Histoire de France, Volume 1

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Chamerot, 1842

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Popular passages

Page 224 - commettent quelque délit , ils en sont quittes pour » une amende légalement fixée ; et quant aux levées » d'argent qu'on a coutume d'infliger aux serfs, ils » en sont entièrement exempts...
Page 390 - Entre plusieurs bons tours, de dissimulations , feintes , finesses et galanteries que fit ce bon roi en son temps, ce fut celui , lorsque par gentille industrie il fit mourir son frère le duc de Guienne quand il y pensoit le moins.
Page 183 - Bernhard, et avait avec lui une merveilleuse ressemblance, la nature révélant ainsi l'adultère de sa mère... Le roi, se levant de son trône ensanglanté, frappa du pied le cadavre, et s'écria...
Page 394 - crimineux du crime de lèze-majesté , et comme tel, « estes condamné par icelle Cour à souffrir mort dans « le jourd'hui : c'est à savoir que vous serez décapité « devant l'hôtel de cette ville de Paris, et toutes vos « seigneuries, revenus, et autres héritages et biens « déclarés acquis et confisqués au roi notre sire. » II ne s'attendait pas à une condamnation si sévère, et il en parut surpris. Cependant, il ne dit rien qui marquât de la faiblesse, mais seulement : « Dieu...
Page 127 - Eudon étant mort, Charles prit les armes contre ses fils et leur fit beaucoup de mal; mais la lutte ayant ses vicissitudes et beaucoup d'hommes ayant été tués de part et d'autre, les deux partis conclurent une alliance qui ne devait pas durer longtemps. » Quoi qu'il en soit, Hunald demeura paisible possesseur de ses États , sous la condition de reconnaître la suzeraineté de Charles Martel et de ses deux fils , Carloman et Pépin. H est probable qu'Alton, qui cherchait dans Charles Martel...
Page 412 - le roi, qui ne faisoit que saillir du « nid , jeune d'âge , foible de corps , et plein de « son vouloir, étoit peu accompagné de sages « gens ne de bons chefs, et n'avoit nul argent « comptant. Ils n'avoient ne tentes, ne pavillons, « et si, commencèrent en hiver à entrer en Lom
Page 276 - , avaient fait admettre en principe que le roi, comme chef du gouvernement féodal, avait, de préférence à tout autre, le droit de juger certaines causes, nommées pour cela cas royaux. Mais ils ne voulurent jamais déterminer clairement quels étaient les cas royaux , et c'était par une décision tout arbitraire , que toutes les fois qu'une cause leur paraissait intéresser l'autorité du roi, ils l'enlevaient aux justices seigneuriales, pour en attirer le jugement à leurs cours *. En même...
Page 418 - ... et répandaient des parfums devant lui. Au milieu de toutes ces acclamations , le roi s'avançait à cheval la couronne sur la tête, le sceptre dans une main et le globe dans l'autre, distribuant l'ordre de chevalerie aux enfants que les dames lui présentaient , et se faisant proclamer empereur très-auguste ; et si l'on veut savoir sur quel fondement ce jeune prince affectait de se revêtir des habits impériaux et de se faire saluer empereur, on ne trouvera d'autre titre qu'un marché fait...
Page 223 - Beauvais (1096), Saint-Quentin (1102), Noyon (1108), suivent l'exemple de Cambrai et du Mans ; la ville carolingienne de Laon achète sa charte communale (1106) au prix de toutes les violences et de tous les désordres ; puis, viennent successivement Amiens (1113...
Page 378 - Du reste, il passait son temps sans faire paraître aucune tristesse; après la chasse, il se mettait à table avec de joyeux compagnons ; là on racontait à qui mieux mieux des histoires de galanterie. Le Dauphin aimait les bons contes , et celui qui faisait le plus lascif était le mieux venu '. Le comte de Charolais était aussi un convive jovial ; le bâtard de Bourgogne, les sires de Fienne, de Digoine, deThianges, de Rothelin, de Lannoy, de 1 Brantôme.

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