De l'esprit des lois

Front Cover
 

Contents

Quil faut examiner si les lois qui
109
Malheureux sort de lynca Athualpa
114
CHAPITRE UNIQUE De lorigine et des révolutions
122
Différence capitale entre les lois saliques
150
Comment le droit romain se conserva
161
révolutions
172
Des bornes que lon mettoit à lusage du combat judiciaire page
210
Du combat judiciaire entre une par tie et un des pairs du seigneur Appel de faux jugement
216
De lappel de défaute de droit
227
Époque du règne de saint Louis
236
Observation sur les appels
241
Continuation du même sujet
242
Continuation du même sujet
243
Continuation du même sujet
245
CHAP XXXIV Comment la procédure devint se crèt
246
Des dépens
249
De la partie publique
251
saint Louis tombèrent dans loubli
256
Continuation du même sujet
260
Continuation du même sujet
264
Comment on prit les formes judiciaires des décrétales
266
Flux et reflux de la juridiction ecclé siastique et de la juridiction laie
268
Renaissance du droit romaia et ce qui en résulta Changement dans les tribunaux
271
Continuation du même sujet
276
De la preuve par témoins
277
Des coutumes de France
279
De la manière de composer les lois page
285
Que les lois qui paroissent les mêmes
291
Que les lois qui paroissent les mêmes
297
Quil est bon quelquefois quune loi
303
Mauvaise manière de donner des lois
313
Des idées duniformité page
315
Des législateurs
316
Théorie des lois feodales chez les Francs dans le rapport quelles ont avec létablissement de la monarchie
317
Des lois féodales ibid CHAP II Des sources des lois féodales
318
Origine du vasselage
319
Continuation du même sujet
322
De la conquête des Francs
324
Des Goths des Bourguignons et des Francs
325
Différentes manières de partager les terres 326
329
Du double service
367
Des compositions chez les peuples bar bares
372
De ce quon a appelé depuis la justice des seigneurs
381
De la justice territoriale des églises page
388
Idée générale du Livre de lÉtablisse
398
De la noblesse française
407
Théorie des lois feo ales chez les Francs dans
421
Changements dans les offices et les fiefs ibid
428
Autorité des maires du palais
434
Comment les maires obtinrent le comman
440
Comment les alleux furent changés
448
Richesses du clergé
456
Établissement des dîmes
464
Des élections aux évêchés et abbayes
470
Des fiefs de Charles Martel page
471
Continuation du même sujet
472
Confusion de la royauté et de la mairie Seconde race
473
Chose particulière dans lélection des rois de la seconde race
476
Charlemagne
479
Continuation du même sujet
482
LouisleDébonnaire
483
Continuation du même sujet
486
Continuation du même sujet
488
Continuation du même sujet 49a CHAP XXIV Que les hommes libres furent rendus capables de posséder des fiefs
496
Cause principale de laffoiblissement de la seconde race Changement dans les alleux
498
Changement dans les fiefs
503
Autre changement arrivé dans les fiefs
505
CHAP XXVIH Changements arrivés dans les grands offices et dans les fiefs
507
De la nature des fiefs depuis le règne de CharlesleChauve
510
Continuation du même sujet
512
Comment lempire sortit de la main de Charlemagne
515
Comment la couronne de France passa dans la maison de Hugues Capet
516
CHAP XXXIII Quelques conséquences de la perpé tuité des fiefs
518
CHAP XXXIV Continuation du même sujet
527
Comment les lois de la religion corri
532
Idée de ce Livre
533
Quil ne faut pas décider par les prin
534
Autre différence
536
Continuation du même sujet
537

Common terms and phrases

Popular passages

Page 257 - Inviter quand il ne faut pas contraindre, conduire quand il ne faut pas commander, c'est l'habileté suprême. La raison a un empire naturel ; elle a même un empire tyrannique : on lui résiste, mais cette résistance est son triomphe; encore un peu de temps, et l'on sera forcé de revenir à elle.
Page 312 - C'est un beau spectacle que celui des lois féodales. Un chêne antique s'élève ' ; l'œil en voit de loin les feuillages : il approche ; il en voit la tige , mais il n'en aperçoit point les racines : il faut percer la terre pour les trouver.
Page 8 - La question n'est pas de savoir s'il vaudroit mieux qu'un certain homme ou qu'un certain peuple n'eût point de religion que d'abuser de celle qu'il a; mais de savoir quel est le moindre mal, que l'on abuse quelquefois de la religion, ou qu'il n'y en ait point du tout parmi les hommes.
Page 67 - ... de leur père, de haïr ceux qui ne l'ont pas eu ? Que si vous avez cette vérité, ne nous la cachez pas par la manière dont vous nous la proposez. Le caractère de la vérité, c'est son triomphe sur les cœurs et les esprits, et non pas cette impuissance que vous avouez lorsque vous voulez la faire recevoir par des supplices.
Page 281 - Je le dis, et il me semble que je n'ai fait cet ouvrage que pour le prouver : l'esprit de modération 'doit être celui du législateur; le bien politique, comme le bien moral, se trouve toujours entre deux limites.
Page 67 - Vous vivez dans un siècle où la lumière naturelle est plus vive qu'elle n'a jamais été, où la philosophie a éclairé les esprits, où la morale de votre Évangile a été plus connue, où les droits respectifs des hommes les uns sur les autres, l'empire qu'une conscience a sur une autre conscience, sont mieux établis.
Page 64 - Vous nous faites mourir, nous qui ne croyons que ce que vous croyez, parce que nous ne croyons pas tout ce que vous croyez. Nous suivons une religion que vous savez vous-mêmes avoir été autrefois chérie de Dieu : nous pensons que Dieu l'aime encore, et vous pensez qu'il ne l'aime plus; et parce que vous jugez ainsi, vous faites passer par le fer et par le feu ceux qui sont dans cette erreur si pardonnable, de croire que Dieu* aime encore ce qu'il a aimé.
Page 59 - C'est un principe , que toute religion qui est réprimée devient ellemême réprimante; car sitôt que, par quelque hasard, elle peut sortir de l'oppression, elle attaque la religion qui l'a réprimée, non pas comme une religion, mais comme une tyrannie.
Page 64 - Mais il faut avouer que vous êtes bien plus cruels que cet empereur. Vous nous faites mourir, nous qui ne croyons que ce que vous croyez, parce que nous ne croyons pas tout ce que vous croyez. Nous suivons une religion que vous...
Page 8 - Un prince qui aime la religion et qui la craint, est un lion qui cède à la main qui le flatte, ou à la voix qui l'apaise : celui qui craint la religion et qui la hait, est comme les bêtes sauvages qui mordent la chaîne qui les empêche de se jeter sur ceux qui passent 1 : celui qui n'a point du tout de religion, est cet animal terrible qui ne sent sa liberté que lorsqu'il déchire et qu'il dévore.

Bibliographic information