Jean-Jacques Rousseau: Du Contract SocialRieder, 1914 - 346 pages |
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acte assemblées Aulard Benjamin Constant c'est-à-dire centuries chap CHAPITRE chefs choses cité citoyens comices commun conditions considéré constitution contraire Contrat social convention corps politique Corse démocratie dieux doctrine doit donner Dreyfus-Brisac effet également esclave établi État Faguet force forme Genève gouver gouvernement Grotius guerre Hobbes hommes idées individus institutions intérêts jamais Kant l'autre l'égalité l'Émile l'état de nature l'homme l'individu l'influence l'intérêt lativement législateur légitime Lettre libre lois lui-même magistrats marquis de Mirabeau membres ment mœurs monarchie Montesquieu morale naturel nécessaire Note de Rousseau pacte social Paul Janet peuple philosophie politique de Rousseau premier prince principe publique puissance exécutive puisse qu'un question raison rapport réelle religion civile république reste Révolution Robespierre romain Rome Rous seau sénat sentiments serait seulement société sorte souverain souveraineté Sparte suffrages sujets surtout système théorie tion toyens tribunat tribus trouve verain volonté générale volonté particulière vrai XVIIIe siècle
Popular passages
Page 25 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 56 - Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme , aux droits de l'humanité, même à ses devoirs. Il n'ya nul dédommagement possible pour quiconque renonce à tout. Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme; et c'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volonté.
Page 271 - Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants ; ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point une loi. Le peuple anglais pense être libre , il se trompe fort ; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement : sitôt qu'ils sont élus, il est esclave , il n'est rien.
Page 183 - ... en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être ; d'altérer la constitution de l'homme pour la renforcer ; de substituer une existence partielle et morale à l'existence physique et indépendante que nous avons tous reçue de la nature.
Page 142 - A l'égard des associés, ils prennent collectivement le nom de Peuple, et s^appellent en particulier Citoyens, comme participants à l'autorité souveraine, et Sujets, comme soumis aux lois de l'État.
Page 271 - La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée. Elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même, ou elle est autre ; il n'ya point de milieu. Les Députés du peuple ne sont donc, ni ne peuvent être, ses représentants; ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point...
Page 118 - JE veux chercher si, dans l'ordre civil, il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu'ils sont, et les lois telles qu'elles peuvent être. Je tâcherai d'allier toujours dans cette recherche ce que le droit permet avec ce que l'intérêt prescrit, afin que la justice et l'utilité ne se trouvent point divisées.
Page 135 - Je fais avec toi une convention toute à ta charge et toute à mon profit, que j'observerai tant qu'il me plaira, et que tu observeras tant qu'il me plaira.
Page 183 - Mais s'il est vrai qu'un grand prince est un homme rare, que sera-ce d'un grand législateur ? Le premier n'a qu'à suivre le modèle que l'autre doit proposer.
Page 141 - A l'instant, au lieu de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d'association produit un corps moral et collectif composé d'autant de membres que l'assemblée a de voix, lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté.