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Considérable et en même temps | la plus choisie, qu'aucun professeur en Suede ait possédée. Son fils est actuellement professeur en belles lettres, et bibliothécaire de l'université à Upsal.

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tione 12, imperio magni Othonis, sepulchro dedicatum S. Apri Leucorum quinti pontificis. Le premier mot de ce glossaire est Apoföreta, dont les diverses acceptions sont aussi expliquées par Du Cange. Du reste, ou n'a renseigmens sur cet

åúcun
auteur..

AZEMAR (N. d'), mort sur la

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AZON, historien et théologien,
Franche-Comté vers

né én

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Pan 918, reçut sa première éducation à l'abbaye de Luxeu. Ses

AUTREPE (N. d'), syndic des experts-jurés écrivains à Paris, mort sur la fin du 18e siècle, est auteur des ouvrages suivans : I. Epitre à Tronchin. II, Ordon-fin du 18e siècle, est auteur des nance du Parnasse.. HI. Pilo- deux Miliciens ou l'Orpheline Bouffi, tragédie burlesque, 1759, villageoise, comédie en un acte, in-8°. IV. Traité sur les principes mêlée d'ariette's; Paris, 17714, de l'art d'écrire, 1759, in-fol.. broch. in-12. V. L'arithmétique de la noblesse commerçante, 1760, in-4.. VI. L'arithmétique méthodique et démontrée avec un traité des changes étrangers, in-8°. VI. Discours et dissertation pour la véri-progrès dans les lettres sacrées fication des écritures, avec Pailet profanes, lé mirent bientôt en lasson, 1762, in-4. VII. Eloge tere de Montier-en-Der. Il a cométat de les enseigner au monasde J. B. Colbert, Genève, 1768, posé un grand nombre d'écrits. in-8°. VIII. Lettres sur la vérifi- Le plus curieux est son Traité de cation des écritures arguées de l'ante-Christ, qu'il fit à la prière faux, 1770, in-12; et d'autres de Gerberge, femme de Louis écrits sur les mêmes sujets. d'Outremer; il cherche à y prouAYNARD, est auteur d'un ver que la fin du monde est encore glossaire manuserit de la basse éloignée, et qu'aucun des prodifatinité, que les Bénédictins de ges qui doivent l'annoncer n'est Saint-Arnoud, de Metz, conser- encore arrivé. If observe que la voient dans leur bibliothèque. destruction absolue de l'empire Son titre porte Incipit Glossa- romain, doit précéder cette rum, ordine clémentorum aggrande catastrophe. Ce traité est gregatum, ab Aynardo, anno að passablement écrit. Azon mourut incarnatione Domini 669, indic- | en 992.

BACK

1. BACKUS (Isaac), ministre distingué de l'état de Massachussetts, naquit à Norwich, dans le Connecticut, le 20 janvier 1734. En 1741, année remarquable par la ferveur et le zèle de la religion, qui se manifesta dans

BACK

ce pays, son attention s'arrêta dabord sur les promesses d'un avenir, et il parvint, ainsi qu'il se l'étoit persuadé, à la connoissance de la vérité. En 1746, il commença à prêcher l'Evangile, et en avril 1748, il fut ordonné

étoit âgé de 85 ans. Backus étoit un prédicateur simple, mais évangélique. Ses Sermons étaient enrichis de citations de l'Ecriture- sainte. Les églises des anabaptistes lui doivent beaucoup de reconnoissance pour leur prospérité. Il fut toujours un ami zèlé de l'égalité des droits parmi les chrétiens. Lorsque le congrès s'assembla à Philadelphie en 1774, il fut envoyé en qualité d'agent des Eglises de l'association de Warren pour soutenir leurs droits à une égalité dans les libertés, qui doivent être accor

premier ministre de l'église de la congrégation dans la ville de Middleborough, états de Massachussetts. Cette société se forma en février 1743, par suite des disputes concernant l'établisse'ment d'un ministre. Les membres de la société désiroient un ministre d'un sentiment différent de celui qui étoit établi et comme ils ne purent obtenir la démission de sa place, par un concile ecclésiastique, après cinq années de débats, ils se retirèrent, sans attendre sa sanction et formèrent, pour eux-mêmes, une église. En février 1748 Bac-dées aux églises, sous toutes les kus fut aussitôt ordonné et nom- dénominations. Le 14 octobre, il mé leur pasteur. Cependant cette eut une conférence avec les désociété ne put jouir de la paix, légués de l'état de Massachuscar elle fut taxée, ainsi que les setts, et plusieurs autres dans lesautres habitans, sous le prétexte quelles il réclama les mêmes 'de la construction d'une nouvelle priviléges qui avoient été donnés maison d'assemblée, pour les aux églises de Boston; il reçut la frais d'une première église. En promesse que les droits des ana-` 1749, plusieurs des membres baptistes seroient respectés. A son de l'église dirigée par Backus retour, un rapport ayant précédé changerent de sentiment sur le son arrivée, portant qu'il s'étoit baptême, et ils obtinrent une efforcé de rompre l'union des exemption de la taxe des con- colonies, il s'adressa à un memgrégationistes; et à la fin, il bre de la convention de l'état de s'unit à eux, et fut baptisé par Massachussetts, le 9 décembre, et immersion en août 1751. Quel- il fut déclaré par un vote, que sa ques années après, il fut de l'avis conduite avoit été régulière. de ceux qui croient que l'on doit être baptisé dans l'enfance, mais II. BACKUS (Charles), docs'étant aperçu que de cette opi-teur en théologie, ministre d'un nion on pouvoit conclure qu'il grand mérite, né à Norwich, état reconnoissoit que le baptême par de Connecticut en 1749, peraspersion étoit valide, ce qu'il ne dit ses parens dans son enfance; pouvoit admettre, il se sépara mais comme il montra de bonne dans l'intervalle des chrétiens heure l'amour de la science, ses connus sous d'autres dénomi- amis concourrurent à lui faire donnations. Une église d'anabaptis- ner une éducation libérale. Il prit tes fut ouverte le 16 janvier 1756, et ses grades au collège de Yale en il en fut installé le pasteur le 23 1769. Ses études dans la théolojuin de la même année par les mi-gie se firent sous le révérend nistres de Boston et de Rehoboth. docteur Hart de Preston; en Il y resta jusqu'à sa mort, arri-1774, il fut ordonné à la place vée le 20 novembre 1806, dans pastorale de l'église de Somers la 60° année de son ministère; il et il demeura dans cette ville

jusqu'à sa mort arrivée le 20 décembre 1803, après un ministère exemplaire qui avoit duré pendant 29 années. Il a publié un volume de Sermons.

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ils pouvoient exercer la violence, si leur audace pouvoit aller jusqu'à un tel excès. Mais l'assemblée dont les membres étoient moins fermes, prépara une commission, en vertu de laquelle I. BACON (Nathaniel), in- Bacon étoit nommé général des surgent de la Virginie reçut troupes, et ce fut avec de grandes, son éducation dans le collége des difficultés que le gouverneur avocats, en Angleterre. Après consentit à la signer. Cepen¬ son arrivée dans la colonie, il fut dant, aussitôt que le nouveau nommé membre du conseil. C'é- général se fut assez éloigné pour toit un jeune homme doué de que l'assemblée pût se croire brillantes qualités et d'une élo-libre de délibérer en sûreté quence persuasive. Le commer- le gouverneur fut engagé à rée ce avec les Indiens en 1676, étant pandre une proclamation contre à peu près interrompu, le peu- Bacon, par laquelle il étoit déple se plaignit, et paroissoit dis- claré rebelle; et en même temps posé à jeter quelque blâme sur le gouverneur ordonnoit à ceux, le gouvernement. Ces murmures qui le suivoient de le livrer, et de furent souvent repétés par Bacon, se séparer. Au lieu d'obéir à cet et tandis qu'il félicitoit le peu- | ordre, ils revinrent tous à Japle, de son discernement sur mestown, et forcèrent le goules causes des troubles il verneur à prendre la fuite. Bacon fit entendre que l'on pourroit convoqua aussitôt une convenprendre des mesures plus sages, tion, où il fut arrêté que l'on exiet qu'il pourroit r'ouvrir les ave- geroit du peuple un nouveau nues du commerce. Bacon pro- serment d'obéissance au général, posa au peuple de le conduire et sous le prétexte de l'abdicacontre les Indiens. La multitude tion du gouverneur, il publia un fut flattée de ses promesses; il ordre portant convocation d'une en fut nommé général à l'una- nouvelle assemblée. Il s'éleva nimité. Il envoya demander sa alors une guerre civile; il y commission au gouverneur Berck-eut plusieurs personnes de tuées; ley; mais il lui fut ordonné de congédier sa troupe avec menace d'être traité comme rebelle s'il n'obéissoit pas. Enivré de son commandement, Bacon marcha bientôt après vers la ville de Jamestown, à la tête de six cents volontaires, et se présenta en personne à la porte de la maison dans laquelle l'assemblée tenoit ses séances; il fit valoir ses droits à obtenir la commission de commandant qu'il désiroit. Le gouverneur refusa de consentir à au- II. BACON (Jean-Baptistecane de ses demandes et dé-Pierre), avocat au parlement couvrit sa poitrine aux insurgens, de Paris, et ensuite professeur, en leur disant que s'ils l'osoient de langues et de belles-lettres

