Le prieuré-doyenné de Carennac: Archéologie & histoire

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Impr. Roche, 1914 - Carennac (France) - 232 pages
 

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Popular passages

Page 146 - Au bord m'attendaient gravement tous les vénérables moines en corps ; leur harangue est pleine d'éloges sublimes ; ma réponse a quelque chose de grand et de doux. Cette foule immense se fend pour m'ouvrir un chemin ; chacun a les yeux attentifs pour lire dans les miens quelle sera sa destinée. Je monte ainsi...
Page 150 - L'abbé de Chanterac offrit de se démettre, en sa faveur, du doyenné de Carennac. Fénelon, touché de cette attention, lui écrivait le 11 juillet 1698 : « Votre zèle pour « m'aider à porter ma croix, me l'adoucit beaucoup, mon « cher abbé ; mais le prieuré de Carenac est en bonnes « mains. Je ne souhaite rien tant que votre conservation ; « je voudrais que vous eussiez Cambrai au lieu de Ca
Page 146 - Il sera les délices de ce peuple. » Me voilà à la porte déjà arrivé, et les consuls commencent leur harangue par la bouche de l'orateur royal. A ce nom, vous ne manquez pas de vous représenter ce que l'éloquence a de plus vif et de plus pompeux. Qui pourrait dire quelles furent les grâces de son discours?
Page 207 - Je jure d'être fidèle. à la nation , à la loi et au roi, de maintenir de tout mon pouvoir la constitution décrétée par l'assemblée nationale et acceptée par le roi...
Page 146 - Je marche accompagné majestueusement de tous ces députés ; j'arrive au port de Carenac et j'aperçois le quai bordé de tout le peuple en foule. Deux bateaux, pleins de l'élite des bourgeois, s'avancent, et en même temps je découvre que, par un stratagème galant, les troupes de ce -lieu les plus aguerries...
Page 146 - L'air est déjà tout obscurci par la fumée de tant de coups, et l'on n'entend plus que le bruit affreux du salpêtre. Le fougueux coursier que je monte, animé d'une noble ardeur, veut se jeter dans l'eau; mais moi, plus modéré, je mets pied à terre. Au bruit de la mousquetade est ajouté celui des tambours.
Page 147 - ... pourrait dire quelles furent les grâces de son discours? Il me compara au soleil; bientôt après je fus la lune ; tous les autres astres les plus radieux eurent ensuite l'honneur de me ressembler; de là nous vînmes aux éléments et aux météores, et nous finîmes heureusement par le commencement du monde. Alors le soleil était déjà couché, et pour achever la comparaison de lui à moi, j'allai dans ma chambre pour me préparer à en faire de même.
Page 146 - Dordogne, presque toute couverte des bateaux qui accompagnent le mien. Au bord m'attendent gravement tous les vénérables moines en corps ; leur harangue est pleine d'éloges sublimes ; ma réponse a quelque chose de grand et de doux. Cette foule immense se fend pour m'ouvrir un chemin ; chacun a les yeux attentifs, pour lire dans les miens quelle sera sa destinée.
Page 146 - J'arrive au port de Carenac et j'aperçois le quai bondé « de tout le peuple en foule. Deux bateaux, pleins de l'élite « des bourgeois, s'avancent et en même temps je découvre « que, par un stratagème galant, les troupes de ce lieu les « plus aguerries s'étaient cachées dans un coin de la belle « île que vous connaissez : de là, elles vinrent en bon ordre « de bataille me saluer avec beaucoup de mousquetade.
Page 149 - Quoique mes besoins n'aient jamais été aussi pressants qu'ils le sont , je vous demande instamment , comme une marque de vraie amitié, que vous preniez sur Carenac tout ce qui pourra vous manquer à l'une et à l'autre. Je vous supplie aussi de faire toucher sur mon revenu , au chevalier, la somme qu'il vous dira , pour un cheval que je lui dois. Je suis fort content de lui , et je trouve que sa conduite est en tout d'un vrai honnête homme.

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