Collection des mémoires relatifs à la Révolution française, Volume 5Baudouin frères, 1822 - France |
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10 août amis appartemens aristocrates Arles armée armes assassins assemblées primaires avaient Avignon Barbantane Barbaroux baroux bataillon Bouches-du-Rhône Brissot Camille Desmoulins canon cents CHARLES BARBAROUX château citoyens Coincy comité commissaires conseil conspirateurs constitution Convention nationale corps administratifs cour courage d'Arles d'Avignon décret défenseurs demanda départemens département des Bouches-du-Rhône député devait différens Directoire Dumouriez écrit envoyés des assemblées eût événemens Fayette force frères garde nationale général gironde Guadet guerre heures hommes insurrection j'ai j'avais jacobins jour l'Assemblée législative l'Assemblée nationale l'état-major lettre liberté Lieutaud Louis XVI Louvet madame Roland maire malheurs Marat marche Marseille massacres Mémoires ment midi ministre montagne municipalité n'avait n'était Note des édit officiers passer patrie patriotes père Pétion peuple porte poste pouvait premier publique quartier Quimper Rebecqui régiment d'Ernest république révolution Robespierre Roland s'était sang sauver scélérats Séance seille sentimens sera seul sortir Suisses talens tête tion Toulon troupes trouvé Tuileries tyrans
Popular passages
Page 132 - ... deux heures, l'attaque devait avoir lieu ; que leur projet était de ne faire grâce à personne, et que tout garde national qui serait pris les armes à la main , serait taillé en pièces. ' ", > Le maire et plusieurs membres de la municipalité, vinrent à différentes fois, dans la soirée, chez le roi. Le maire rassura le roi, en lui disant qoe les prétendus rassemblemens n'étaient que peu conséquens, et fut mandé à l'assemblée nationale.
Page 146 - Ici la hache de la Loi a frappé le tyran ! Qu'ils périssent aussi, ces signes honteux d'une servitude que les despotes affectaient de reproduire sous toutes les formes à nos regards; que la flamme les dévore; qu'il n'y ait plus d'immortel que le sentiment de la vertu qui les a effacés.
Page 84 - Ma maison était entourée et remplie de citoyens. On amena un corps de musique. On chanta des chansons provençales qu'on avait faites en mon honneur , et l'hymne des Marseillais. Les mêmes témoignages furent prodigués à Rebecqui. Je me souviens toujours avec attendrissement qu'au dernier couplet de l'hymne , lorsqu'on chante Amour sacré de la patrie , Soutiens , conduis nos bras vengeurs ; Liberté , liberté chérie , Combats avec tes defenseurs , tous les citoyens se mirent à genoux dans...
Page 141 - Européen ; les intéressans élèves de l'Institution des Aveugles , traînés sur un plateau roulant , offriront le spectacle touchant du malheur honoré. Vous y serez aussi , tendres nourrissons de la maison des Enfans-Trouvés , portés dans de blanches barcelonnettes ; vous commencerez à jouir de vos droits civils trop justement recouvrés.
Page 137 - ... dans le fourreau, et lui dis : « Mes amis , l'Assemblée nationale a rendu un décret qui mande le roi dans son sein , et m'ordonne en même temps de protéger son passage ; je suis , comme vous , bon citoyen, et je sais respecter la terre de la liberté sur laquelle vous êtes , et aucun soldat que je commande ne passera la première marche de ce perron. Je transmettrai le roi au bord du passage que vous allez lui faire , et dès ce moment vous en serez vousmêmes les gardiens.
Page ix - Marseillais et estima Barbaroux. Nous le vîmes davantage après la sortie du ministère ; son caractère ouvert , son ardent patriotisme nous inspirèrent de la confiance; ce fut alors que raisonnant du mauvais état des choses et de la crainte du despotisme pour le Nord, nous formions le projet conditionnel d'une république dans le Midi. « Ce sera notre pis-aller, disait en souriant Barbaroux ; mais les Marseillais qui sont ici nous dispenseront d'y recourir.
Page 87 - ... avaient eux-mêmes soulevé les ateliers des hommes de couleur ; les premiers, ils avaient donné le signal de l'insurrection des nègres, qu'ils ont ensuite voulu attribuer aux écrits des philosophes et aux mulâtres. Ogé, à la tête des siens, fut d'abord victorieux : il enveloppe un parti de blancs, le fait prisonnier, lui pardonne et le renvoie. Peu de temps après, il est lui-même enveloppé par les blancs, il est pris, et les blancs le font expirer sur la roue. J'ai voulu que mon fils...
Page 86 - Annette était enceinte ; ma mère soigna mon amie, et, depuis dix jours, j'avais un fils... Je fus avec ma mère, avec quelques amis présenter mon fils à l'église, car les officiers publics n'étaient pas encore établis. Le baptême n'est rien aux yeux des philosophes ; mais la cérémonie quelle qu'elle soit, par "laquelle on transmet son nom à son fils, est bien intéressante pour un père. Le mien fut appelé Ogé Barbaroux. Ogé était un homme de couleur de Saint-Domingue...
Page xxiii - ... enfin si la Convention croit la suspension de mes pouvoirs nécessaire, j'obéirai à son décret. Mais comment de moi-même déposer des pouvoirs dont j'ai été investi par le peuple? Comment puis-je croire que je...
Page 103 - BARBAROUX , de Marseille , député par le département des Bouches-du-Rhône à la Convention nationale , expulsé , par la force , du poste où l'avait placé la volonté du peuple.