Histoire du Tribunal révolutionnaire de Paris avec le Journal de ses actes, Volume 5

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Librairie Hachette et cie, 1881 - France
 

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Page 127 - posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière ! Avant que de ses deux moitiés Ce vers que je commence ait atteint la dernière,
Page 208 - Que ferons-nous donc? Notre devoir. Que peut-on objecter à celui qui veut dire la vérité, et qui consent à mourir pour elle? Disons donc qu'il existe une conspiration contre la liberté publique ; qu'elle doit sa force à une coalition criminelle qui intrigue au sein même de la Convention; que cette coalition a des complices dans le
Page 208 - de salut public entrent dans ce complot; que la coalition ainsi formée cherche à perdre les patriotes et la pairie. Quel est le remède à ce mal? Punir les traîtres, renouveler les bureaux du comité de sûreté générale, épurer ce comité lui-même, et le
Page 209 - Robespierre a raison, dit-il, il faut arracher le masque sur quelque visage qu'il se trouve, et s'il est vrai que nous ne jouissions pas de la liberté des opinions, j'aime mieux que mon cadavre serve de trône à un ambitieux que de devenir par mon silence le complice de ses forfaits. Je demande le renvoi aux deux comités.
Page 127 - en ces murs effrayés Le messager de mort, noir recruteur des ombres, Escorté d'infâmes soldats, Remplira de mon nom ces longs corridors sombres. Preuve bien frappante de l'incurie avec laquelle on
Page 124 - leur tribunal, sans crainte et sans appui, Ta douceur, ton langage et simple et magnanime Leur apprit qu'en effet, tout puissant qu'est le crime, Qui renonce à la vie est plus puissant que lui. Belle, jeune, brillante, aux bourreaux amenée, Tu sembláis t'avancer sur le char
Page 211 - dit-il, est mon testament de mort. Je l'ai vu aujourd'hui, la ligue des méchants est tellement forte que je ne puis pas espérer de lui échapper ; je succombe sans regret. Je vous laisse ma mémoire, elle vous sera chère, vous la défendrez.
Page 122 - de la garnison de Nancy, qui avaient tiré sur la garde nationale et pillé la caisse du régiment, Ces héros que jadis sur les bancs des galères Assit un arrêt outrageant, Et qui n'ont égorgé que très peu de nos frères Et volé que très peu d'argent,
Page 205 - les fripons : car on voulait me susciter des ennemis de tous les genres. Ce cri retentissait dans toutes les prisons. Ce n'est pas tout : on a proposé dans ces derniers temps des projets de finance qui m'ont paru calculés pour désoler les citoyens peu fortunés
Page 208 - non, Fauchet, la mort n'est point un sommeil éternel! Citoyens, effacez des tombeaux celte maxime impie, qui jette un crêpe funèbre sur la nature et qui insulte à la mort; gravez-y plutôt celle-ci : la mort est le commencement de l'immortalité. Et

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