De l'éducation des fillesGuibert, 1825 |
Common terms and phrases
accoutumer aimer amour archevêque-duc de Cambrai auroit autorité avez Avez-vous avoit besoin bornes cesse choses chrétiens ciel cœur connoissance connoître corps crainte créature croire d'autres d'ordinaire Dieu divin docile doit donner éducation église Égypte enfants esprit état êtes étoit faites-leur fants faudroit femmes flatter foible foiblesse François Ier gens Gentils gloire goût grace hommes impa indo infi jamais Jésus-Christ jours juge justice l'ame l'amour l'éducation l'église l'enfant l'esprit l'être infiniment parfait l'évangile l'homme laisser lâtre liberté libre libre arbitre mademoiselle votre fille mauvaise éducation ment monde montrez-leur N'avez-vous nations naturel néces noître ô Jérusalem pables parler paroître paroles passions pasteur pensées père perfection personnes peuples plaisir prince propre puissance puisse qu'à qu'un raison règle religion rien sage sagesse saint Augustin saint Cyprien saint Paul Saint-Esprit Seigneur sentir sera seroit servir seul simple souffrir souvent terre Tertullien tion trouver vanité vérité vertu veut voient Voilà volonté vouloir
Popular passages
Page 282 - Chacun se tait, chacun souffre, chacun se déguise, chacun agit et paraît vouloir, chacun flatte, chacun applaudit: mais on ne croit et on n'aime point; au contraire, on hait d'autant plus qu'on supporte plus impatiemment la contrainte qui réduit à faire semblant d'aimer. Nulle puissance humaine ne peut forcer le retranchement impénétrable de la liberté d'un cœur.
Page 114 - Elle est chargée de l'éducation de ses enfants ; des garçons jusqu'à un certain âge, des filles jusqu'à ce qu'elles se marient , ou se fassent religieuses ; de la conduite des domestiques , de leurs mœurs, de leur service; du détail de la dépense, des moyens de faire tout avec économie et honorablement; d'ordinaire même, de faire les fermes et de recevoir les revenus.
Page 304 - Peuples qui les vîtes venir, quelle fut d'abord votre surprise, et qui peut la représenter? Des hommes qui viennent à vous sans être attirés par aucun motif ni de commerce, ni d'ambition, ni de curiosité, des hommes qui, sans vous avoir jamais vus, sans savoir même où vous êtes, vous aiment tendrement, quittent tout pour vous, et vous cherchent au travers de toutes les mers, avec tant de fatigues et de périls, pour vous faire part de la vie éternelle, qu'ils ont découverte. Nations ensevelies...
Page 197 - ... qu'elle entraînera après elle. Toute compensation exactement faite, il n'ya presque point de guerre, même heureusement terminée, qui ne fasse beaucoup plus de mal que de bien à un état.
Page 236 - Accordez à tous la tolérance civile, non en approuvant tout, comme indifférent, mais en souffrant avec patience tout ce que Dieu souffre et en tachant de ramener les hommes par une douce persuasion.
Page 215 - L'homme est accablé et serait bien fâché de ne l'être pas: il n'a le temps, ni de penser, ni d'approfondir, ni de faire des plans, ni d'étudier les hommes dont il se sert: il est toujours entraîné au jour la journée par un torrent de détails à expédier. D'ailleurs, cette multitude d'emplois...
Page 365 - C'est ce que la nature crie; c'est ce qui est empreint au fond de nos cœurs par la libéralité de la nature, c'est ce qui est plus clair que le jour ; c'est ce que tous les hommes connaissent, depuis...
Page 130 - ... d'ébranler trop les imaginations vives, et je voudrais en tout cela une exacte sobriété : tout ce qui peut faire sentir l'amour, plus il est adouci et enveloppé, plus il me paroît dangereux.
Page 373 - ... ne me frappe qu'autant que cette main le pousse. Encore une fois, ôtez la liberté, vous ne laissez sur la terre ni vice, ni vertu, ni mérite. Les récompenses sont ridicules , et les châtiments sont injustes et odieux.
Page 71 - Dieu et de l'âme , est de leur faire remarquer la différence qui est entre un homme mort et un homme vivant: dans l'un., il n'ya que le corps; dans l'autre, le corps est joint à l'esprit. Ensuite, il faut leur montrer que ce qui raisonne est bien plus parfait que ce qui n'a qu'une figure et du mouvement. Faites ensuite remarquer, par divers exemples , qu'aucun corps ne périt , qu'ils se séparent seulement : ainsi, les parties du bois brûlé tombent en cendre , ou s'envolent en fumée.