la publication du Code civil, est-elle seulement réduc-
tible, en cas d'excès, jusqu'à concurrence de la portion
disponible déterminée par ce Code, et non nulle? pag. 264.
-Voy. Pension alimentaire.
DONATION entre vifs. Doit-on reconnaître les caractères
d'une donation entre vifs valide, dans l'acte par lequel un
individu donne une somme à prendre, après son décès,
sur les biens qui lui appartiennent ou pourront lui appar-
tenir, même avec hypothèque sur ses biens pour sûreté du
paiement, mais sous la condition que, dans le cas de pré-
décès du donataire, ses héritiers n'auront droit qu'à une
somme moindre? pag. 373.
Dos. La dot constituée par le père à sa fille, sous l'ancienne législation, et dans un pays de droit écrit, d'une somme fixe à prendre pour une portion déterminée, en paiement de ses droits paternels, et pour une autre portion déter- minée, en paiement de ses droits maternels, est-elle impu- table jusqu'à due concurrence sur les biens de la mère, lorsque celle-ci a été présente au contrat et qu'elle l'a signé, quoiqu'elle n'ait rien stipulé à cet égard? pag. 280.
Dor mobilière. Le paiement qui en est fait à la femme mariée
sous le régime dotal, après la séparation de biens, est-il
valable, s'il n'en a pas été fait immédiatement emploi
utile, quand même ce paiement aurait été fait sur procès
verbal d'ordre, ne portant pas condition de faire emploi?
pag. 524.
DOUANES. En matière des douanes, le paiement des droits sur les sels transportés par eau ne devient-il définitif qu'après la vérification faite au dernier bureau; en sorte que, lorsque ces droits ont été perçus au bureau d'embar- quement, il y a lieu à la restitution d'une partie de ces droits proportionnée à la quantité des sels avariés? pag. 297.
Cette restitution doit-elle avoir lieu à l'égard des sels transportés par rivière comme à l'égard des sels trans- portés par mer, alors surtout qu'il est reconnu que la rivière sur laquelle le transport a été effectué éprouve les influences de la mer, et se trouve sujette aux mêmes si- nistres? ibid, En remboursant au chargeur une somme indûment perçue par la Régie des douanes sur des mar- chandises qui se sont trouvées en déficit lors du décharge- ment, le capitaine est-il subrogé à l'action en restitution du chargeur contre la régie? pag. 457. Faut-il, pour l'exercice de cette action, que le capitaine ait fait un rap- port sur les avaries, dans les formes prescrites par le Code de commerce? Suffit-il, au contraire, qu'il ait fait au bureau de la douane une déclaration vérifiée par les gens
de l'équipage, conformément aux lois des 22 août 1791 et 4 germinal an 2? pag. 457.
EFFETS de commerce. La création d'effets de commerce qui a pour objet d'acquitter une dette préexistante constitue- t-elle un simple mode de paiement exclusif de la novation? pag. 545.
EFFETS publics. Voy. Agens de change. EMIGRATION. La prescription trentenaire du titre d'une rente foncière a-t-elle été interrompue par la demande en liqui- dation de la créance contre l'Etat, représentant le débiteur émigré, et par la production de ce titre à la commission de liquidation? pag. 552.-Cette production a-t-elle in- terrompu la prescription quinquennale des arrérages? ibid. — Le parent d'un émigré décédé avant la loi du 5 décembre 1814, qui recueille en vertu de cette loi les biens confisqués sur son parent, est-il tenu de contribuer au paiement des dettes de ce dernier avec l'héritier qui a précédemment appréhendé sa succession, ou les représen- tans de cet héritier? pag. 495. -Voy. Provision. EMPLOI. Voy. Dot mobilière.
EMPOISONNEMENT. L'article 452 du Code pénal, aux termes duquel quiconque aura empoisonné des chevaux ou autres quadrupèdes, ou des poissons dans des étangs, est passible d'un à cinq ans d'emprisonnement, est-il applicable à l'empoisonnement ou destruction des volailles et oiseaux que l'on élève dans les basses-cours? pag. 225. Ce der- nier fait rentre-t-il dans l'application de l'article 454 du ́ même Code, qui punit d'un emprisonnement de six jours à six mois l'individu qui, sans nécessité, a tué un animal domestique dans un lieu dont celui à qui appartient cet animal est propriétaire, locataire, colon ou fermier; et si l'animal n'a pas été tué dans l'un de ces lieux, le fait n'est-il plus qu'une contravention de police? ibid. ENFANT. L'enfant qui ne produit pas l'acte de célébration de mariage de ses père et mère doit-il néanmoins, lors- qu'ils sont morts tous deux, être réputé légitime par cela seut qu'il est qualifié tel dans son acte de naissance? pag. 547.-Au contraire, la légitimité de l'enfant, dans le cas donné, ne peut-elle être établie que par la double possession d'état des père et mère comme époux, et de l'enfant comme légitime? ibid. - Lorsque la naissance et les actes constitutifs de la prétendue possession d'état sout
antérieurs au Code civil, la contestation sur la légitimité de l'enfant doit-elle être jugée d'après les principes de l'an- cienne jurisprudence? pag. 555.—Dans l'ancienne juris- prudence, l'enfant qui avait en sa faveur et le titre et la possession d'état d'enfant légitime était-il dispensé, après le décès de ses père et mère, de représenter leur acte de mariage, et de prouver qu'ils avaient vécu publiquement comme mari et femme? pag. 555.-L'obligation imposéc aux enfans par le Code civil, de prouver que leurs père et mère ont vécu publiquement comme mari et femme, s'étend-elle aux petits-enfans, à l'égard de ceux qu'ils dé- signent comme leurs aïeux légitimes? ibid. - Voy. Etat. ENFANT naturel. Peut-on attaquer la reconnaissance d'un enfant naturel, faite par son père, en alléguant qu'il ré- sulte de cet acte et d'autres pièces qu'il est adultérin du côté de sa mère? pag. 388.
ENREGISTREMENT. L'acquisition d'une maison, faite par une
ville, afin de la démolir pour l'embellissement d'une place
et l'agrandissement des rues adjacentes, est-elle passible
du droit proportionnel d'enregistrement? pag. 333. -
Mais, s'il doit résulter de cette démolition plus de facilité pour l'accès et le passage d'une voie publique, dont l'en- tretien se trouve à la charge de l'Etat, la ville contre la- quelle le paiement du droit est réclamé peut-elle faire re- jeter sur l'Etat une portion de ce droit? ibid.- La régie, qui demande la validité d'une saisie-arrêt formée pour sûreté des droits qui sont dûs, doit-elle se faire représenter par un avoué, lorsque la déclaration affirmative du tiers saisi n'est pas contestée?-Le jugement rendu en cette ma- tière doit-il énoncer, à peine de nullité, qu'il l'a été sur le rapport préalable d'un juge? pag. 490.-Voy. Immeu bles par destination, et Expertise.
ETAT. L'action criminelle en suppression d'état peut-elle être
intentée avant le jugement définitif sur l'action en réclama-
tion d'état? pag. 429.-Le délit de suppression de la per-
sonne d'un enfant peut-il être poursuivi criminellement
avant le jugement de la question d'état? pag. 431.
Excès de pouvoir. Voy. Cour d'assises.
EXCUSE. Voy. Accusation, et Librairie.
EXPERTISE. Le tiers expert, nommé dans le cas de discord
de deux premiers experts chargés de l'estimation des im-
meubles dont la mutation donne lieu au droit propor-
tionnel, est-il tenu d'adopter l'estimation de l'un ou de
l'autre de ces experts, au lieu de celle que ses propres lu-
mières lui suggèrent? pag. 574.
EXPLOIT. Un exploit est-il nul parce que l'huissier, au licu
de dire qu'il est immatriculé dans tel tribunal, aura dit qu'il est patenté au tribunal de....? pag. 15. Les copies d'un exploit d'assignation sur lesquelles on a mentionné autant de parlant à........ qu'il y a de parties assignées sont- elles nulles à cause de cela, lorsqu'on n'y a omis ni le nom de celle à qui chaque copie était destinée, ni le nom de celle à qui elle était laissée? ibid. EXPROPRIATION forcée. Voy. Indivis.
FABRIQUE. Voy. Immeuble par destination. FAILLITE. La cession d'une créance qui n'a point acquis de date certaine avant la faillite du cédant, et qui n'a pas été notifiée non plus d'une manière régulière au débiteur avant la même époque, doit-elle néanmoins produire son effet, si elle a été faite entre négocians, et qu'elle soit le résultat d'opérations commerciales faites de bonne foi? p. 542. Voy. Cession de biens, et Jugement. FAIT accessoire. Voy. Accusation.
