des images Ouver que ce qui est proportionné à la pusment est venu où ce pinceau, destiné à aug- sera prositué à orner de peintures lascives les panneur d'un vis-à-vis. Et toi, rival des Praxia mieux composer des ouvrages comme et des Phidias; toi, dont les anciens auraient admire pendant sa vie, que des mervell employé le ciseau à leur faire des dieux capables n'admirerait que long-temps après sa medexcuser à nos yeux leur idolatrie; inimitable Pinous, célèbre Arouct, combien vous and ave Gé de beautés males et fort à notre faust tesse! et combien l'esprit de la galanterie. en petites choses, vous en a coûté es! se gal, On ta main se résoudra à ravaler le ventre d'un got, ou il faudra qu'elie demeure oisive. ne peut réfléchir sur les mœurs, qu'on ne plaise à se rappeler l'image de la simplicité des premiers temps. C'est un bean rivage, paré des st ainsi que la dissolution des mœurs, sut seules mains de la nature, vers lequel on tourne Saire du luxe, entraîne à son tour la corru incessamment les yeux, et dont on se sent éloiu goût. Que si par hasard, entre les hours gner à regret. Quand les hommes innocens et verleurs talens, il s'en troue tueux aimaient à avoir les dieux pour témoins de u'un qui ait de la fermeté dans l'àme et qui leurs actions, ils habitaient ensemble sous les -ar des productions puériles, malheur à luis se lassèrent de ces incommodes spectateurs, et -de se prêter au génie de son siècle et des mêmes cahanes; mais bientôt devenus méchans, urra dans l'indigence et dans l'oubli. Qes reléguérent dans des temples magnifiques. Ils e ici un pronostic que je fais, et non ue es en chassèrent enfin pour s'y établir eux-mêmes, ence que je rapporte. Carle, Pierre (ou du moins les temples des dieux ne se distin ordinaires par ux, apprenez aux femmes ce que c'est que grandew guèrent plus des maisons des citoyens. Ce fut alors vertu. Les réflexions que ce suje: fournit, et que le comble de la dépravation, et les vices ne furent es autrefois, mériteraient fort d'être mieux développes jamais poussés plus loin que quand on les vit pour plume digne d'écrire d'après un tel maître, et de dene si grande cause. BLE-VANLOO et PIERRE, peintres célèbres dans le der, le premier mort en 1565, le second en 1789, 0 ment travaillé à la décoration des églis.s. ainsi dire soutenus, à l'entrée des palais des grands, sur des colonnes de marbre, et gravés sur des cha piteaux corinthiens. Tandis que les commodités de la vie se multi plient, que les arts se perfectionnent, et que luxe s'étend, le vrai courage s'énerve, les ver militaires s'évanouissent; et c'est encore l'ouvra des sciences et de tous ces arts qui s'exercent di l'ombre du cabinet. Quand les Goths ravagère la Grèce, toutes les bibliothèques ne furent sa vées du feu que par cette opinion semée par d'entre eux, qu'il fallait laisser aux ennemis d meubles si propres à les détourner de l'exerci militaire, et à les amuser à des occupations oisiv et sédentaires. Charles VIII se vit maître de la To cane et du royaume de Naples sans avoir presqu tiré l'épée; et toute sa cour attribua cette facilit inespérée à ce que les princes et la noblesse d'Ita lie s'amusaient plus à se rendre ingénieux et sa vans, qu'ils ne s'exerçaient à devenir vigoureu: et guerriers. En effet, dit l'homme de sens qui rap porte ces deux traits (*), tous les exemples nous apprennent qu'en cette martiale police, et en toutes celles qui lui sont semblables, l'étude des sciences est bien plus propre à amollir et efféminer les courages qu'à les affermir et les animer. Les Romains ont avoué que la vertu militaire s'était éteinte parmi eux à mesure qu'ils avaient commencé à se connaître en tableaux, en gravures, en vases d'orfévrerie, et à cultiver les beauxarts; et comme si cette contrée fameuse était destinée à servir sans cesse d'exemple aux autres peu (*) MONTAIGNE, liv. 1, chap. 24. plient, que les arts se perfectionnent, et p luxe s'étend, le vrai courage s'énerve, les re militaires s'évanouissent; et c'est encore lour des sciences et de tous ces arts qui s'exercent¿ l'ombre du cabinet. Quand les Goths rava la Grèce, toutes les bibliothèques ne furents" vées du feu que par cette opinion semée par l d'entre eux, qu'il fallait laisser aux ennemis meubles si propres à les détourner de l'eve militaire, et à les amuser à des occupations s et sédentaires. Charles VIII se vit maître del cane et du royaume de Naples sans avoir pr tiré l'épée; et toute sa cour attribua cette fac inespérée à ce que les princes et la noblesse diz lie s'amusaient plus à se rendre ingénieux et vans, qu'ils ne s'exerçaient à devenir vig et guerriers. En effet, dit l'homme de sens quir porte ces deux traits (*), tous les exemples s apprennent qu'en cette martiale police, et en t tes celles qui lui sont semblables, l'étude s sciences est bien plus propre à amollir et ele ner les courages qu'à les affermir et les animet. Les Romains ont avoué que la vertu miliav s'était éteinte parmi eux à mesure qu'ils avai commencé à se connaître en tableaux, en grave res, en vases d'orfévrerie, et à cultiver les beau arts; et comme si cette contrée fameuse était desti née à servir sans cesse d'exemple aux autres peu (*) MONTAIGNE, liv. 1, chap. 24. ba! à Cannes et à Trasymène; César avec vous eût passé le Rubicon et asservi son pays : mais ce n'est point avec vous que le premier eût traversé les Alpes, et que l'autre eût vaincu vos aïeux. : Les combats ne font pas toujours le succès de la guerre, et il est pour les généraux un art supé rieur à celui de gagner des batailles. Tel court au feu avec intrépidité, qui ne laisse pas d'être un très-mauvais officier dans le soldat même, un peu plus de force et de vigueur serait peut-être plus nécessaire que tant de bravoure, qui ne le garantit pas de la mort. Et qu'importe à l'état que ses troupes périssent par la fièvre et le froid, ou par le fer de l'ennemi. Si la culture des sciences est nuisible aux qualités guerrières, elle l'est encore plus aux qualités morales. C'est dès nos premières années qu'unc éducation insensée orne notre esprit et corrompt notre jugement. Je vois de toutes parts des établissemens immenses, où l'on élève à grands frais la jeunesse pour lui apprendre toutes choses, excepté ses devoirs. Vos enfans ignoreront leur propre langue, mais ils en parleront d'autres qui ne sont en usage nulle part; ils sauront composer des vers qu'à peine ils pourront comprendre, sans savoir démêler l'erreur de la vérité, is posséderont l'art de les rendre méconnaissables aux autres par des argumens spécieux : mais ces mots de magna nimité, d'équité, de tempérance, d'humanité, de courage, ils ne sauront ce que c'est ; ce doux nom ba' à Cannes et à Trasymène; César avec vous de pa passé le Rubicon et asservi son pays: mais cente point avec vous que le premier cut traverse! l'autre eût vaincu vos aïeux. Alpes, et que Les combats ne font pas toujours le succes Si la culture des sciences est nuisible aux qu lités guerrières, elle l'est encore plus aux qui morales. C'est dès nos premières années que éducation insensée orne notre esprit et corromp notre jugement. Je vois de toutes parts des é blissemens immenses, où l'on élève à grands fras la jeunesse pour lui apprendre toutes choses. excepté ses devoirs. Vos enfans ignoreront les propre langue, mais ils en parleront d'autres qu ne sont en usage nulle part; ils sauront compost des vers qu'à peine ils pourront comprendre, sans savoir démêler l'erreur de la vérité, is possiderat l'art de les rendre méconnaissables aux autres par des argumens spécieux: mais ces mots de magna nimité, d'équité, de tempérance, d'humanité, de courage, ils ne sauront ce que c'est ; ce doux nom Crave |