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un des capitaines sous les ordres de Bacon brûla Jamestown, et le pays fut menacé des plus grands maux, quand, au milieu de ces... calamités croissantes, Bacon mourut subitement en janvier 1677• L'ordre et la paix furent aussitôt rétablis. Cette révolte coûta à la colonie 150 mille livres sterlings, et donna aux colons une leçon sur les avantages inséparables de l'obéissance à la loi.

françaises à l'école militaire, né à
Paris et mort sur la fin du 18 sie-
cle, a publié les ouvrages sui-
vans: I. Mémoire au sujet du
prix proposé par de Causans sur
ta quadrature du cercle; par
Bacon, pour la partie juridique,
et Digard, pour la partie géo
métrique 1755, in-4. II. La
Mahonaise, comédie en prose,
en un acte, 1756, in-8°. III. Bel-
phegor dans Marseille, comédie
en un acte en prose, 1756,
in-8°. IV. Panégyrique de Henri-ques années après.
-Grand, ou Eloge historique
de Henri IV, avec des notes,
Londres, 1769, in-12. V. Il a
travaillé avec Douchet aux Prin-

néanmoins deux figures qui fu-
rent placées sur l'arc de triomphe
élevé en 1659, à l'occasion du
mariage de Louis XIV. L'une
représente la Vertu et l'autre la
Force. L'ancienne porte Royale
de Nancy, et plusieurs églises
de cette ville sont ornées de figu-
res du ciseau de Bagard. Cet
artiste eut un fils qui soutint la
réputation de son père. L'un et
l'autre sont morts a Nancy, le
premier en 1709, et le fils quel-

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cipes généraux de l'ortographe française, 1762, in-8°.

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BAER ( Frédéric-Charles de), né à Strasbourg et mort sur la fin du 18 ou au commencement du 39° siècle, a publié, I. Lettre sur | Porigine de l'imprimerie, servant de réponse aux observations publiées par Fournier le jeune, sur J'ouvrage de Schoepflin, intitulé, Vindicia typographica, Strasbourg, 1761, in-8°. 11. Essai historique et critique sur les Atlantiques, Paris 1762, in-8°. IH. Recherches sur les maladies épizootiques, sur la manière de les traiter, et d'en préserver les bestiaux, traduit du suédois en français, La Haye, 1776. Baer a encore traduit, la dissertation du professeur Meyer sur les Spectres, dans le recueil des Dissertations sur les apparitions, les visions et les songes, 1783. H a aussi publié les Eloges funèbres du maréchal de Saxe et de Louis XV, et un livre de Cantiques, en allemand.

BAGARD (César), sculpteur de Nancy, connu sous le nom de Grand-César, vint à Par s, où resta peu de temps. II y fit

BAGENNIES étoit de Leipsick, et vivoit au milieu du 17e siècle. Il ne paroît pas avoir fait secte ;' mais il crat qu'un être intelligent ne se portoit à agir que par amour, et concluoit de là que c'étoit par amour pour la créature, que Dien s'étoit déterminé à la créer. Ainsi il ne faisoit que re-, nouveler le système de Platon.

