Histoire de Marie-AntoinetteG. Charpentier et Cie, 1884 - 496 pages |
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10 août amitié Antoinette Batz Bault Besenval Boehmer Bulletin du Tribunal calomnie cardinal de Rohan chambre cher cœur Choiseul collier commissaires comte d'Artois comte de Mirabeau comtesse Conciergerie cour dame Dauphin demande dévouement Diane de Polignac duchesse Eckard enfants famille royale femme fille fils Fouquier garde heures Histoire de Marie-Antoinette homme Hüe j'ai Jarjayes jour Journal de Cléry l'abbé de Vermond l'accusation laisser larmes Lauzun Louis Capet Louis XVI Madame Adélaïde madame de Lamballe madame de Polignac madame du Barry Madame Élisabeth maison malheur Marck mari Marie-An Marie-Thérèse Maurepas Mémoires de Mme Mémoires historiques mère Mesdames ministre Mme Campan Monsieur Montjoye mort Motte municipaux n'avait parler passer pensée peuple politique porte prince princesse Récit de Madame Reine Révolution rien salon sera seul sœur Soulavie Temple tête tion Tison toinette Toulan tour du Temple Trianon Tribunal criminel révolutionnaire trône Tuileries Turgy Versailles veuve Capet
Popular passages
Page 476 - ... n'ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s'il existe encore ici des prêtres de cette religion ; et même le lieu où je suis les exposerait trop s'ils y entraient une fois. Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j'ai pu commettre depuis que j'existe; j'espère que dans sa bonté il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps pour qu'il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté....
Page 474 - C'est à vous, ma sœur, que j'écris pour la dernière fois. Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère; comme lui innocente, j'espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments.
Page 463 - Bulletin du Tribunal criminel révolutionnaire établi au Palais à Paris par la loi du 10 mars 1793 pour juger sans appel les conspirateurs (2
Page 474 - Je suis calme comme on l'est, quand la conscience ne reproche rien, j'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants ; vous savez que je n'existais que pour eux, et vous, ma bonne et tendre sœur ; vous qui avez par votre amitié...
Page 443 - Au nom de la République, le Conseil exécutif provisoire mande et ordonne à tous les corps administratifs et tribunaux que la présente loi ils fassent consigner dans leurs registres, lire, publier et afficher, et exécuter dans leurs départements et ressorts respectifs; en foi de quoi nous y avons apposé notre signature et le sceau de la République. A Paris, le sixième jour du deuxième mois de l'an second de la République française, une et indivisible.
Page 475 - J'aurais voulu les écrire dès le commencement du procès : mais, outre qu'on ne me laissait pas écrire, la marche en a été si rapide, que je n'en aurais réellement pas eu le temps. Je meurs dans la religion catholique , apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j'ai été élevée et que j'ai toujours professée, n'ayant aucune consolation spirituelle à attendre...
Page 466 - Hier je ne connaissais pas les témoins ; j'ignorais ce qu'ils allaient déposer contre moi : eh bien, personne n'a articulé contre moi aucun fait positif. Je finis en observant que je n'étais que la femme de Louis XVI, et qu'il fallait bien que je me conformasse à ses volontés. Le président annonce que les débats sont terminés.
Page 474 - J'ai appris par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant! je n'ose pas lui écrire ; elle ne recevrait pas ma lettre : je ne sais pas même si celle-ci vous parviendra.
Page 213 - Ce n'est ni l'écriture de la reine, ni sa signature: comment un prince de la maison de Rohan, et un grand aumônier de France, at-il pu croire que la reine signait Marie-Antoinette de France? Personne n'ignore que les reines ne signent que leur nom de baptême.
Page 469 - Est-il constant qu'il ait existé des manœuvres et intelligences avec les puissances étrangères et autres ennemis extérieurs de la République, lesdites manœuvres et intelligences tendant à leur fournir des secours en argent, à leur donner l'entrée du territoire français, et à y faciliter le progrès de leurs armes? »2° Marie-Antoinette d'Autriche, veuve de Louis Capet, est-elle convaincue d'avoir coopéré à ces manœuvres et d'avoir entretenu ces intelligences? » 3° Est-il constant...