La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire |
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absolument affaires Calas aristocratique assez aurait c'est-à-dire catholique chose chrétiens christianisme citoyen civile collectivisme condamné conséquent constitution Contrat social corps intermédiaires coupable crime Déclaration démocratie despotisme Dieu dire divorce doit Eglises enfants ennemi esprit Esprit des Lois établie Etat dans l'Etat force François Ier Frédéric fût gens gouver gouvernement guerre hommes idées indépendant jamais Jansénistes Jean-Jacques Rousseau Jésuites juge Juifs justice l'armée l'esprit l'Esprit des Lois l'homme Lettres Persanes libéral liberté libre lois Louis XIV lui-même magistrat magistrature ment monarchie Montesquieu nation naturel nement nistes Parlement parlementaire particulières partisan patrie patriotisme pays pensée personne peuple philosophes POLITIQUE COMPARÉE pouvoir exécutif pouvoir judiciaire pouvoir législatif précisément prince principe protestants puissance puni qu'un question quieu raison religieuses religion d'Etat répu républicain république reste rien rois Romains Rousseau royaume s'il séparation des pouvoirs sera seul Sirven société souverain souveraineté système tion tisme tolérance torture vénalité vertu veut Voilà volonté générale Voltaire
Popular passages
Page 96 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 19 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 282 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Page 283 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites.
Page 54 - Lorsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement.
Page 68 - Je dis donc que la souveraineté, n'étant que l'exercice de la volonté générale, ne peut jamais s'aliéner, et que le souverain , qui n'est qu'un être collectif, ne peut être représenté que par lui-même : le pouvoir peut bien se transmettre, mais non pas la volonté.
Page 281 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Page 266 - J'allais dire qu'elle pourrait convenir dans les gouvernements despotiques, où tout ce qui inspire la crainte entre plus dans les ressorts du gouvernement; j'allais dire que les esclaves chez les Grecs et chez les Romains... Mais j'entends la voix de la nature qui crie contre moi.
Page 286 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Page 19 - Ces clauses, bien entendues, se réduisent toutes à une seule, savoir : l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté...