Mme Campan à Écouen: étude historique et biographique d'aprés des lettres inédites et les documents conservés aux Archives nationales et à la Grande-Chancellerie de la Légion d'honneur |
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Other editions - View all
Common terms and phrases
ancienne années Archives Archives Nationales aurait avaient avons bâtiments bois cause cent Chancelier chapelle chargé château choses classe Conseil considérables Correspondance inédite côté cour d'autres d'Écouen d'être dames décret demande demoiselles dernier devant devoir dict directrice doit donner Écouen écrit élèves enfants établissement Excellence famille femmes fils forme général Grand-Chancelier haute hommes Hortense inéd inédite de Mme J'ai l'honneur jeunes filles jour juillet jusqu'à l'éducation l'empereur Lacépède Légion d'honneur lettre lieu Louis Madame main maison impériale maisons d'éducation Majesté maréchal mars membres Mémoires ment mère Mile milieu Mme Campan mois Monseigneur Montmorency mort n'avait Napoléon nécessaire nombre nommé nouvelle ordonnance ordres paiement palais parler passé pendant pension père personnes petites place porte première présent prince princesse protectrice quatre rapport recevoir règlement reine reste rien Saint-Denis seconde seigneur sentiments sera seront service servir seule soin sorte suite suivant sujet surintendante terre titre travaux trouve venait visite
Popular passages
Page 96 - Élevez-nous des croyantes et non pas des raisonneuses. La faiblesse du cerveau des femmes, la mobilité de leurs idées, leur destination dans l'ordre social, la nécessité d'une constante et perpétuelle résignation et d'une sorte de charité indulgente et facile, tout cela ne peut s'obtenir que par la religion, par une religion charitable et douce.
Page 16 - ... désavoué. Néanmoins tout cela passa presque inaperçu, parce que tout cela fut fait avec habileté, dissimulé par la gloire, mêlé à d'immenses améliorations. Ainsi on réorganisa la banque de France, qui avait subi une grande crise en 1805; on créa le corps des ingénieurs des ponts et chaussées, des maisons d'éducation pour les filles des membres de la Légion d'honneur, des conseils de prud'hommes pour régler les différends entre les fabricants et les ouvriers ; on fonda des prix...
Page 99 - J'accorde aussi la musique, mais la musique vocale seulement... Si l'on me dit que l'établissement ne jouit pas d'une grande vogue, je réponds que c'est ce que je désire, parce que mon opinion est que, de toutes les éducations, la meilleure est celle des mères; parce que mon intention est principalement de venir au secours de celles des jeunes filles qui ont perdu leurs mères, et dont les parents sont pauvres...
Page 101 - Il faut, ajoutait-il, que leurs appartements soient meublés du « travail de leurs mains, qu'elles fassent elles-mêmes leurs chemises, leurs bas, leurs robes. « leurs coiffures, qu'elles puissent au besoin coudre elles-mêmes la layette de leurs enfants.
Page 101 - Je veux faire de ces jeunes filles des femmes utiles, certain que j'en ferai par là des femmes agréables. Je ne veux pas chercher à en faire des femmes agréables, parce que j'en ferais...
Page 57 - Moyen de devenir riche, et la manière véritable par laquelle tous les hommes de la France pourront apprendre à multiplier et augmenter leurs...
Page 19 - Ils seront tous entretenus et élevés à nos frais, les garçons dans notre palais impérial de Rambouillet, et les filles dans notre palais impérial de Saint-Germain. Les garcons seront ensuite placés, et les filles mariées par nous. 3. Indépendamment de leurs noms de baptême et de famille, ils auront le droit d'y joindre celui de Napoléon.
Page 97 - Elles pourraient s'accoutumer à l'économie, à calculer la valeur des choses et à compter avec ellesmêmes. Mais, en général, il faut les occuper toutes, pendant les trois quarts de la journée, à des ouvrages manuels : elles doivent savoir faire des bas, des chemises, des broderies, enfin toute espèce d'ouvrage de femme... Je ne sais s'il ya possibilité de leur montrer un peu de médecine et de pharmacie, du moins de cette espèce de médecine qui est du ressort d'une garde-malade. Il serait...
Page 199 - ... éprouvait à l'abbaye de Fontevrault , toutes les fois qu'on l'envoyait, par pénitence, prier seule dans le caveau où l'on enterrait les religieuses. Aucune prévoyance salutaire n'avait préservé ces princesses des impressions funestes que la mère la moins instruite sait éloigner de ses enfants.
Page 274 - Légion d'honneur, qui récompense, d'une manière analogue aux mœurs des Français, tous les genres de services rendus à la Patrie. « Pouvions-nous voir avec indifférence une institution qui donne à l'autorité souveraine le plus noble motif d'influence sur le caractère national, multiplie parmi les guerriers ces prodiges dont les armes françaises ont reçu tant d'éclat, et produit dans toutes les classes de citoyens une émulation qui ne peut...