Page images
PDF
EPUB

FOEG

FRIS

FRISCHING (Samuel), célèbre dans les fastes belvétiques, embrassa la carrière militaire, et devint général des troupes de la république de Berne. Ce fut en cette qualité qu'il se distingua et rendit en 1712, des services éclatans à sa patrie, à la seconde bataille de Vilmergen. On ignore l'époque précise de la mort de cet illustre guerrier. ( Voyez histoire

FOEGELIN (Francois-Joseph), d'une des plus illustres familles de Fribourg en Suisse, colonel des troupes de cette république, rendit des services importans à sa patrie en 1676, et qui sont consignés dans l'histoire militaire des Suisses, par le baron de Zur-Lauben. Il descendoit de Jacques Foegelin, colonel au service des rois Henri IV et Louis XIII, mort en 1624. François-Joseph Foge-militaire des Suisses par le baron lin mourut dans sa patrie sur la de Zur-Lauben ). fin du dix-septième siècle.

lonel de six mille Suisses sous Henri II et Charles IX, contribua en grande partie, avec son régiment, à la célèbre victoire de Cérisolles. Il mourut à Paris le 4 mars 1562. On voyoit son mausolée aux Grands-Cordeliers. Le ca

FROLICH, où FROELICH FREULER (Gaspard), du (Guillaume), de Zurich, cicanton de Glaris-Catholique, co-toyen de Soleure, chevalier, colonel du régiment des GardesSuisses en 1655, mort à Paris en 1651, servit le roi avec une grande fidélité dans la guerre de la Fronde. (Voyez histoire militaire de la Suisse par le baron de Zur-Lauben). Il étoit, par sa mère, petit-fils de Gaspard GAL-binet de Haller possédoit une méLATIN, qui avoit été le premier colonel du régiment des GardesSuisses.

[merged small][ocr errors][merged small]

daille de cet illustre guerrier. (V. Histoire militaire de la Suisse, par le baron de Zur-Lauben. ).

GALL

il auroit pu se faire un nom dans la république des lettres. On ne connoît de lui qu'un Eloge de M. de Beauvais, ancien évêque de Sénez; Paris, 1808, qui se fait remarquer par une diction correcte, un style heureusement figuré, une grande délicatesse dans les pensées, un art merveilleux d'embellir même des idées communes.

GALLATIN (Gaspard), du

canton de Glaris-Catholique, premier colonel du régiment des gardes Suisses en mars 1616, rendit des services importans dans plusieurs batailles et négociations aux rois Charles IX. Henri III, Henri IV, et Louis XIII; à la mori de Henri III, il engagea le régiment qu'il commandoit à reconnoître Henri IV. On le vit aussi se signaler à la bataille d'Arques. Gallatin mourut à Paris dans un âge très-avancé en juillet 1619. Son épitaphe qu'on lisoit aux grands-cordeliers, finissoit

par ces vers :

Si mortem posset Mars debellare rebellem,
Haud foret helvetus hoc tumulatus humo.
(V. histoire militaire des Suisses,
par le baron de Zur-Lauben.)

JAD

JANS

GUNDOLDINGEN OU GUNDELTINGEN (Pierre de), chevalier, avoyer de Lucerne, est célèbre dans les fastes militaires de la Suisse, par la part qu'il eut au succès de la bataille de Sempach, à trois lieues de Lucerne ; il y fut tué le 9 juillet 1386, en combattant glorieusement pour la liberté de la Suisse, contre Léopold, duc d'Autriche qui fut vaincu, et périt avec 2000 des siens, parmi lesquels on comptoit 676 gentilshommes des premières maisons de l'Allemagne et de l'Argeu, et entre autres 350 casques couronnés. Tous les ans, le 9 juillet, on célébroit avec beaucoup de pompe à Sempach l'anniversaire de cette mémorable journée qui assura la liberté de la suisse.

