possible que cette circonstance m'empêche de partir le 20 pour Metz, ou même qu'elle amène d'autres dispositions de la part de l'assemblée nationale et du pouvoir exécutif. J'envoie à Paris le lieutenant-colonel Launier, mon aidede-camp, qui pourra entrer dans des détails et prendre les ordres nécessaires; il est impossible d'assurer les transports, parce qu'on doit aux habitans plus de 110,000 liv. pour les charrois, et que l'armée en est partie sans qu'on ait laissé le moindre ordre pour le paiement; ce qui nous rend odieux à nos propres compatriotes. Signé DU MOURIEZ. CONTENUES DANS CE VOLUME. Les jacobins rejettent sur le comité autrichien les mauvais succès de l'ouverture de la campagne, 6. Carra dénonce au club des jacobins M. de Montmorin et moi, comme principaux membres de ce comité, 10. Nous rendons plainte au tribunal de la police correctionnelle; le juge de paix qui avoit admis notre plainte est décrété d'accu- sation, ib. Brissot et Gensonné prennent l'engagement de rapporter des preuves authentiques de l'existence du comité autrichien; ils font l'un et l'autre leur rapport, Mission secrète donnée à Mallet-du-Pan, 39. Manœuvres VIII. nistres refusent de contre-signer sa lettre, 70. Consigne donnée à l'hôtel des Invalides, dénoncée à l'assemblée, 73. Complots imaginaires dénoncés par Chabot, 75. J'adresse L'assemblée décrète la formation d'un camp hommes aux environs de Paris; pétition de la garde nationale à cette occasion, 87. Discours de Santerre, 90 Violente fermentation dans la capitale,97.Libelles contre le roi dénoncés à l'assemblée,98. Division dans le minis- tère; renvoi de trois ministres, 99. Lettre du ministre Roland au roi, 100. L'assemblée décrète que les trois mi- nistres disgraciés emportent l'estime et les regrets de la nation, 110. Mort de M. de Gouvion, 111. Dumouriez est nommé ministre de la guerre; il censure l'administra- tion de ses prédécesseurs, ib. Murinures de l'assemblée, Plan de MM. de Lally-Tolendal et Lafayette pour sauver |