Oeuvres du philosophe bienfaisant, Volumes 1-2Chez J. F. Junius, 1764 - Philosophy |
Common terms and phrases
affez aifé ainfi ainſi aſſez auffi auroit auſſi avoient avoit beſoin bonheur c'eſt cauſe ceſſe choſe cœur connoître Conſeils de-là defirs déja deſſein devroit Diétines Diette eſpece eſprit Etat étoient étoit fans feroit fervir feul foit font foutenir fuffrages fur-tout fûrement gloire hommes intérêts juſqu'à juſte Juſtice l'Empereur l'eſprit l'Etat laiſſer liberté loix long-tems lorſque maniere ment Miniſtres n'en eſt n'étoit naiſſance Nation néceſſaire Nobleſſe Nonces pable Palatinat paroît paſſer Patrie perſonne plaifir plaiſirs pluſieurs Pologne Polonois poſſible pourroit pouvoir préſent preſque Prince propoſe puiſſance puiſſe qu'à raiſon République reſte richeſſes Rien n'eſt Rois roit Royaume s'eſt ſage ſageſſe ſans doute ſe trouve ſecours ſemblables ſemble Sénat Sénateurs ſens ſentimens ſera ſeroient ſervices ſervir ſes ſeul ſeule ſeuls ſoin ſoit ſommes ſon ſont ſource ſous ſouvent Stanislas ſuccès ſuis ſuite ſuivre ſujet ſur talens tems tion triſte uſage vertus zele
Popular passages
Page 118 - Chef, cet homme autrefois fi intrépide en apparence , fe releve un moment après , & excite fes camarades à s'enfuir avec lui. Ce fut alors que ne pouvant plus retenir mon indignation : Quoi ! lâches , leur dis • je , vous vous voulez donc m'abandonner?
Page 122 - Payfan, lurpris & prefque honteux , fe retire & cherche à m'échapper. Non , non , lui dis-je , vous avez beau faire , vous recevrez ce préfent ; c'eft un nouveau fervice que je vous demande , & que je regarde même comme une des plus grandes preuves de votre attachement pour moi.
Page 130 - En vérité , m'écriai - je en leur adreflant la parole , je ne vous reconnois plus. Eft-ce bien vous qui marquez tant de courage ? Quoi ! vous oferez affronter une nombreufe Garnifon...
Page 110 - Oui , mon ami , lui dis-je auffi. tôt d'un air ferme & affuré , c'eft luimême ; mais , à votre phyfionomie , je connois que vous êtes trop honnête homme pour me refufer les fecours dont je puis avoir befoin dans l'état où je parois à vos yeux. » Cet aveu fimple & naturel eut le fuccès du monde le plus heureux ; & ce n'eft pas par fes fuites que je l'approuve ; n'eût-il point réuffi , je l'eftimerois encore le parti le plus fàge que je pouvois prendre en cette occafion.
Page 137 - Le plaifir que je reffentois d'être hors de la portée des traits de mes Ennemis , n'égaloit point celui de ne plus voir à mes côtés ces indignes Condufteurs , dont j'avois, eu à me garder prefque autant que de mes Ennemis même.
Page 94 - Pour les tromper plus furement , il les prioit de faire le moins de bruit qu'ils pourroient dans les appartemens. Il leur parloit de la forte , lorfqu'il entendit le bruit d'Artillerie dont je viens de parler : n'ayant dans l'efprit d'autre idée que celle de ma fortie , il ne douta point que ce figne de réjouiflance n'en...
Page 106 - ... le mien. J'éprouvai ce genre de tourment, à mon avis, le plus cruel de tous : c'eft de ne pouvoir agir quand on eft le plus agité, & d'être forcé .d'attendre dans l'inaction tout ce qui peut arriver de plus défolant & de plus tune fie Deux réflexions fervirent toutefois à me confoler.
Page 110 - Que vois-je , s'écria l'Hôte, dès qu'il m'eut apperçu ? Tu vois un de nos camarades , lui répondirent mes Conducteurs ; que trouves-tu dans fon air de fi extraordinaire ? Vraiment , je ne me trompe point , ajouta cet homme ; c'eft le Roi Staniflas. Oui , mon ami , lui dis-je auffi.
Page 198 - ... à venir. Ainfi tous les -héros, .ainfi tous les grands hommes, quels qu'ils foient, ne peuvent goûter un bonheur plus véritable que celui qu'ils doivent procurer au refte des humains. Leur vertu confifte, non à ravager des Provinces...
Page 117 - ... s'ils ne font pas en plus grand nombre que nous. » Ce difcours ne les ébranla point; & comme je voyois autant de rifque à...