JANS

[ocr errors]

ANSEN (Henri), libraire à, 6 vol. in-8°. IV. Discours proParis, censeur impérial, attaché noncés à l'académie royale de comme rédacteur au ministère des Londres par Josua Reynolds relations extérieures, et biblio- suivis de notes du même auteur thécaire du prince de Bénévent sur le poème de l'art de peindre, (M. de Talleyraud), né à la Haye, de Dufresnoy, le tout traduit de mort à Paris au mois de mai 1812, l'anglais, 1787, 2 vol. grand indans un âge avancé, étoit du pe- 8°. V. Histoire du charbon de tit nombre de ces hommes en qui terre et de la tourbe, suivis de la les mœurs les plus pures se réu-méthode d'épurer ces deux connissoient à beaucoup de connois-bustibles, et d'en employer avec sances. Il est connu par plusieurs utilité et avantage les différens ouvrages et de nombreuses tra- produits par Pseiffer, traduit en ductions du hollandais, de l'alle-1787; nouvelle édition, 1795, mand, de l'anglais et de l'italien. in-8°. Vl. Dissertations sur les On lui doit I. Le grand livre variétés naturelles qui caractedes peintres, par Guillaume Lai-risent la physionomie des homtraduit du hollandais sur mes des divers climats et des dila 2e édition, 1787, 2 vol. grand vers áges; suivies de réflexions in-4°. II. OEuvres d'Antoine Ra- sur la beauté, particulièrement phael Mengs, traduit de l'italien, sur celle de la tête, avec une ma1787, 2 vol. in-4°. III. Recueil nière nouvelle de dessiner toutes de pièces intéressantes concer- les têtes avec la plus grande exacnant les beaux-arts, etc., 1796, titude; ouvrage posthume du

resse,

même auteur, sur la meilleure | le nomma son conseiller d'état,

,

[ocr errors]

et le chargea de plusieurs commissions importantes, dont il s'acquitta toujours avec succès. Jovellanos joignoit à un esprit vif et pénétrant une imagination féconde et fleurie. Il possédoit tous les talens nécessaires pour plaire aux princes qui veulent s'instruire, une grande étendue de connoissances et beaucoup de présence d'esprit ; ses réponses étoient promptes, judicieuses, toujours sincères, et cependant mesurées. Il étoit franc et décidé dans ses jugemens, réglé dans doux et affable dans ses manières, toujours prêt à se communiquer, et surtout d'un désintéressement extrême. Eune

ses mœurs,

forme de souliers, 1791, in-4°. VII. De la culture du tabac en France; suivie d'un précis d'un plan sur l'établissement d'une caisse de prévoyance destinée à diminuer la mendicité, 1791, in-8°. VIII. Essai sur la législaion et sur la politique des Romains, traduit de l'italien, avec Quétant, 1795, in-12. IX. Les Aventures de Friso roi de Gangarides et de Crasiates poème en dix chants, par G. de Haren, avec quelques autres pièces du même auteur, le tout traduit du hollandais, 1795, in-8°. X. Ferdinand et Constance, par Rhynvis Feyth; et Julie du même auteur, romans traduits du hollandais, deuxième édi-mi des préjugés, il ignoroit ces tion, 2 vol. in-12. M. Marron, préventions, outrées en faveur ministre protestant de l'Oratoire, d'une nation, et injurieuses au a consacré un éloge à la mé- reste du genre humain. Il aimoit moire de Jansen. « Il fut honnête surtout la France et sa littéraet bon, dit-il, passionné pour ture. Le comte de Cabarrus ne l'instruction, sur-tout dans la contribua pas peu à lui inspirer partie qui concerne les arts et ce goût. La conformité du génie l'antiquité; il contribua de tous et des idées libérales de ces deux ses moyens à la répandre. Il avoit hommes d'état, établit entre eux à cœur l'honneur de la littérature des liaisons très-intimes qui leur de son pays natal, de cette litté-firent partager leurs succès et rature hollandaise qui, comme la religion, n'est blasphémée que parce qu'elle est ignorée ou mal connue, etc. etc. >>

JOVELLANOS (don Gaspar de Melchor), savant magistrat espagnol, né à Gijon, dans les Asturies, vers l'année 1750, avoit reçu de la nature un génie ardent et avide de connoissances, et cultiva également la jurisprudence, l'histoire, les langues savantes, l'antiquité et la littérature. Dès sa première jeunesse il fut reçu membre des académies espagnoles d'histoire et des beaux arts de St.-Ferdinand, et Charles lil, instruit de son mérite,

