AVIS TRÈS-IMPORTANT. ON obferve que les Rédacteurs n'one rien de commun avec l'Abonnement, la diftribution, &c. Ceft à M. GUTH, feul Directeur du Journal, hôtel de Thou, rue des Poitevins, & non à aucun d'eux, qu'il faut adreffer tout ce qui concerne ces objets; autrement des lettres fouvent importantes pourraient refter au rebut." Les perfonnes qui enverront à M. Guth des ffets jur Paris, pour acquit de leur Abonnement voudront bien les faire timbrer ; faute de quoi ds ne feraient pas acquittés. Les lettres contenant des Affignats, doivent être chargles à la Pefte, pour ne pas courir le rifque de s'égarer. Le prix de l'Abonnement eft de trente fix liv.franc de port pour la Province. L'abonnement pour Paris eft de trente-trois liv. Il faut affranchir le part de l'argent & de la lettre, & joindre à cette dernière le reçu du Directeur des Poftes. On fcuf crit Hôtel de Thou, rue des Poitevins. On s'adreffera au fieur GUTH, Directeur du Bureau ¿ Mercure. L'abonnement ne peut avoir lieu que pour l'année entiere. ( Nos. 34 & 35. ). › VENDREDI 31 Août 1792. MERCURE FRANÇAIS, PAR UNE SOCIÉTÉ DE PATRIOTES. Tous les Livres, Cartes, Eftampes, Mufique, & Avis divers, doivent être adreffés à M. de la Harpe, ra: du Hafard, n. 2. Le prix de l'Abonnement efl de 36 liv. frane de port par tout le Royaume. AVIS AUX SOUSCRIPTEURS. DANS notre dernier Numéro nous avons rendu compte des motifs qui en ont retardé fexpédition; maintenant que tous les obftacles font levés, pour mettre nos Soufcripteurs au courant, nous donnons encore deux Numéros réunis dans un même cahier. Ce Joumal n'éprouvera plus d'interruption, & les envois s'en feront comme ci-devant, le Samedi de cheque femaine... La Partie Politique & celle de l'Assemblée Nationale font maintenant confiées à des Rédacteurs pénétrés des principes de la liberté & de l'égalité. La Partie Littéraire fera toujours rédigée par les mêmes perfonnes. 1 FRANÇAIS. LIBERTÉ, ÉGALITÉ. VENDREDI 31 AOUT 1792, PIECES FUGITIVES. COUPLETS SUR CRÉBILLON FILS, Qui avait été fe plaindre à la Police de ce qu'un Journaliste avait dit du mal des Tragédies de fon pere. L'AVEZ- vous vu ce grand garçon, Portant le nom de Crébillen; Mais qui n'eft pas fils de fon pere ? Ne vous méprenez, s'il vous plaît ; Entendez qu'à fon pere il eft Beaucoup moins que Thomas à Pierre, Nota. Ces Couplets coururent manufcrits dans le temps ; ils n'ont jamais été imprimés." N". 34&35. 31 Août 1792. D |