Petits poètes français, depuis Malherbe jusqu'à nos jours,.Firmin Didot frères, 1849 - Authors, French |
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Other editions - View all
Common terms and phrases
aime airs amant âme amis amour beau beauté belle bientôt bois bonheur bords bras brillant bruit cacher cæur cent cesse champs chants charmes cher cherche ciel cieux coup cour dernier Dieu dieux doit donne douce douleur doux enfans enfin esprit fais femme fidèle fils fleurs frère front génie gloire goût Grèce hélas heureux homme j'ai j'aime jeune jouir jour l'amour l'autre l'homme laisse larmes lieux loin long long-temps main malheureux mère mieux mille monde mort mortels mourir muse nature nouveau nouvelle nuit parle passer peine pense père peuple peut-être pieds plaire plaisir plaisirs plein pleurs porte premier qu'un raison regards rend repos reste rien s'il sage sais secret sens sentiment sera seul soins soleil sort soudain souvent tendre terre tête tombe tour traits tremblant triste trouve vain Vénus veut veux vient voilà vois voit voix vole voyant yeux
Popular passages
Page 357 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 341 - C'est ce petit rimeur, de tant de prix enflé, Qui, sifflé pour ses vers, pour sa prose sifflé, Tout meurtri des faux pas de sa muse tragique, Tomba de chute en chute au trône académique ? Ces détours sont d'un lâche et malin détracteur ; Je ne.
Page 621 - Brisant des potentats la couronne éphémère , Trois mille ans ont passé sur la cendre d'Homère ; Et, depuis trois mille ans, Homère respecté Est jeune encor de gloire et d'immortalité...
Page 46 - Des femmes à leurs maris chères, Qui les aimaient jusqu'au trépas ; Deux tendres sœurs qui, sans débats, Veillaient au bonheur des deux frères, Filant beaucoup, n'écrivant pas. Les deux maisons n'en faisaient qu'une, Les clefs, la bourse était commune, Les femmes n'étaient jamais deux. Tous les vœux étaient unanimes ; Les enfants confondaient leurs jeux, Les pères se prêtaient leurs rimes, Le même vin coulait pour eux.
Page 335 - Parlerai-je d'Iris? Chacun la prône et l'aime; C'est un cœur, mais un cœur... c'est l'humanité même! Si d'un pied étourdi quelque jeune éventé Frappe, en courant, son chien qui jappe épouvanté...
Page 550 - D'abord il aima son image , Et pais par un travers bien digne d'un enfant, Et même d'un être plus grand , II veut outrager ce qu'il aime , Lui fait une grimace , et le miroir la rend. Alors son dépit est extrême ; II lui montre un poing menaçant , II se voit menacé de même.
Page 461 - Que le bonheur arrive lentement ! Que le bonheur s'éloigne avec vitesse ! Durant le cours de ma triste jeunesse, Si j'ai vécu, ce ne fut qu'un moment. Je suis puni de ce moment d'ivresse. L'espoir qui trompe a toujours sa douceur, Et dans nos maux du moins il nous console; Mais loin de moi l'illusion s'envole, Et l'espérance est morte dans mon cœur. Ce...
Page 520 - D'EMMA. (N.° i34o.) .NAISSEZ, mes vers , soulagez mes douleurs, Et sans effort coulez avec mes pleurs : Voici d'Emma la tombe solitaire ; Voici l'asile où dorment les vertus. Charmante Emma, tu passas sur la terre Comme un éclair qui brille , et qui n'est plus...
Page 557 - Un homme riche , sot et vain , Qualités qui parfois marchent de compagnie, Croyait pour tous les arts avoir un goût divin , Et pensait que son or lui donnait du génie. Chaque jour à sa table on voyait réunis Peintres, sculpteurs , savants , artistes , beaux esprits, Qui lui prodiguaient les hommages , Lui montraient des dessins, lui lisaient des ouvrages , Écoutaient les conseils qu'il daignait leur donner, Et l'appelaient Mécène en mangeant son dîner.
Page 549 - Il s'en va rassembler les divers animaux Qu'il peut rencontrer dans la ville : Chiens, chats, poulets, dindons, pourceaux, Arrivent bientôt à la file. « Entrez, entrez, Messieurs, criait notre Jacqueau ; C'est ici, c'est ici qu'un spectacle nouveau Vous charmera gratis. Oui, Messieurs, à la porte On ne prend point d'argent, je fais tout pour l'honneur.