Musée français, Volume 3

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Velhagen & Klasing, 1838 - French literature
 

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Page 364 - Donnez! afin que Dieu, qui dote les familles, Donne à vos fils la force, et la grâce à vos filles; Afin que votre vigne ait toujours un doux fruit; Afin qu'un blé plus mûr fasse plier vos granges; Afin d'être meilleurs; afin de voir les anges Passer dans vos rêves la nuit! Donnez! il vient un jour où la terre nous laisse. Vos aumônes là-haut vous font une richesse. Donnez! afin qu'on dise: «II a pitié de nous!
Page 48 - T'ai-je imprégné des flots de musc et d'ambre Qu'un fat exhale en se mirant ? M'at-on jamais vu dans une antichambre T'exposer au mépris d'un grand ? Pour des rubans la France entière Fut en proie à de longs débats; La fleur des champs brille à ta boutonnière: Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Ne crains plus tant ces jours de courses...
Page 364 - Et puis à votre fête il compare en son âme Son foyer où jamais ne rayonne une flamme, Ses enfants affamés, et leur mère en lambeau.
Page 246 - Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort ! Grandir en regrettant l'enfance où le cœur dort, Vieillir en regrettant la jeunesse ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie ! Où donc est le bonheur, disais-je? — Infortuné! Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné ! 28 mai 1830.
Page 205 - DE L'EMPIRE ! Ce qui me frappa, dis-je, et me resta gravé, Même après que le cri sur sa route élevé Se fut évanoui dans ma jeune mémoire, Ce fut de voir, parmi ces fanfares de gloire, Dans le bruit qu'il faisait, cet homme souverain Passer, muet et grave, ainsi qu'un dieu d'airain!
Page 364 - Candélabres ardents, cercle étoilé des lustres, Et la danse, et la joie au front des conviés; Tandis qu'un timbre d'or sonnant dans vos demeures Vous change en joyeux chant la voix grave des heures...
Page 48 - Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j'aime ! Ensemble nous devenons vieux. Depuis dix ans je te brosse moi-même, Et Socrate n'eût pas fait mieux. Quand le sort à ta mince étoffe Livrerait de nouveaux combats, Imite-moi, résiste en philosophe : Mon vieil ami, ne nous séparons pas.
Page 186 - chambre tous les miroirs, je portais toujours des » gants; mes vêtements cachaient mon cou et mes bras; » et j'avais adopté, pour sortir, un grand chapeau avec » un voile que souvent même je gardais dans la maison. » Hélas ! je me trompais ainsi moi-même : comme les » enfants, je fermais les yeux et je croyais qu'on ne me
Page 329 - Messieurs , là dedans On n'entre plus depuis long-temps. Le gouverneur de cette roche, Retournant en Cour par le coche , A , depuis environ quinze ans , Emporté la clef dans sa poche.
Page 364 - L'aumône est sœur de la prière. Hélas! quand un vieillard, sur votre seuil de pierre, Tout roidi par l'hiver, en vain tombe à genoux ; Quand les petits enfants, les mains de froid rougies, Ramassent sous vos pieds les miettes des orgies, La face du Seigneur se détourne de vous. Donnez ! afin que Dieu, qui dote les familles, Donne...

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