Histoire de la Révolution de France, Volume 5Méquignon, 1838 - France |
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... sang condamna Charlotte Corday à la mort ; elle entendit avec intérêt les expressions de Chauveau - Lagarde ; c'était le défenseur que , par dérision , les juges - bour- reaux avaient choisi pour plaider la cause de cette jeune fille ...
... sang condamna Charlotte Corday à la mort ; elle entendit avec intérêt les expressions de Chauveau - Lagarde ; c'était le défenseur que , par dérision , les juges - bour- reaux avaient choisi pour plaider la cause de cette jeune fille ...
Page 16
... sang qui leur était promis , ils faisaient re- tentir l'air de mille cris féroces . Charlotte de Corday conserva un imperturbable sang - froid ; la sérénité de ses traits annonçait le calme de son ame . Plusieurs spectateurs saluèrent l ...
... sang qui leur était promis , ils faisaient re- tentir l'air de mille cris féroces . Charlotte de Corday conserva un imperturbable sang - froid ; la sérénité de ses traits annonçait le calme de son ame . Plusieurs spectateurs saluèrent l ...
Page 17
... sang des victimes , se pressait au pied des échafauds . Des outrages attendaient la jeune fille après sa mort ; les bourreaux lui donnè- rent plusieurs soufflets . Cependant ces êtres dégradés qui entouraient l'instrument du sup- plice ...
... sang des victimes , se pressait au pied des échafauds . Des outrages attendaient la jeune fille après sa mort ; les bourreaux lui donnè- rent plusieurs soufflets . Cependant ces êtres dégradés qui entouraient l'instrument du sup- plice ...
Page 26
... sang de Louis XVI avait coulé , et là , après avoir salué l'instrument du supplice , des hym- nes à la Liberté furent chantées . Huit che- vaux blancs traînaient un char de triomphe ; et sur ce char était placéc l'urne destinée à ...
... sang de Louis XVI avait coulé , et là , après avoir salué l'instrument du supplice , des hym- nes à la Liberté furent chantées . Huit che- vaux blancs traînaient un char de triomphe ; et sur ce char était placéc l'urne destinée à ...
Page 38
... sang - froid , le dis- cutait avec méthode . Merlin , de Douai , vint lui soumettre une de ces conceptions , dont la cruauté lentement réfléchie surpasse tout ce que l'ame des Tibère et des Néron put jamais concevoir ; la Convention ...
... sang - froid , le dis- cutait avec méthode . Merlin , de Douai , vint lui soumettre une de ces conceptions , dont la cruauté lentement réfléchie surpasse tout ce que l'ame des Tibère et des Néron put jamais concevoir ; la Convention ...
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Common terms and phrases
10 août 14 Quartidi 15 Quintidi 16 Sextidi 21 Primedi 22 Duodi 23 Tridi 28 Octidi 29 Nonidi 7 Septidi 9 thermidor armées armes arrêté avaient bandes Barrère bientôt Billaud-Varennes bourreaux Carrier Chalier Charette chute de Robespierre citoyens Collot-d'Herbois combat comité de salut commissaires complices condamnés Convention Convention nationale conventionnels courage Couthon crimes cris Danton Décadi déclara décret départemens députés dictateur échafauds émigrés enfans ennemis entendre envoyés femmes férocité forfaits Fouquier-Thinville fureurs Gironde guillotine habitans hommes immolées instans j'ai jeune jour justice l'armée l'assemblée régicide l'échafaud lâches liberté lith long-temps Louis Capet Louis XVI Lyon madame Marat massacres membres mille mission Moniteur monstre mort nationale ordonne périr peuple porté prêtres prisons proconsuls Reine représentans républicains République française révolution Robespierre royalistes salut public sang sanglantes sections sera soldats Sombreuil Stofflet supplice Tallien Temple terreur tête tion Toulon tour du Temple tribunal révolutionnaire tribune tyrans Vendéens vention victimes vieillards
Popular passages
Page 441 - C'est à vous, ma sœur, que j'écris pour la dernière fois. Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère; comme lui innocente, j'espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments.
Page 444 - J'avais des amis; l'idée d'en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j'emporte en mourant; qu'ils sachent du moins que, jusqu'à mon dernier moment, j'ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur!
Page 141 - La peine portée contre tous les délits dont la connaissance appartient au tribunal révolutionnaire, est la mort.
Page 442 - J'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants ; vous savez que je n'existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur, vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous.
Page 76 - La théorie du gouvernement révolutionnaire est aussi neuve que la révolution qui l'a amené. Il ne faut pas la chercher dans les livres des écrivains politiques, qui n'ont point prévu cette révolution...
Page 141 - Sont réputés ennemis du peuple ceux qui auront provoqué le rétablissement de la royauté ou cherché à avilir ou à dissoudre la Convention nationale et le gouvernement révolutionnaire...
Page 443 - ... apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j'ai été élevée, et que j'ai toujours professée.
Page 443 - J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine, pardonnez-lui, ma chère sœur, pensez à l'âge qu'il a et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut, et même ce qu'il ne comprend pas.
Page 442 - J'espère qu'un jour, lorsqu'ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous et jouir en entier de vos tendres soins. Qu'ils pensent tous deux à ce que je n'ai cessé de leur inspirer : que les principes et l'exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie; que leur amitié et leur confiance mutuelle en feront le bonheur.
Page 12 - Citoyen , j'arrive de Caen. Votre amour pour la patrie me fait présumer que vous connaîtrez avec plaisir les malheureux événements de cette partie de la République. Je me présenterai chez vous vers une heure. Ayez la bonté de me recevoir et de m'accorder un moment d'entretien ; je vous mettrai à même de rendre un grand service à la France.