FAUSSE monnaie. Pour qu'il n'y eût lien qu'à l'application de peines correctionnelles, au lieu de la peine capitale, contre celui qui est accusé d'avoir mis en circulation des pièces de monna e fausses, qu'il prétendrait avoir reçues dans le commerce, faudrait-il qu'il fût constant qu'il les reçut pour bonnes? pag. 222. Serait-il indifférent qu'il eût vérifié ou fait vérifier ces pièces avant de les remettre en circulation, s'il n'était pas établi qu'il les crut bonnes en les recevant? ibid.
FEMME. La femme qui s'oblige solidairement avec son mari, et affecte conjointement avec lui des biens de leur commu- nauté, renonce-t-elle par-là à exercer son hypothèque légale de préférence au tiers envers lequel elle contracte? pag. 516. - Les créanciers envers lesquels la femme a re- noncé à son hypothèque légale, ou qu'elle a subrogés expressément dans cette hypothèque, peuvent-ils exercer tous les droits qui lui appartiennent, même ceux relatifs à son deuil et à son douaire, encore que le douaire ait été stipulé comme rente viagère et alimentaire? pag. 518. — Les créanciers qui ont l'obligation solidaire et hypothé- caire de la femme, et envers lesquels elle a consenti for- mellement une antériorité d'hypothèque, doivent-ils être préférés à ceux qu'elle a depuis subrogés d'une manière expresse? ibid. La femme, vivant éloignée de son mari
absent, qui se fait passer pour veuve, et qui est parvenue à accréditer ce bruit dans le public, peut-elle, conjointe- ment avec son mari, provoquer l'annulation des obliga- tions par elle souscrites en qualité de veuve, sur le fonde- ment du défaut d'autorisation? pag. 444.- Le mari ou ses héritiers sont-ils recevables à demander de leur chef la nullité des engagemens contractés sans autorisation par la femme qui n'a que des biens paraphernaux? ibid. — Les formalités prescrites pour la restriction de l'hypothèque générale de la femme sur les biens de son mari sont-elles applicables au cas où la femme mariée sous le régime de la communauté renonce à sa priorité hypothécaire en faveur d'un créancier de son mari? pag. 345. — L'acte d'appel d'un jugement qui intéresse la femme seule est-il valable, bien qu'il n'ait été signifié qu'à celle-ci, sans ajouter et à son mari pour la validité de la procédure, si cette omission a été réparée par une assignation donnée au mari, mais hors des délais de l'appel? pag. 269. — Le défaut d'autorisation ne peut-il être opposé que par la femme, le mari ou leurs héritiers? ibid. La femme qui a signé, au bas d'un billet à ordre souscrit par son mari, commerçant, un renouvellement que celui-ci a écrit de sa main, peut-elle exciper du défaut d'approbation d'écri- ture, surtout si son nom ne figure ni dans le corps du billet ni dans le renouvellement? pag. 234.- La femme qui, sous le Code civil, provoque l'interdiction de son époux, a-t-elle besoin d'une autorisation formelle à cet effet? pag. 181.--Voy. Chartres du Hainault, et Hypo- thèque légale.
FEMME étrangère. Voy. Mariage.
FEMME normande. La femme normande a-t-elle sur les biens de son mari, pour raison de sa dot, une hypothèque légale, à la date de la promulgation du Code civil, bien qu'elle ne produise que son contrat de mariage sous seing privé, si d'ailleurs la date de ce contrat était devenue cer- taine avant le Code? pag. 317.
FÉODALITÉ. Depuis l'abolition de la féodalité, une fille a- t-elle pu être exclue, par un oncle, des biens de la succes- sion de son père, qui faisaient partie d'un ancien fief, sous le double prétexte que ces biens étaient, par les lois féodales, exclusivement dévolus aux mâles de la famille, et que l'oncle étant marié avec enfans à l'époque de la suppression de la féodalité, il devait, d'après l'exception introduite par la loi du 28 mars 1790, conserver tous les avantages que lui attribuaient les anciennes lois? pag. 248,
« PreviousContinue » |