Recherches sur les arrosages chez les peuples anciens ...

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Bouchard-Huzard, 1846 - Irrigation - 458 pages

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Popular passages

Page 50 - Les sages qui connaissent les temps anciens ont décidé que le champ cultivé est la propriété de celui qui le premier en a coupé le bois pour le défricher, et la gazelle celle du chasseur qui l'a blessée mortellement (1).
Page 67 - Chaque pagode avait son réservoir destiné aux purifications ; mais, lorsque les besoins du culte étaient satisfaits, on livrait généralement l'excédant des eaux à l'agriculture.
Page 71 - ... travaux hydrauliques. Diodore de Sicile parle, en différents endroits, des arrosages du sol par des canaux dérivés des rivières. Strabon, après avoir signalé la culture des rizières comme exigeant des arrosages fréquents, dans la Bactriane et la Babylonie , dit , en parlant de l'Inde : « Les magistrats ont l'inspection des fleuves, de l'arpentage des terres et des canaux, fermés par des écluses, pour contenir l'eau nécessaire aux arrosements et la distribuer également à tous les...
Page 65 - étaient admirablement tracées et abondamment arro« sées » Pour que l'eau circule dans une ville , il faut qu'elle y parvienne par des aqueducs et par des canaux, et ce n'est point lorsque l'irrigation...
Page 66 - Telle est la stabilité dos institutions indiennes, surtout en ce qui concerne l'agriculture, que le distributeur et le garde existent toujours (2). Indispensables à la sécurité des cultivateurs et à la fertilité des terres cultivées , ils n'ont jamais cessé de percevoir un traitement en denrées ou en terres labourables (3).
Page 68 - ... Diodore de Sicile (1), qui écrivait soixante-dix ans avant Strabon , esquisse rapidement le tableau de l'Inde. Nous empruntons à M. Miot, son traducteur, le passage suivant : « L'Inde renferme de grandes montagnes , couvertes « d'arbres qui portent des fruits de toute espèce, et de vastes...
Page 67 - Manou recommande de faire creuser des étangs ; il défend au roi de détruire les pièces d'eau de son ennemi ; il punit d'une forte amende celui qui détourne l'eau d'un étang , et il ordonne de noyer celui qui romprait une digue et occasionnerait la perte de l'eau ; enfin il impose des pénitences sévères à celui qui a volé l'eau, à celui l'a vendue, et même à celui qui l'a souillée.
Page 276 - ... piété, c'est que nos fidèles, mêlés avec les païens, conversant avec eux et vivant au milieu de tout ce qui est capable d'éteindre la foi, ont besoin d'une vertu peu commune pour persévérer. « Si le Tong-King avait un gouvernement éclairé, il serait heureux et vivrait dans l'abondance. Le pays est trèspeuplé; sur un espace de terrain égal à l'étendue de votre paroisse, on trouverait au moins quatre-vingts à cent mille âmes. La fertilité du sol répond d'ailleurs au nombre...
Page 69 - Plusieurs cou« tumes, qui ont force de loi, contribuent à prévenir la « famine parmi les Indiens. Tandis que , chez les autres « peuples, le soldat, en ravageant les champs ennemis, les « met hors d'état d'être cultivés, chez les Indiens, les la...
Page 69 - ... travaux, affranchis de toute crainte et de tout péril ; Indépendamment de ces fleuves principaux (Gange et « Indus) , le sol de l'Inde est encore traversé, dans tous « les sens, par un grand nombre d'autres rivières, dont les - eaux arrosent une longue suite de jardins et fécondent « des terres qui produisent une immense quantité de « fruits, etc (1). L'origine de ces richesses agricoles , Diodore la cherche vainement dans les légendes mythologiques de Bacchus et d'Hercule. Tout en...

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