[ocr errors]

leurs revers. Pour obtenir sa bienveillance il suffisoit d'avoir du mérite; il recherchoit même les étrangers dont les lumières et les talens pouvoient être utiles à l'Espagne. Des qualités si rares et si estimables étoient accompagnées d'un fond de gaieté admirable, que ni ses malheurs ni la maladie dont il fut attaqué quelques années avant sa mort ne purent jamais altérer. Bourgoing, dans son Tableau de l'Espagne moderne, et M. deLaborde, dans son Itinéraire de l'Espagne, parlent de Jovellanos comme d'en homme extraordinaire. Sa grande renommée ne pouvant pas manquer de lui attirer des ennemis,

surtout parmi le haut clergé dont parallèle très-piquant entre Lope il vouloit réformer les abus. En de Véga et Jourdan : le premier, 1797 il fut exi'é dans les mon- corrupteur de la poésie, et le tagnes des Asturies, d'où il fut second, de la peinture. Ce disrappelé en 1799 pour remplacer cours donna lieu à l'anglais CumLlaguno et Amirola dans le mi-berland de publier ses réflexions

sur les artistes espagnols qui vinrent à Londres deux ans après. III. Mémoire sur l'établissement

des Monts-de- Piété, Madrid, 1784. IV. Mémoire lu dans l'Academie d'histoire, sur la nécessité d'un bon Dictionnaire géographique, Madrid, 1785. V. Réflexions sur la législation d'Espagne. VI. Lettre adressée à Campomanès, sur le projet d'un Trésor public, Madrid 1786. L'ouvrage le plus estimé de Jovellanos est son Traité d'économie agraire, publié à Madrid, in-4°, sous ce titre Ynforme sobre la Lei agraria, Madrid, 1795. Jovellanos a écrit une foule de Mémoires et de Dissertations à l'occasion de ses différentes

nistère de grace et justice. Mais il connoissoit trop l'instabilité de la faveur et des intrigues de cour, pour ne pas prévoir sa disgrace. Il n'y avoit qu'un mois qu'il étoit au ministère, lorsqu'il ordonna à son valet de chambre de se tenir prêt pour un long voyage; mais ce ne fut qu'au bout de 9 mois qu'il fat exilé à Palma dans Pile de Majorque, et renfermé étroitement dans le couvent des Chartreux, d'où il n'est sorti que lors des derniers troubles qui eurent lieu à Madrid. Il fut nommé depuis ministre de l'intérieur par le roi Joseph Napoleon: place qu'il n'a pas pu remplir; attendu qu'il se trouvoit alors engagé auprès de la junte insurrectionnelle, où il finit sa car-missions, et des Questions prorière d'une manière tragique au posées par les sociétés savantes. commencement de l'année 1812. On parviendra, sans doute avec On a de lui, I. Recueil de le temps, à réunir une grande Poésies lyriques. Ce recueil ren- partie de ces écrits précieux que ferme une comédie intitulée : Elle seul traité d'économie agraire delinqüente Honrado (l'Honnéte doit faire désirer à tous les honCriminel), qui a eu un succès mes d'état. Cet ouvrage se trouve prodigieux en Espagne, et qui traduit dans l'Itinéraire de M. de ne ressemble en rien à la pièce Laborde, qui en parle de la mafrançaise qui porte le même titre. nière la plus avantageuse. JovelCette comédie fet traduite en lanos sacrifia une grande partie français par l'abbé Evmar, vi- de son patrimoine à l'établissecaire-général de Marseille et ci- ment qu'il créa à Gijon sous le devant conseiller au parlement titre de Institut asturien, qui fut de Paris. Elle est également tra- soutenu pendant quelque temps duite en anglais, et elle fut re- par le gouvernement, et tout à présentée à Londres avec beau-fait abandonné lors de l'exil de coup de succès. II. Discours son fondateur. On doit à Jovelprononcé dans l'assemblée géné-lanos une traduction en espagnol rale de l'Académie des beaux- | du Paradis perdu de Milton, et arts de Marseille en 1781; Ma- une tragédie en cinq actes, intitudrid, 1782, in-8°. Ce discours lée; Pélage, très-connue, quoique fut couronné. On y trouve un qu'elle n'ait jamais été imprimée.