BAILLOD, ou Baillot (David), notaire et greffier de Neufchâtel, en Suisse, sa patrie, vivoit encore en 1595. La bibliothèque de cette ville a de lui les manuscrits suivans, I. Les franchises et coutumes de la ville de Neufchatel. II. Des Entreprises duduc Charles de Bourgogne, etc.

BAKKER (Mathieu), inventa en 1690, les chameaux. Ces utiles machines ont pour objet d'alléger les vaisseaux et de les faire passer sur le bas-fouds du Zuiderzée, appelé campus. La manière dont on s'y prend est aussi curieuse que singulière. Les chameaux sont des bâtimens qui se détachent en deux parties, et qui em brassent le navire; ensuite, en retirant un bouchon, les chameaux se remplissent d'eau et le coulent à fond en se rejoignant au-dessous du navire. Aussitôt qu'ils sont pleins, on rebouche

les ouvertures, et on les décharge | par une grande quantité de pompes. A mesure que les chameaux se lèvent, le navire se lève aussi, jusqu'à ce qu'il puisse mettre à la voile et passer les bas-fonds. On ignore l'époque de sa mort.

BALDINGER (Bernard), savant théologien suisse du 17e siècle, né à Baden en Argen; fut élu prévôt du chapitre de cette ville en 1658. On a de lui: Fides tum catholica, tùm à catholica resoluta, Fribourg 1654. Charles, son frère, chanoine du chapitre de Baden, a publié dés controverses en latin.

gable dans ses études, grave dans ses mœurs. Il laissa en mourant 300 livres sterlings à sa société ; cette somme est employée au soutien de la religion.

II. BALDWIN (Abraham), président de l'université de la Géorgie, homme d'état distingué, prit ses grades au college de Yale, en 1772, et devint ensuite tuteur de ce séminaire depuis 1775 jusqu'en 1779. Quand le systéme général d'éducation, dans l'étendue des états de la Géorgie, eut été adopté par la législature en 1785, il en fut élu chef; nommé ensuite membre de la grande BALDIT (Michel), docteur convention qui tint sa session demédecin de l'université de Mont-puis le 25 mai jusqu'au 17 seppellier, né à Mende en Gévau- tembre 1787, il arrêta la forme dan, exerça dans cette ville son de la constitution des états-Unis. art avec beaucoup de distinc- Il fut ensuite nommé sénateur de tion. Il fut le premier qui fit con- cet état, dans les conseils de la noître les vertus et les cures mer-nation, et mourut à Washingtonveilleuses des eaux thermales de en mars 1807. Bagnols, à quatre lieues de Mende, dans un écrit intitulé: L'hydrothermopotie des nymphes de Bagnols, en Gévaudan, les Merveilles des eaux et des bains de Bagnols, 1 vol. in-12, Lyon, 1651. H publia, en 1666, un autre ouvrage qui a pour titre Speculum sacro-medicum octogonum, etc; 1 vol.lique et romaine. IV. De la Dedi in-12, Lyon, 1666.

ou

BALLET (François), ancien curé de Gif, né à Paris le 6 mai 1702, et mort sur la fin du 18. siècle, a publié, I. 4 volumes de Panegyriques. II. Traité de la dévotion à la sainte Vierge, ouvrage mystique. III. Exposition de la doctrine de l'Eglise aposto

cace des Eglises. V. Histoire des temples. V. Instructions I. BALDWIN (Ebenezer), mi- sur le jubilé; Bauteur répètes nistre de Danbury, (état de Con- ce qu'on avoit déjà dit et récit necticut), prit ses grades au avant lui. VII. Prónes sur les college de Yale, en 1763, et évangiles des dimanches de l'anfut nommé tuteur de ce séminée; il y a de l'onction dans naire depuis 1766 jusqu'en 1770. ces prônes, mais le style est inéIl fut ordonné en qualité de suc-gal. VIII. Prones sur les com cesseur du révérend M. Warner, mandemens. IX. La Vie de la et de M. White, le 19 septem- sœur Bony. X. Instruction sur la bre 1770, et mourut subitement pénitence de carême. Tous les oule premier octobre 1776, à l'â- vrages de Ballet ont été recueillis ge de 31 ans. C'étoit un homme en 12 vol. in-12, 1767 et anućen très-savant, constant et infati- suivantes.

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