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Chapelle domestique, au Château : Le Chapitre est desservant né de cette chapelle. On y célèbre chaque jour; elle est ornée, meublée, mais ni consacrée, ni fondée. Aumônier: Aug. LESAYEULX; il demeure au château.

Il n'y a point de chapelle rurale: celle qui est sise à la porte du faubourg St-Jacques, et qui est dédiée à St Thomas, appartient à la paroisse de Gorges.

Ecoles: L'une pour les garçons, l'autre pour les filles.

II.

Saint-Jacques et Saint-Gilles,

AUX FAUBOURGS DE CLISSON.

Ecclesia Sti Jacobi et Sti Egidii prope Clicium.

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L'ordinaire, olim l'abbé de

St-Jacques, comme paroisse, doit se rattacher au Prieuré, qui est d'ancienne fondation. St-Gilles, et autrefois St-Brice, antérieurement trève de N.-D., cure indépendante depuis longtemps, vu la modicité de ses revenus (400#) et le petit nombre de ses habitants (50), fut réunie à la Cure de St-Jacques par ordonnance épiscopale, le 2 juillet 1771. Selon ce décret, le curé devra résider au presbytère de St-Jacques; à la fête de St-Gilles, il ira processionnellement à la petite église «<< pour satisfaire à la dévotion du peuple. » A cette même époque, on demanda même la réunion des 4 paroisses qui s'étendent sur la rive gauche de la Sèvre pour n'en former qu'une seule, dont le chef-lieu aurait été à la collégiale; mais les habitants s'opposèrent aux vœux du Chapitre. Toutefois l'état des choses demeurera tel jusqu'à la mort de l'un ou l'autre des titulaires. Celui de St-Gilles vient de mourir ; l'autre, de donner sa démission (1789).

Revenus: On les évalue à 800# pour St-Jacques, et à 400# pour St-Gilles.

Charges: Une messe basse toutes les semaines à St-Gilles et à la fête du patron, et le service curial à St-Jacques.

Titulaire Pierre GUOGNÉ, ex-chanoine de Clisson, né à N.-D. Pr. en 1780, nommé, par résignation de René Fruchard, le 22 oct. 1789.

Il n'y a point de vicaire, ni à St-Jacques, ni à St-Gilles.

Le dernier curé de Saint-Gilles a été Pierre Bouët; son frère, François, résidait auprès de lui,

Eglise de St-Jacques: Architecture romane très ancienne. Une seule nef; aux côtés du chœur, 2 chapelles; la sacristie derrière le chevet.

Eglise de St-Gilles: Elle est petite, placée sur le sommet du coleau, entre N.-D. et la Madeleine; il y a deux autels.

Cimetières: L'un autour de l'église de St-Jacques; l'autre, qui sert à la ville, près l'église de St-Gilles.

Chapelles et Ecoles: Il n'y en a point.

Confrérie des Agonisants, à St-Jacques.

Confrérie de St-Jean l'Evangéliste, à St-Gilles, érigée de temps immémorial, confirmée par bulles de Clément VIII en 1603, approuvée par l'ordinaire en 1605. Grande solennité avec l'office complet le jour du Patron, 6 mai. Les membres assistent à la procession générale de la Fête-Dieu, à Clisson; dans l'octave ils font prêcher un sermon et donner un salut dans la collégiale; la cérémonie se termine par une procession. On élit 3 prévôts qui représentent le Clergé, la Noblesse et le Tiers. Ils tiennent à leur présentation deux chapellenies.

PRIEURÉ DE St-JACQUES. O. S. B., dépendant de l'abbaye de St-Jouin, ancienne fondation, cura conventuque carens, non residiam quærens.

Titulaire : Mérelle, euré de Sens, curé primitif de St-Jacques. Revenus: 84#.

Charges: 156 messes.

Patron: Le roi, depuis la réunion de l'abbaye de St-Jouin au Chapitre d'Amboise.

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Ecclesia St Magdalenæ prope Clicium.

CURE. PATRON: Le Commandeur de Mauléon. communiants.

Pop., 180

Cette paroisse, qui se compose du village de la Madeleine, a été formée à l'époque de la destruction des Templiers.

Revenus: Portion congrue, casuel à peu près nul.

Titulaire Jean ANDRIEUX, ancien curé de Vouillé-les-Marais, pr. du D. de Luçon, nommé 6 déc. 1783. (En 1784, il a résigné à pur et à plein la cure de St-Maixent dont il était pourvu).

Pr. habitué: Armand MAILLOCHEAU, né à N.-D., ordonné en 1787. Eglise Belle construction de l'époque romane. On voit au-devant un vaste portique couvert, où l'on fait des inhumations. Il y a quatre autels érigés vers la fin du XVIIe siècle. On vénère beaucoup la chapelle de sainte Marguerite, du côté de l'épître.

Cimetière autour de l'église.

Presbytère I comprend un vaste logement, un jardin et une prairie, dans une position charmante.

COMMANDERIE de la Madeleine, annexe de Mauléon.

Tit. François-Jacques de CALLAU-BALLÉ, grand'croix de l'ordre de St-Jean de Jérusalem, nommé en 1783.