FIN DU TOME DIX-NEUVIÈME.

1

Page 67. colonne 2, lig 37, empoisonnèrent, lisez: emprisonnèrent

[ocr errors][merged small][merged small][merged small]

71. col. 1. Bevy (Charles J.) n'est pas mort.

129. col. I, lig. 8. catharéties, lisez cathartiques.

[ocr errors]

163. col. 2, lig. 19. suivit, lisez : servit.

180. col. 2, lig. 27. 1867, lisez : 1811.

208. col. I, lig. 44, de ses occasions, lisez : de ces occasions. 214. col. 1, lig. 31, marine au groisic, lisez : marine au Croisic. 214. col. 2, lig. 28, lisez grammaticæ, etc.

221. col. 1, lig. 9, 2758, lisez : 1758.

225. col. 2, lig, 36, Italienne, lisez : Indienne.
237. col. 1, lig. 3o, Barnèse, lisez : Farnèse.

245. col. 2, lig. 23, livre propre à désenuuyer un instant, lisez : Livre propre à désennuyer un instant.

251. col. 1, 1. 40, jusques y et compris, lis. : jusques et compris. 255. col. , lig. 4, Cabassus, lisez Cabassut.

:

261. col. 2, lig. 9, Casus, lisez: Salus.

263. col. 2, lig. 32, supprimez le point.

[ocr errors]

281. col. lig. 23, ce siècle, lisez : siècle.
288. col. I, lig. 4, supprimez: et de.

289. col. I lig. 8, Charles XI, lisez : Charles IX.

[ocr errors]

299. col. 2, l. 2, Arnauld, Duferron, lisez : Arnauld Duferron. 340. col. 2, lig. 25, Guipescoa, lisez Guipuscoa.

:

363. col. 2, lig. dernière, lisez : arraché miraculeusement à la
369. col. 2, lig. 13, tribu, lisez : tribut.

392. col. 2, lig. 25, dix-neuvième, lisez : dix-huitième.
594. col. I, lig. 10, Cassiers, lisez : Caffieri.

416. col. 2, lig. 31, tome XII, lisez : tome XIII.

418. col. 1, lig. 33, sa guérison, lisez : la guérison.
425. col. I, lig. 47, s'établit, lisez : établit.

451. col. I, lig. 40, intendant, lisez : trésorier-général.
454. lig. 46, Řaugeard, lisez Rangeard.

459. col. I, lig. 16, Bacchilier, lisez : Bacchelier.

462. col. I, lig. 2, fourberie, lisez: diversité.

464. col. 2, lig. 9, dynastie, liseż: domination.

468. col. 2, 1. i des médecins, lis. : de la vanité des médectus. 472. col. I, lig. 28, l'aca, lisez : l'académie.

477. col. 2, lig. 43, avitatis, lisez : civitatis.

487. col. 2, lig. 45, Braden, lisez : Baden.

495. col. 1, lig. I, par les intrigues de la reine Caroline, lisez : parce qu'il déplaisoit à la reine.

Ibid. lig. 34, injuste prétention, lisez volontés.

col. 2, lig. 14, enthousiasme, lisez: applaudissemens.

499. col. 1, lig. 1, qui s'étoit, lisez ; qui étoit.

500. col. 2, lig. 37, idom, lisez : idœ.

501. col. I, lig. 14, comètes, lisez comites.

502. lig. 4, Sabarbicaires, lisez : Suburbicaires.

Celui-ci, lisez ; le nouvel archevêque.

506. col., lig. 25, 1781, lisez : 1731. col. 2, lig. 14, 1716, lisez : 1776.

521. col. 2, lig. 46, Jean-Gus, lisez : Jean-Gustave.

« PreviousContinue »