Oeuvres diverses...aux dépens de la Compagnie, 1731 |
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affez afile Ainfi ALLEGORIE Amours Amphitrite Apollon apui auffi autels bien-tôt bonheur brifé C'eft C'eſt CANTATE ceffe charmes chéris Ciel Cieux cœur confacrant crainte Cybelle Déeffe defirs deftins déja Dieu Dieux difcours divine doux Ecrits efprit encens enfans ennemis eſt facré fage fageffe faifant fainte fang fans fçait féconde fecours fein féjour fens feroit fervir fes yeux feul feux fiécle flâme foible foins foit folide fombres font fortune foumis fous fouvent Frape fublime fuis fuivant funefte fuperbe fuprême fureur gloire grace Héros heureux illuftre immortelle jamais jour jufte Jupiter l'Amour l'efprit l'innocence l'Univers laiffe lauriers loix long-tems lumiere mains Miniftres monftre mortels Mufes n'eft n'eſt Neptune neuf Sœurs Nymphes obfcur paffe paifibles paix peuple Pindare plaifirs Pluton Prince puiffance puiffant raifon refpe& refte Rois ſes tems terre TIRE'E DU PSEAUME toûjours trifte triomphe vaftes vertu voix Vulcain zéle
Popular passages
Page 29 - Croît et s'élève sous leurs yeux : Leurs filles couronnent leurs têtes De tout ce qu'en nos jours de fêtes Nous portons de plus précieux. De leurs grains les granges sont pleines ; Leurs celliers regorgent de fruits : Leurs troupeaux , tout chargés de laines , Sont incessamment reproduits : Pour eux la...
Page 35 - Qui s'entr'ouvrait sous mes pas: Son secours me fortifie, Et me fait trouver la vie Dans les horreurs du trépas.
Page 259 - Donc fur deux points roule mon oraifon. :Raifon fans fel eft fade nourriture, Sel fans raifon n'eft folide pâture. De tous les deux fe forme efprit parfait, De l'un fans l'autre un monftre contrefait.
Page 107 - La Palestine enfin , après tant de ravages , Vit fuir ses ennemis , comme on voit les nuages Dans le vague des airs fuir devant l'aquilon , Et des vents du midi la dévorante haleine N'a consumé qu'à peine Leurs ossements blanchis dans les champs d'Ascalou.
Page 118 - N'enchaîne plus le cours des paisibles ruisseaux ; Et les jeunes Zéphyrs , de leurs chaudes haleines , Ont fondu l'écorce des eaux. Les troupeaux ont quitté leurs cabanes rustiques ; Le laboureur commence à lever ses guérets ; Les arbres vont bientôt, de leurs têtes antiques , Ombrager les vertes forêts.
Page 188 - ... Un cœur jaloux ne fait paraître Que des feux qui le font haïr ; Et, pour être toujours le maître, L'amant doit toujours obéir. L'Amour ne va point sans les Grâces; On n'arrache point ses faveurs; L'emportement ni les menaces Ne font point le lien des cœurs. Un cœur jaloux ne fait paraître Que des feux qui le font haïr; Et , pour être toujours le maître , L'amant doit toujours obéir.
Page 202 - Cruel auteur des troubles de mon âme, Que la pitié retarde un peu tes pas : Tourne un moment tes yeux sur ces climats ; Et, si ce n'est pour partager ma flamme, Reviens du moins pour hâter mon trépas.
Page 70 - Au seul instinct presque réduit, Parlez : Quel est le moins barbare, D'une raison qui vous égare , Ou d'un instinct qui le conduit ? La nature , en trésors fertile , Lui fait abondamment trouver Tout ce qui lui peut être utile , Soigneuse de le conserver.
Page 173 - Toujours prêtes pour ta défense, Qui leur font chérir leur devoir, Et qui n'augmentent leur puissance Que pour affermir ton pouvoir. Un roi qui ravit par contrainte Ce que l'amour doit accorder, Et qui, content de commander, Ne veut régner que par la crainte , En vain, fier de ses hauts projets, Croit, en abaissant ses sujets, Relever son pouvoir suprême : Entouré d'esclaves soumis, Tôt ou tard il devient lui-même Esclave de ses ennemis.
Page 43 - Abbé chéri des neuf Sœurs , Qui dans ta philosophie Sais faire entrer les douceurs Du commerce de la vie , Tandis qu'en nombres impairs Je te trace ici les vers Que m'a dictés mon caprice , Que fais-tu dans ces déserts Qu'enferme ton bénéfice?