, LEURS GUERRES, LEURS ALLIANCES, LEURS GOUVERNEMENTS, LEURS
SUCCESSIONS; LES CONDITIONS DIFFÉRENTES DES SUJETS, LEURS LIBERTÉS,
FRANCHISES, ETC., ETC.; ET GÉNÉRALEMENT TOUT CE QUI EST
ARRIVÉ DE PLUS MÉMORABLE DANS LA SUISSE ET DANS LE

DIT COMTÉ, QUI EN A TOUJOURS FAIT PARTIE

PAR

JONAS BOYVE

Pasteur de l'église de Fontaines

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PUBLIÉES POUR LA PREMIÈRE FOIS

AVEC QUELQUES ANNOTATIONS D'APRÈS LE MANUSCRIT DE L'AUTEUR

REVU ET COMPLÉTÉ PAR SON NEVEU
cenna crea el

J.-F. BOYVE

Maire de Bevaix

ET PRÉCÉDÉES D'UN AVANT-PROPOS ET D'UNE NOTICE BIOGRAPHIQUE SUR L'AUTEUR

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BLIOTHEQUE CANTONA

LAUSANNE

INIVERSITAIRE

LIVRE SECOND.

CHAPITRE XV.

De l'interrègne de 1707.

(Suite.)

1707

terminer dans

doit se rendre

sur la succes

châtel.

On a commencé par l'établissement des droits de S. M. le roi Principe généde Prusse, parce que sa prétention, si elle est juste, donne la for- ral pour se déclusion à tous les prétendants (*), En effet il réunit le fief à la le jugement qui directe, si la maison de Châlons est suzeraine du comte de Neuchâtel, si René de Nassau, fils de Claudine de Châlons, sœur de Phi- sion de Neulibert, dernier mâle de la maison, a été l'héritier des biens de Châlons et que l'hérédité ait passé au roi de Prusse, Fréderic I, par Louise de Nassau sa mère, et qu'il y ait eu ouverture au fief pour la félonie des vassaux, et que la maison de Châlons n'ait pas perdu sa directe par la prescription; il est certain, et personne ne pourra disconvenir, que S. M. Prussienne ne soit fondée à se mettre sur les rangs. Mais comme aucun des prétendants ne convient ni des faits ni du droit, il importe de rapporter tout ce qu'ils opposent aux prétentions de S. M.

D'abord l'avocat de Madame la duchesse de Lesdiguières publia un nouvel écrit sous ce titre :

RÉPONSE DE MADAME LA DUCHESSE DOUAIRIÉRE
DE LESDIGUIÈRES,

petite-fille d'Antoinette d'Orléans, et en cette qualité plus proche
héritière dans la Branche aînée, de la Maison de Longueville,
au Mémoire intitulé: Traité sommaire du droit de S. M. le Roi de
Prusse à la Principauté de Neufchâtel en Suisse.

Voici comment débute cet écrit:

La prétention de M. l'Electeur de Brandebourg a de quoi surprendre et révolter tout ce qu'il y a d'esprits raisonnables. Jusqu'ici l'Etat de Neufchâtel avait

C'est ce que Madame de Lesdiguières avoue page 2 de son Mémoire.

Réponse de Mad. la duchesse de Lesdi

guières au maire du roi de

Traité som

Prusse.

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