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Ecclesia prioralis et parochialis SS. Trinitatis prope Clicium. PRIEURÉ CURE. PATRON: Olim l'abbé de St-Jouin, nunc l'ordinaire. Pop. 700 hab.

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Un moine Augustin fonda le prieuré de la Trinité vers l'an 1105: ce qui dut donner plus tard naissance à la paroisse. Le prieuré vient d'être uni à la cure: 22 septembre 1790.

Revenus Olim portion congrue, 700#; redevances, 112#; nunc produit du prieuré.

Charges: 28 fondations de messes basses, salut du Saint-Sacrement tous les mois et aux fêtes de St Jean-Baptiste et des SS. Pierre et Paul.

Titulaire Pierre RICHARD DE LA VERGNE, ex-chanoine de Montaigu, docteur en droit, né à Boussay, nommé le 20 mars 1764. Il n'y a pas de vicaire amovible.

Église Style mélangé qui semble annoncer le XIIIe siècle; la porte cintrée serait du XIe siècle; il y aurait même au chevet, du côté de l'Évangile, des substructions d'une époque antérieure.

La nef est affectée au service paroissial; le grand autel est placé au milieu du transept sous la tour.

Cimetière, entre l'église et le prieuré, devant la porte du monas

tère.

Chapelle domestique de l'hôpital, dédiée à St Antoine; chapelle conventuelle et publique des Cordeliers.

Confrérie du Rosaire.

du St Sacrement pour le mois d'août. Collège, tenu par un ecclésiastique où, l'on enseigne les humanités.

Écoles de filles: l'une à l'hôpital, l'autre au couvent.

HOPITAL-GÉNÉRAL. Il est situé au confluent de la Sèvre et de la Moine, sur la paroisse de Gétigné ; il est déclaré terrain neutre et il semble se rattacher à la paroisse de la Trinité. Le premier local choisi pour l'hôpital fut un immeuble appelé la maison d'Espinoze, en St-Jacques, 16 janvier 1687. L'aumônerie existait bien antérieurement: elle fut réunie à l'hôpital en 1697. C'est à cette époque qu'on construisit un nouveau local, au faubourg St-Antoine.

Revenus Droit de bac et péage, maisons, terres, constituts, 1500 #.

Charges: 2 fondations, 4 messes chantées, pension d'un aumônier, l'aumône pendant 3 mois d'hiver, 300 boisseaux de seigle, entretien d'une école gratuite et de la sœur institutrice, distributions de 20 # de pain par semaine aux enfants de l'école. Supérieure: Mme BARIL.

Aumônier: Jean RINGEARD, prêtre en 1763.

PRIEURÉ simple et séculier O. S. B. dépendant autrefois de St-Jouin.

Titulaire: D. Jean-Antoine DE CLINCHAMP, profès de St-Aubin d'Angers, 10 février 1767.

Patron: L'abbé de St-Jouin, le Roi; depuis qu'il est réuni à la cure, l'ordinaire.

Revenus Arrentements, fermes, blés, redevances, 7112 #.

Charges: Redevances à l'hôpital, réparations de l'église, portion congrue, 4040#.

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Olivier de Clisson, mourant à Josselin, le 13 avril 1407, fondait le couvent des Cordeliers dans sa ville natale. Marguerite, sa fille, y établit des Franciscains de l'étroite observance, trois ans après. Dès 1415, le gardien assistait au Concile de Constance.

Le Couvent est bâti avec simplicité et régularité, sur la rive droite de la Sèvre, dans un site ravissant, au faubourg de la Trinité; il se compose d'un grand corps de bâtiment, parallèle à l'église, et relié à celle-ci par deux ailes pour former la cour intérieure du cloître. L'église a une grande nef et une nef latérale; l'entrée donne sur un large vestibule, dans la rue des Cordeliers. Au-dessus de la porte principale est la statue du titulaire, saint Bonaventure; on y vient en pèlerinage avec des enfants. Deux jardins forment l'enclos, dont l'un plus élevé est appelé la Montagne. La maison peut contenir six religieux.

Mobilier On peut mentionner 7 chasubles, 4 dalmatiques, 10 chapes, 19 aubes; - 1 soleil, 1 ciboire, 1 custode, 4 calices, 1 encensoir, 1 paire de burettes, en argent; -2 cloches, 1 horloge. Bibliothèque: 150 volumes.

Revenus: Il n'y a point de rente proprement dite; les religieux vivent de quêtes et d'aumônes. Les Fondations rapportent 100#; la location de deux maisons, 825#.

PERSONNEL:

P. P. André BARAT, gardien, né en 1725, profès en 1742.
Gilles-François LEMAUVIEL, prédicateur, né en 1763; prof. en 1786.
Gabriel PIVETEAU, confesseur, né en 1764; prof. en 1789.
F. François GILLET, lai, né en 1735; prof. en 1752.

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PRIEURE CONVENTUEL ET RÉGULIER O. S. B.

La fondation est très ancienne et doit remonter au Xe siècle. Des chanoines réguliers de St-Augustia habitèrent cette maison, dans le principe; vinrent après eux des religieux obédienciers de la réforme mitigée

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